Amériques
01/12/2010 17:02

Brésil: Recul de la déforestation de la forêt amazonienne et news Amériques

Brésil: Recul de la déforestation de la forêt amazonienne - Pluies torrentielles au Venezuela: 25 morts - Haïti: les observateurs cautionnent prudemment les élections - L'avocat de Julian Assange accuse les autorités suédoises de persécution - Mme Clinton n'a pas ordonné aux diplomates américains de jouer aux espions - L'armée US pourrait accepter sans risque des homos déclarés - Washington critique l'intégration en France -


Brésil: Recul de la déforestation de la forêt amazonienne
La déforestation de la forêt amazonienne a atteint son rythme le plus faible depuis 22 ans, a annoncé mercredi le gouvernement brésilien. La ministre de l'Environnement Izabella Teixeira a précisé que selon des images satellite de l'Institut national de recherches spatiales, 6.450km2 de forêt ont été abattus entre août 2009 et juillet 2010, soit 14% de moins qu'un an auparavant. La marge d'erreur est de 10%. C'est le rythme le plus faible depuis 1988. (AP)

Pluies torrentielles au Venezuela: 25 morts
Des inondations et des coulées de boue déclenchées par des pluies torrentielles ont fait 25 morts au Venezuela, forçant des milliers de personnes à quitter leurs maisons.  Le bilan de ces inondations s'est alourdi mardi, les autorités faisant état de 12 morts supplémentaires à Caracas et dans des régions voisines. Selon les autorités, plus de 5.000 personnes ont dû quitter leurs maisons en raison de ces intempéries. (AP)

Haïti: les observateurs cautionnent prudemment les élections
Les observateurs internationaux ont prudemment cautionné les élections de dimanche en Haïti en dépit d'"irrégularités". Les problèmes recensés par la mission conjointe des observateurs de l'Organisation des Etats américains et de la Communauté caraïbe vont de la manipulation des électeurs à des actes de violence ou d'intimidation, d'une "atmosphère toxique" déclenchée par les accusations de fraude à des cas d'électeurs dans l'impossibilité de trouver leur bureau de vote. "La mission conjointe n'estime pas que ces irrégularités, aussi graves que soient certaines, invalide nécessairement le processus", a déclaré l'ambassadeur Colin Granderson, chef de l'équipe des observateurs. Le Conseil électoral provisoire (CEP) a fait savoir qu'il faudrait peut-être une semaine pour connaître les premiers résultats. Deux autres candidats à la présidence haïtienne ont dénoncé lundi les conditions d'organisation du scrutin et réclamé l'annulation du premier tour de la présidentielle. Mais Michel "Sweet Micky" Martelly, qui avait demandé dès dimanche soir cette annulation avec onze autres candidats, est revenu sur sa décision et a souhaité que le dépouillement des suffrages se fasse normalement. (Reuters)

L'avocat de Julian Assange accuse les autorités suédoises de persécution
L'avocat de Julian Assange a accusé mercredi les autorités suédoises de persécuter le fondateur du site WikiLeaks, recherché par Stockholm dans une affaire de viol et agression sexuelle qui lui vaut de faire l'objet d'une notice rouge d'Interpol. Les autorités suédoises ont rejeté plusieurs propositions pour parler à Julian Assange tout en réclamant son arrestation, a dénoncé l'avocat Mark Stephens. On ignore où se trouve exactement le fondateur de WikiLeaks à l'heure actuelle, même s'il a accordé des interviews en ligne à certains médias. Julian Assange est recherché par la justice suédoise qui veut l'interroger dans le cadre d'une longue enquête pour viol et agression sexuelle notamment. Il a démenti les allégations à son encontre. Aucun charge n'a été retenue contre lui officiellement mais les procureurs suédois ont expliqué avoir réclamé son arrestation car il ne s'est pas rendu disponible à la justice. Son avocat a déploré que Julian Assange, un Australien de 39 ans, n'ait toujours pas reçu une notification officielle des soupçons à son encontre. "Compte tenu du fait que la Suède est un pays civilisé, je dois me résoudre à conclure qu'il s'agit de persécution et pas de poursuites", écrit-il dans un courrier électronique. (AP)

