La compagnie pétrolière publique brésilienne Petrobras a découvert avec plusieurs partenaires un gisement géant au large de Sao Paulo qui pourrait, selon l'Agence nationale du pétrole, constituer la plus importante découverte mondiale du genre depuis 30 ans.
Un tel volume représenterait plus d'un an de consommation mondiale au rythme de 2008 estimé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Il s'agirait aussi de la plus importante découverte au Brésil, avec des réserves cinq fois supérieures à celles du gisement géant de Tupi repéré récemment. Les perspectives du pays sur le marché pétrolier américain et mondial s'en trouveraient considérablement renforcées.
"Ce pourrait être (...) le troisième plus important champ mondial actuellement en activité," a ajouté Lima.
Il a indiqué avoir obtenu ses chiffres de Petrobras à un niveau informel. L'agence qu'il dirige a toutefois pris ses distances, précisant dans un communiqué que les données étaient "non officielles" et que le directeur avait simplement répété des informations déjà publiques depuis leur publication en février par un magazine spécialisé.
Petrobras a refusé de son côté de confirmer les estimations et indiqué que les études sur le gisement se poursuivaient.
La nouvelle fait toutefois d'ores et déjà flamber les actions des entreprises impliquées. Petrobras a fini sur un gain de 5,63%, BG prend 5,24% à Londres et Repsol s'adjuge 8,5% à Madrid. Sacyr, actionnaire du groupe espagnol, bondit de son côté de 11,2%.
BRUT DE QUALITÉ SUPÉRIEURE
Lima n'a pas précisé si les 33 milliards de barils correspondaient à des réserves récupérables ou simplement au volume total repéré sur place. Les réserves récupérables peuvent ne représenter que moins du tiers de l'ensemble du gisement.
Petrobras a estimé entre cinq et huit milliards de barils les réserves récupérables de Tupi, pour l'essentiel du brut léger, de meilleure qualité que le brut lourd.
Le groupe brésilien a testé l'an dernier un puits dans le périmètre Carioca et un autre est toujours en cours de forage. Les réserves récupérables de Tupi avaient été estimées à partir des tests réalisés sur deux puits.
Petrobras a précisé dans son communiqué que le deuxième puits n'était pas encore terminé et que "des informations plus concluantes sur le potentiel du champ seraient connues une fois le processus d'évaluation terminé".
Les analystes reconnaissent eux aussi que les estimations du gisement sont encore à un stade très préliminaire, mais ils soulignent également qu'elles ne diffèrent pas beaucoup des prévisions que certains géologues ont faites par le passé. Les banques UBS et Crédit suisse avaient estimé pour leur part que les réserves de Carioca pourraient dépasser celles de Tupi.
Le nouveau gisement est situé à plus à l'ouest, dans le très riche bassin de Santos, au large de l'État de Sao Paulo.
BG détient une participation de 30% dans le projet et Repsol 25%.
Les géologues avaient avancé la théorie selon laquelle Tupi pourrait avoir un voisin encore plus vaste contenant du brut léger et du gaz naturel. Si les réserves sont confirmées, le Brésil ferait un bond au sein des pays pétroliers et entrer dans le club des dix principaux États mondiaux par les réserves, dépassant par exemple le Nigeria.
Petrobras prévoit de démarrer à plus grande échelle les tests de production à Tupi en début d'année prochaine, mais les analystes précisent que le gisement et de son voisin Carioca étant profonds, leur développement pourrait être plus coûteux et plus long qu'envisagé par le groupe brésilien.
Source: news.yahoo.com
Un tel volume représenterait plus d'un an de consommation mondiale au rythme de 2008 estimé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Il s'agirait aussi de la plus importante découverte au Brésil, avec des réserves cinq fois supérieures à celles du gisement géant de Tupi repéré récemment. Les perspectives du pays sur le marché pétrolier américain et mondial s'en trouveraient considérablement renforcées.
"Ce pourrait être (...) le troisième plus important champ mondial actuellement en activité," a ajouté Lima.
Il a indiqué avoir obtenu ses chiffres de Petrobras à un niveau informel. L'agence qu'il dirige a toutefois pris ses distances, précisant dans un communiqué que les données étaient "non officielles" et que le directeur avait simplement répété des informations déjà publiques depuis leur publication en février par un magazine spécialisé.
Petrobras a refusé de son côté de confirmer les estimations et indiqué que les études sur le gisement se poursuivaient.
La nouvelle fait toutefois d'ores et déjà flamber les actions des entreprises impliquées. Petrobras a fini sur un gain de 5,63%, BG prend 5,24% à Londres et Repsol s'adjuge 8,5% à Madrid. Sacyr, actionnaire du groupe espagnol, bondit de son côté de 11,2%.
BRUT DE QUALITÉ SUPÉRIEURE
Lima n'a pas précisé si les 33 milliards de barils correspondaient à des réserves récupérables ou simplement au volume total repéré sur place. Les réserves récupérables peuvent ne représenter que moins du tiers de l'ensemble du gisement.
Petrobras a estimé entre cinq et huit milliards de barils les réserves récupérables de Tupi, pour l'essentiel du brut léger, de meilleure qualité que le brut lourd.
Le groupe brésilien a testé l'an dernier un puits dans le périmètre Carioca et un autre est toujours en cours de forage. Les réserves récupérables de Tupi avaient été estimées à partir des tests réalisés sur deux puits.
Petrobras a précisé dans son communiqué que le deuxième puits n'était pas encore terminé et que "des informations plus concluantes sur le potentiel du champ seraient connues une fois le processus d'évaluation terminé".
Les analystes reconnaissent eux aussi que les estimations du gisement sont encore à un stade très préliminaire, mais ils soulignent également qu'elles ne diffèrent pas beaucoup des prévisions que certains géologues ont faites par le passé. Les banques UBS et Crédit suisse avaient estimé pour leur part que les réserves de Carioca pourraient dépasser celles de Tupi.
Le nouveau gisement est situé à plus à l'ouest, dans le très riche bassin de Santos, au large de l'État de Sao Paulo.
BG détient une participation de 30% dans le projet et Repsol 25%.
Les géologues avaient avancé la théorie selon laquelle Tupi pourrait avoir un voisin encore plus vaste contenant du brut léger et du gaz naturel. Si les réserves sont confirmées, le Brésil ferait un bond au sein des pays pétroliers et entrer dans le club des dix principaux États mondiaux par les réserves, dépassant par exemple le Nigeria.
Petrobras prévoit de démarrer à plus grande échelle les tests de production à Tupi en début d'année prochaine, mais les analystes précisent que le gisement et de son voisin Carioca étant profonds, leur développement pourrait être plus coûteux et plus long qu'envisagé par le groupe brésilien.
Source: news.yahoo.com