Boris Johnson brandit l'accord post-Brexit comme "cadeau de Noël" aux Britanniques.
Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a brandi jeudi soir 24 décembre les centaines de pages de l'accord post-Brexit conclu quelques heures auparavant avec l'Union Européenne comme un cadeau de Noël aux Britanniques.
"Des nouvelles réjouissantes": "Ce soir, pour le réveillon, j'ai un petit cadeau pour ceux qui chercheraient quelque chose à lire dans la torpeur de l'après-déjeuner de Noël", déclare le chef du gouvernement conservateur dans un message vidéo publié sur Twitter.
Le premier ministre britannique qualifie l'accord de sortie, voté grâce a sa majorité au Parlement, "d’entrée". Le nouvel accord de libre-échange est un "festin", "plein de poisson, d'ailleurs" conclut-il ce jeudi.
Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a brandi jeudi soir 24 décembre les centaines de pages de l'accord post-Brexit conclu quelques heures auparavant avec l'Union Européenne comme un cadeau de Noël aux Britanniques.
"Des nouvelles réjouissantes": "Ce soir, pour le réveillon, j'ai un petit cadeau pour ceux qui chercheraient quelque chose à lire dans la torpeur de l'après-déjeuner de Noël", déclare le chef du gouvernement conservateur dans un message vidéo publié sur Twitter.
Le premier ministre britannique qualifie l'accord de sortie, voté grâce a sa majorité au Parlement, "d’entrée". Le nouvel accord de libre-échange est un "festin", "plein de poisson, d'ailleurs" conclut-il ce jeudi.
Londres est parvenu à répliquer la quasi-totalité des accords commerciaux européens
Le Royaume-Uni ne pourra pas répliquer la totalité des accords commerciaux conclu par Bruxelles avant le 31 décembre, date de sortie officielle.
Il ne lui reste cependant plus qu'une dizaine de traités bilatéraux à signer pour éviter de perdre les avantages dont il jouissait grâce aux accords conclus avec l'Union Européenne.
La ministre britannique au Commerce international, Liz Truss, se targuant d'avoir à sa disposition plus de 700 négociateurs, a "arraché au finish" un accord avec Singapour, il y a quelque jours. Il porte sur 22 milliards d’échanges annuels et prévoit, comme pour les Européens, l’élimination des droits de douane d'ici 2024. Cet accord ouvre aussi un accès réciproque au marché des services et réduit les barrières tarifaires sur les produits électroniques, les voitures, pièces détachées, produits pharmaceutiques, appareils médicaux et la production d’énergie renouvelable. De surcroît, il offre un tremplin au Royaume-Uni pour tenter d’intégrer, à terme, l'accord de libre-échange trans pacifique.
Londres a aussi signé fin-Novembre, un accord avec le Canada. Répliquant les termes de l'accord avec Bruxelles de 2016. Il couvrira 20 milliards de livres d’échange chaque année. Cet accord ne pourra pas être signé par le parlement d'Ottawa à temps, cependant, il rentrera en vigueur au 1er Janvier 2021, en attendant de négocier un accord "plus ambitieux" l'année prochaine.
Boris Johnson a aussitôt rajouté: « Cela renforcera les exportations britanniques vers le Canada, des voitures électriques aux vins mousseux ».
Les négociateurs britanniques ont aussi remporté de précédentes victoires, comme le traité avec le Japon, le premier pays à signer un accord post-Brexit avec Londres, mais aussi avec la Corée du Sud, Israël, l'Islande, la Norvège, le Maroc, la Suisse, le Kenya, l'Afrique du Sud, le Mexique et l’Égypte ces dernières semaines, puis ces derniers jours, le Vietnam. Ne restent plus que le Ghana, le Cameroun ou encore la Turquie pour que Londres couvre la totalité des accords de Union-Européenne.
l'UE entretient 44 accords commerciaux avec des blocs d’États ou États. Cela inclut 77 pays selon le Financial Times.
Londres estime, pour sa part, couvrir 58 de ces pays avec un accord équivalent ou un accord de principe. Cela représente 198 milliards de livre d’échanges avec d'autres pays. C'est 96% de l'objectif initial britannique.