Mme Clinton n'a pas ordonné aux diplomates américains de jouer aux espions
La Maison Blanche a jugé mercredi "ridicule" la déclaration du fondateur du site WikiLeaks affirmant que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton devrait démissionner s'il s'avérait qu'elle a ordonné à des diplomates américains de se livrer à des actes d'espionnage aux Nations unies. Dans une interview en ligne accordée au magazine "Time" depuis un lieu non précisé, Julian Assange a estimé mardi que la chef de la diplomatie américaine devrait quitter ses fonctions "s'il peut être montré qu'elle est responsable d'avoir ordonné à des personnels diplomatiques américains de se livrer à l'espionnage aux Nations unies" en violation des traités internationaux. Le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a jugé mercredi ces propos "ridicules et absurdes" lors d'un entretien à la chaîne NBC. Mme Clinton, a-t-il ajouté, n'a rien fait d'illégal et les diplomates américains ne pratiquent pas l'espionnage. (AP)

L'armée US pourrait accepter sans risque des homos déclarés
L'armée américaine peut dès aujourd'hui accepter dans ses rangs des homosexuels déclarés, même en temps de guerre, sans que cela nuise à ses capacités opérationnelles, selon une étude du département de la Défense rendue publique mardi. Le Pentagone applique depuis 17 ans la doctrine "Don't ask, don't tell" ("Ne le demandez pas, ne le dites pas") qui impose aux militaires homosexuels de cacher leurs orientations. Le président Barack Obama s'est prononcé pour l'abandon de cette doctrine mais souhaite la faire abroger par voie parlementaire plutôt que par une décision de justice. "Nous sommes tous deux convaincus que l'armée peut l'abroger, même en temps de guerre", affirment le général Carter Ham et le conseiller du Pentagone, Jeh Johnson, dans leur rapport. L'abandon de la doctrine en vigueur depuis 1993 a été votée à la Chambre des représentants mais elle est bloquée au Sénat. Si cette doctrine est abandonnée, l'étude du Pentagone se prononce contre l'instauration de salles de bains ou de zones de repos distinctes pour les militaires homosexuels, une idée un moment avancée. Le document rappelle l'exemple de l'intégration des soldats afro-américains dans l'armée dans les années 1940 et 1950. (Reuters)

Washington critique l'intégration en France
Les Etats-Unis s'inquiètent de l'incapacité présumée de la France à intégrer ses minorités, notamment musulmanes, selon des télégrammes diplomatiques diffusés par WikiLeaks et publiés mercredi par Le Monde. Les ambassadeurs américains à Paris, qu'ils aient été nommés par l'administration républicaine ou par le démocrate Barack Obama, s'intéressent de très près à ce dossier qu'ils jugent stratégique dans la lutte contre le terrorisme. Pour eux, la France, qui se targue d'être égalitariste, ne parvient pas à intégrer ses minorités. L'ambassadeur en 2005, Craig Stapleton, a alerté Washington des risques d'explosion dans les banlieues françaises et n'a donc pas été surpris des affrontements qui se sont déroulés cette année-là, notamment à La Courneuve, près de Paris. "La France n'a pas seulement un problème d'intégration ou d'immigration; elle doit aussi agir pour donner une place aux musulmans dans l'identité française", indique l'ambassade dans un télégramme secret du 17 août 2005. Les Etats-Unis critiquent les médias américains, qui présentent alors l'image d'une France à feu et à sang, expliquant qu'on ne peut qualifier les "gangs de jeunes exclus qui commettent des incendies de voitures" d'islamistes, dans la mesure où ils ne sont pas motivés par la religion. (Reuters)

Source : Yahoo Actualités



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