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13/01/2011 11:51

Brésil: au moins 287 morts dans les inondations et news Monde

Brésil: au moins 287 morts dans les inondations - Tunisie: tirs sporadiques au cours de la nuit malgré le couvre-feu - Inondations au Sri Lanka: 21 morts et 270.000 sans-abris - La chute du gouvernement plonge le Liban dans l'incertitude - Un an après le séisme: Haïti se recueille - Les forces pro-Gbagbo bouclent un quartier pro-Ouattara - Climat: 2010 année la plus chaude ex-aequo avec 2005 - Traces de balles sur les corps des deux otages tués au Niger


Brésil: au moins 287 morts dans les inondations
Des pluies diluviennes ont charrié des tonnes de terre rouge qui se sont déversées sur des villes de l'état de Rio, tuant au moins 287 personnes et des dizaines de disparus. Les secouristes reprenaient les recherches jeudi. Dans la ville la plus touchée, Teresopolis, l'agence de défense civile locale a estimé qu'au moins 146 personnes ont été tuées, et des centaines de famille s'étaient rassemblées autour de la morgue mercredi soir pour tenter d'identifier les corps. A Teresopolis, à 65km au nord de Rio de Janeiro, le déluge a fait gonfler les cours d'eau qui ont débordé sur les flancs de montagne déjà gorgés d'eau. Il est tombé 26cm de pluie en moins de 24 heures. Avant que les recherches ne s'interrompent à cause de la nuit, environ 800 secouristes et pompiers utilisaient des machines, pelles et leurs mains pour tenter de retrouver des rescapés. A Nova Friburgo, au moins 107 personnes sont mortes, selon un communiqué diffusé par mail du département de la défense civile de l'Etat de Rio. La présidente Dilma Rousseff a signé mercredi un décret accordant une aide de 461 millions de dollars (350,8 millions d'euros) à plusieurs villes des Etats de Rio et de Sao Paulo. Elle a prévu de se rendre jeudi dans certaines zones touchées par les inondations. Le maire de Teresopolis, Jorge Mario Sedlacek, a décrété l'état d'urgence, qualifiant les pluies de pire calamité "ayant frappé la ville". (AP)

Tunisie: tirs sporadiques au cours de la nuit malgré le couvre-feu
Des tirs sporadiques ont retenti dans la nuit de mercredi à jeudi dans la capitale de la Tunisie, malgré le couvre-feu décrété par le gouvernement après les violences entre la police et les jeunes gens protestant contre le chômage qui ont fait au moins 23 morts. Des coups de feu ont été entendus dans certaines banlieues de Tunis, les jeunes défiant le couvre-feu décidé par le gouvernement Ben Ali. C'est la première fois depuis le déclenchement des troubles le 17 décembre dernier à Sidi Bouzid, dans le centre-ouest tunisien, que les affrontements atteignent la capitale. C'est le suicide à Sidi Bouzid d'un diplômé vendeur ambulant de primeurs de 26 ans qui a déclenché le mouvement de protestation, lequel s'est ensuite propagé à plusieurs régions du pays avant d'atteindre Tunis. (AP)

Inondations au Sri Lanka: 21 morts et 270.000 sans-abris
Au moins 21 personnes ont été tuées dans les inondations et glissements de terrain qui ont frappé le Sri-Lanka, a annoncé jeudi le centre de gestion des désastres. Plus d'un million de personnes ont été déplacés par les pluies, avec 270.000 de sans-abris. De nombreux villages dans la province de l'Est ont été inondés, neuf de la zone de Muttur dans le district de Trincomalee n'ayant été plus accessibles que par la mer, a déclaré M. Selvanayagam, responsable du gouvernement local. (AP)

La chute du gouvernement plonge le Liban dans l'incertitude
Le président libanais Michel Suleiman a accepté jeudi la démission du gouvernement du Premier ministre Saad Hariri après le départ des ministres membres du Hezbollah et ses alliés, qui ont entraîné la chute du gouvernement. Dans un communiqué, le bureau de Michel Suleiman précise que le président a demandé à Saad Hariri de continuer à gérer les affaires courantes du pays dans l'attente de la formation d'un nouveau gouvernement. La chute du gouvernement d'unité, qui aura duré un an, plonge le Liban dans l'incertitude et dans la crainte de nouvelles violences. Les consultations pour le choix d'un nouveau Premier ministre devaient débuter jeudi. (AP)