Selon Sam Lowe, du think tank Centre for European Reform, "c'est un bon résultat". Répliquer l'ensemble des accords commerciaux européens en deux ans, avant 2019, objectifs initialement fixés par Liam Fox, l'ex-ministre du Commerce international manquant de réalisme, cela reste mieux qu'attendu.
Reste alors pour Londres à conclure un accord avec les USA. Ce ne sera pas une duplication de l'accord signé avec Bruxelles et il reste donc tout ou presque à faire. « L'arrivée de Biden n'a pas fondamentalement changé la donne, estime Sam Lowe. Pour le nouveau président élu, ce n'est sans doute pas la première des priorités. Mais ce n'était de toute façon pas si facile à atteindre avec Trump, le Royaume-Uni devant accepter de déréguler son agriculture, ce qui est politiquement délicat. »
Il ne lui reste cependant plus qu'une dizaine de traités bilatéraux à signer pour éviter de perdre les avantages dont il jouissait grâce aux accords conclus avec l'Union Européenne.
La ministre britannique au Commerce international, Liz Truss, se targuant d'avoir à sa disposition plus de 700 négociateurs, a "arraché au finish" un accord avec Singapour, il y a quelque jours. Il porte sur 22 milliards d’échanges annuels et prévoit, comme pour les Européens, l’élimination des droits de douane d'ici 2024. Cet accord ouvre aussi un accès réciproque au marché des services et réduit les barrières tarifaires sur les produits électroniques, les voitures, pièces détachées, produits pharmaceutiques, appareils médicaux et la production d’énergie renouvelable. De surcroît, il offre un tremplin au Royaume-Uni pour tenter d’intégrer, à terme, l'accord de libre-échange trans pacifique.
Londres a aussi signé fin-Novembre, un accord avec le Canada. Répliquant les termes de l'accord avec Bruxelles de 2016. Il couvrira 20 milliards de livres d’échange chaque année. Cet accord ne pourra pas être signé par le parlement d'Ottawa à temps, cependant, il rentrera en vigueur au 1er Janvier 2021, en attendant de négocier un accord "plus ambitieux" l'année prochaine.
Boris Johnson a aussitôt rajouté: « Cela renforcera les exportations britanniques vers le Canada, des voitures électriques aux vins mousseux ».
Les négociateurs britanniques ont aussi remporté de précédentes victoires, comme le traité avec le Japon, le premier pays à signer un accord post-Brexit avec Londres, mais aussi avec la Corée du Sud, Israël, l'Islande, la Norvège, le Maroc, la Suisse, le Kenya, l'Afrique du Sud, le Mexique et l’Égypte ces dernières semaines, puis ces derniers jours, le Vietnam. Ne restent plus que le Ghana, le Cameroun ou encore la Turquie pour que Londres couvre la totalité des accords de Union-Européenne.
l'UE entretient 44 accords commerciaux avec des blocs d’États ou États. Cela inclut 77 pays selon le Financial Times.
Londres estime, pour sa part, couvrir 58 de ces pays avec un accord équivalent ou un accord de principe. Cela représente 198 milliards de livre d’échanges avec d'autres pays. C'est 96% de l'objectif initial britannique.
Selon Sam Lowe, du think tank Centre for European Reform, "c'est un bon résultat". Répliquer l'ensemble des accords commerciaux européens en deux ans, avant 2019, objectifs initialement fixés par Liam Fox, l'ex-ministre du Commerce international manquant de réalisme, cela reste mieux qu'attendu.
Reste alors pour Londres à conclure un accord avec les USA. Ce ne sera pas une duplication de l'accord signé avec Bruxelles et il reste donc tout ou presque à faire. « L'arrivée de Biden n'a pas fondamentalement changé la donne, estime Sam Lowe. Pour le nouveau président élu, ce n'est sans doute pas la première des priorités. Mais ce n'était de toute façon pas si facile à atteindre avec Trump, le Royaume-Uni devant accepter de déréguler son agriculture, ce qui est politiquement délicat. »