Les Echos
Le remède s'avère parfois pire que le mal. Loin de rassurer les marchés, l'action concertée menée mercredi par les banques centrales pour mettre davantage de liquidités à la disposition des établissements financiers a semé hier la confusion parmi les investisseurs. Ceux-ci ont cru voir dans cette intervention, d'une ampleur inégalée depuis le 11 septembre 2001, le signe d'une aggravation de la crise dite du « subprime » qui secoue les marchés depuis l'été dernier.
Pour nombre d'analystes et de gérants, l'onde de choc déclenchée par les difficultés du secteur du crédit immobilier à risque aux Etats-Unis est loin d'avoir produit tous ses effets. Aussi s'inquiètent-ils des résultats à venir des grandes banques américaines. Le coup d'envoi a été donné hier par Lehman Brothers, qui, en dépit de résultats record, a reculé de 2,8 %, témoignant du climat de défiance qui règne actuellement.
Devant ces inquiétudes, les indices boursiers ont plongé, perdant en moyenne 2 % en Europe. A Paris, le CAC 40 a chuté de 2,65 %, son plus fort recul depuis les soubresauts de l'été. Seule Wall Street a terminé en légère hausse de 0,33 %.
Pour nombre d'analystes et de gérants, l'onde de choc déclenchée par les difficultés du secteur du crédit immobilier à risque aux Etats-Unis est loin d'avoir produit tous ses effets. Aussi s'inquiètent-ils des résultats à venir des grandes banques américaines. Le coup d'envoi a été donné hier par Lehman Brothers, qui, en dépit de résultats record, a reculé de 2,8 %, témoignant du climat de défiance qui règne actuellement.
Devant ces inquiétudes, les indices boursiers ont plongé, perdant en moyenne 2 % en Europe. A Paris, le CAC 40 a chuté de 2,65 %, son plus fort recul depuis les soubresauts de l'été. Seule Wall Street a terminé en légère hausse de 0,33 %.
Capital
De Tokyo à New York, en passant par Paris, les marchés ont connu une succession de séances folles, avec des retournements aussi brutaux qu’éphémères. Le pessimisme a fini par l’emporter, laissant peu de doutes quant au sort des actions d’ici à la fin de l’année.
Encore en hausse de 1% depuis le début de l’année, le CAC 40 (PX1) a abandonné 2% sur cinq séances, revenant au contact des 5600 points. La perspective d’un "rally" de fin d’année sur les marchés, encore espérée par les observateurs optimistes début décembre, s’est envolée.
Encore en hausse de 1% depuis le début de l’année, le CAC 40 (PX1) a abandonné 2% sur cinq séances, revenant au contact des 5600 points. La perspective d’un "rally" de fin d’année sur les marchés, encore espérée par les observateurs optimistes début décembre, s’est envolée.