Faits Divers - Société
24/04/2008 10:44

Brest: essais d'un mini sous-marin européen de sauvetage


Le nouveau système NSRS (Nato Submarine Rescue System), dont la maîtrise d'oeuvre est assurée par le britannique Rolls Royce, est financé à parts égales par la Grande-Bretagne, la Norvège et la France et devrait être opérationnel avant la fin de l'année, selon la DGA.


La délégation générale pour l'armement (DGA) a procédé jeudi au large de Brest à des essais en mer d'un nouveau sous-marin européen de poche permettant de porter secours à un équipage de sous-mariniers en difficulté.

Un exercice réel d'évacuation et de sauvetage (Bold Monarch 2008) est prévu du 26 mai au 6 juin au large de la Norvège, à proximité de Kristiansand, avec trois submersibles fournis par la Norvège, les Pays-Bas et la Pologne qui se poseront sur le fond pour se mettre en situation de détresse simulée.

Le système NSRS, qui peut opérer jusqu'à 600 mètres de fond, comprend un robot chargé de localiser le sous-marin en difficulté et un sous-marin de poche capable de se fixer sur un sas d'évacuation pour recueillir 15 rescapés à chaque rotation.

Le sous-marin de poche, qui restera un exemplaire unique, comprend 3 hommes d'équipage: deux pilotes et un accompagnateur. Il sera basé en Ecosse, à Faslane, base des sous-marins nucléaires du Royaume-Uni.

Compatible avec tous les sous-marins de l'OTAN ainsi que ceux de la Russie, il est conçu pour pouvoir être déployé dans le monde entier en moins de 72 heures.

Il peut intervenir sur toutes les mers, sauf dans des zones couvertes par la glace et en cas de vagues supérieures à 5 mètres, a indiqué à la presse le capitaine de frégate Laurent François, expert en sauvetage des forces françaises sous-marines.

Le coût total du projet sur trente ans est évalué à 170 millions d'euros, a précisé de son coté M. Bernard Micaelli, responsable du programme NSRS à la DGA lors d'une conférence de presse.

Cette évaluation est inférieure aux 210 millions d'euros annoncés lors des premier essais de l'appareil en 2006, la différence provenant apparemment d'un nouveau mode de calcul, selon les explications de la DGA.

La marine nationale française, qui compte près de 5.000 sous-mariniers, dispose de 4 sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) et de 6 sous-marins nucléaires d'attaque (SNA).

Source: news.yahoo.com


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