France
07/09/2010 12:02

Bras de fer entre la rue et le gouvernement

Les syndicats attendent ce mardi une mobilisation "exceptionnelle" des Français pour la défense des retraites afin d'obliger Nicolas Sarkozy à renoncer à la réforme la plus emblématique de son quinquennat. Les centrales syndicales et l'opposition ont fait preuve d'optimisme au début d'une journée de grève et de manifestations qu'ils espèrent plus importante que celle du 24 juin dernier, lorsque deux millions de personnes avaient défilé dans les rues.


Bras de fer entre la rue et le gouvernement sur les retraites
Les syndicats attendent ce mardi une mobilisation "exceptionnelle" des Français pour la défense des retraites afin d'obliger Nicolas Sarkozy à renoncer à la réforme la plus emblématique de son quinquennat. Les centrales syndicales et l'opposition ont fait preuve d'optimisme au début d'une journée de grève et de manifestations qu'ils espèrent plus importante que celle du 24 juin dernier, lorsque deux millions de personnes avaient défilé dans les rues. "On attend une journée exceptionnelle, ça va être l'événement social de cette rentrée évidemment, et peut-être l'événement social depuis plusieurs années", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, sur Europe 1. Son homologue de la CFDT, François Chérèque, a estimé que la mobilisation serait "décisive" pour obliger le gouvernement à abandonner l'essentiel de sa réforme, dont la mesure-phare est le report de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans. A Marseille, où les cortèges ont commencé dès le matin, la participation s'annonçait beaucoup plus importante que le 24 juin, lorsque 120.000 personnes avaient défilé selon les syndicats de la cité phocéenne, 14.000 selon la police. "Je peux d'ores et déjà vous dire qu'elle sera beaucoup plus importante que celle de la dernière fois. Il y a des signes qui ne trompent pas", a dit Nicole Chessa, responsable de la CGT. Les syndicats peuvent compter sur le soutien de l'opposition dans les défilés qui se dérouleront dans près de 200 villes de France, le Parti socialiste ayant une nouvelle fois promis mardi de revenir à 60 ans s'il revenait au pouvoir en 2012. "Nous défendons la liberté pour les salariés de pouvoir partir à 60 ans", dit le premier secrétaire du PS, Martine Aubry, dans une interview publiée dans Le Parisien, tout en soulignant que cela ne signifiait pas automatiquement une retraite à taux plein.(reuters)

Les commerçants révoltés de la Défense
Les commerçants du centre la Coupole, à la Défense, sont en colère: alors que leur galerie doit fermer, ils attendent toujours d'être indemnisés. Et s'enflamment contre l'Epad. Leur histoire, c'est un peu celle du petit village gaulois cerné par l'armée romaine. Une poignée de commerçants de la Coupole, un passage souterrain reliant les tours Areva et Total au coeur du quartier d'affaires de la Défense (Hauts-de-Seine), est entrée en résistance depuis le début de l'été. Pas question pour eux de baisser le rideau malgré l'arrêt de fermeture qui frappe leur galerie commerciale. Pas question, surtout, de vider les lieux avant d'avoir obtenu une juste indemnisation. Alors que la Coupole est condamnée à fermer ses portes depuis trois ans, les commerçants n'ont pas encore touché le moindre euro pour vider les lieux. Graziella Mottini, gérante de la sandwicherie Café.com, se souvient avec précision du jour où tout a commencé: le 10 juillet 2007, Bernard Bled, alors directeur général de l'Etablissement public pour l'aménagement de la Défense (Epad), les avait convoqués, elle et ses collègues, pour leur annoncer l'imminence de travaux de désamiantage et de mise aux normes du système de détection incendie, vieux de trois décennies. Pourtant, jusqu'au printemps 2010, de médiations en expertises, le dossier fait du surplace. "Seul résultat concret: les experts ont confirmé que c'était à l'Epad, propriétaire des parties communes, de financer la quasi-intégralité des travaux", souligne l'un des protagonistes.(l expresse)

Source: Yahoo Actualités


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