Un an après le séisme: Haïti se recueille
Haïti a marqué mercredi dans le recueillement le premier anniversaire du séisme du 12 janvier 2010, l'une des plus grandes catastrophes urbaines de l'histoire, dont le bilan a été revu à la hausse et s'établit désormais à plus de 316.000 morts. "Il y a eu plus de 316.000 tués", a déclaré mercredi le Premier ministre Jean-Max Bellerive lors d'une conférence de presse à Port-au-Prince. Le précédent bilan faisait état de 250.000 morts, 300.000 blessés et un million et demi de sans-abri. Des messes du souvenir ont été célébrées dans tout le pays, auxquelles ont assisté des milliers de personnes, nombre d'entre elles vêtues de blanc en signe de deuil. L'atmosphère était au recueillement mais aussi au pessimisme devant la lenteur de la reconstruction et l'incertitude politique après le premier tour contesté de l'élection présidentielle, le 28 novembre dernier. Il y a un an jour pour jour, à 16h53 locales, Port-au-Prince et sa région étaient réduits à l'état de ruines en vingt secondes par un tremblement de terre de magnitude 7. Le nonce apostolique, représentant du pape, ainsi que plusieurs personnalités politiques haïtiennes et étrangères ont assisté à une messe dans les ruines de la cathédrale, à Port-au-Prince. L'ancien président américain Bill Clinton, envoyé spécial des Nations unies en Haïti, était présent, de même que des célébrités comme la star américano-haïtienne du hip-hop Wyclef Jean. Les bras levés, des fidèles ont récité à haute voix les noms de leurs parents disparus et imploré l'aide divine. (Reuters)

Les forces pro-Gbagbo bouclent un quartier pro-Ouattara
Les forces fidèles à Laurent Gbagbo ont bouclé le quartier d'Abobo, théâtre d'un accrochage qui les a opposées à des partisans d'Alassane Ouattara à Abidjan, et elles en ont interdit l'accès aux casques bleus de l'Onu, ont-elles annoncé jeudi. Six policiers sont morts mercredi à Abobo, quartier de la capitale économique de la Côte d'Ivoire, lors d'une deuxième journée d'affrontements après les cinq morts de la veille. D'après le gouvernement mis en place par Alassane Ouattara, reclus dans l'hôtel du Golf sous la protection des casques bleus, les forces de Laurent Gbagbo ont causé la mort d'au moins sept civils dans les heurts survenus mercredi. Philippe Mangou, chef d'état-major de l'armée, a déclaré que l'Onuci, l'opération de l'Onu en Côte d'Ivoire, avait été repoussée d'Abobo dans la nuit de mercredi à jeudi en raison de sa partialité. "Aux dernières nouvelles suite au compte-rendu qui a été fait, le commandant de l'opération (de l'Onu) a fait demi-tour", a-t-il dit. "C'est de la provocation. C'est honteux de leur part parce que la mission initiale, c'était une force impartiale, c'était de faire l'interposition, de nous amener à la paix mais là, ça devient autre chose et nous trouvons que c'est véritablement honteux de la part de cette force-là", a-t-il ajouté . Un capitaine de l'Onu ayant requis l'anonymat a déclaré à Reuters que le représentant de l'Onu en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, était présent dans le convoi repoussé par les forces fidèles à Laurent Gbagbo. (Reuters)

Climat: 2010 année la plus chaude ex-aequo avec 2005
L'année 2010 se classe à égalité avec 2005 comme l'année la plus chaude jamais recensée sur la planète, ont annoncé mercredi des scientifiques américains. Comme en 2005, la température moyenne de la terre a été 0,62 degré Celsius supérieure à la normale l'an dernier, selon le Centre national américain de données climatiques (NCDC). En outre, 2010 a également été l'année la plus humide jamais recensée, précise de son côté le Global Historical Climatology Network. Le record de chaleur de 2010 "renforce l'idée selon laquelle nous assistons à un changement climatique", a souligné David Easterling, chef des services scientifiques du NCDC. Neuf des dix années les plus chaudes jamais répertoriées l'ont été depuis 2000, a-t-il noté. L'exception est 1988, troisième année la plus chaude recensée depuis que ces données ont commencé à être compilées en 1880. L'année 2010 a également été marquée par un froid et des chutes de neige record en janvier et février dans l'hémisphère nord, en particulier dans l'est de l'Amérique du Nord. (AP)

Traces de balles sur les corps des deux otages tués au Niger
Correction :bien lire que le ministère de la Défense évoque les constatations sur place, pas les résultats de l'autopsie. Les corps des deux otages français tués au Niger portent des traces de balles et étaient entravés lorsqu'ils ont été retrouvés, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère français de la Défense. Laurent Teisseire a évoqué lors d'un point de presse les constatations initiales faites au Niger et non les résultats de l'autopsie des corps des deux Français tués samedi au cours d'une intervention armée française contre des islamistes qui les avaient enlevés au Niger. "Un des morts est décédé d'une balle dans la tête, le second avait des traces de balles et de brûlure importante", a dit Laurent Teisseire. "Les deux otages étaient entravés quand ils ont été retrouvés." (Reuters)

Source :Yahoo Actualités



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