Asloum, 28 ans, a gagné aux points, à l'unanimité des trois juges (116-113, 116-112, 115-113), au bout de 12 reprises acharnées contre Reveco, 24 ans, qui était jusque-là invaincu en 17 combats, dont 8 victoires avant la limite.
A la fin du combat, retransmis en direct sur Canal+, Asloum a sauté dans les bras de son entraîneur, Louis Acariès, et des gros confettis bleus, blancs et rouges sont tombés du plafond de La Palestre, où plus de 4000 personnes étaient venues soutenir Asloum.
Son palmarès chez les pros est désormais de 23 victoires en 25 combats, dont 9 avant la limite, et 2 défaites, à chaque fois contre des champions du monde en titre, invaincus.
Champion olympique à Sydney en 2000, dans cette même catégorie des mi-mouche, Asloum avait en effet été battu deux fois en Championnat des mouche, par le Vénézuélien Lorenzo Parra (WBA) en décembre 2005 à Bercy, puis par l'Argentin Omar Narvaez (WBO) en mars dernier au Cannet.
"Je suis très fier pour mon pays, parce que très peu de boxeurs ont réussi à être champion olympique et champion professionnel", a dit Asloum, en prenant soin de remercier sa famille, les frères Acariès et Canal+ pour leur soutien sans faille depuis sept ans.
Amaigri (48,800 kg) mais bien préparé par Louis Acariès, Asloum a montré une attitude beaucoup plus conquérante pendant ce combat que lors de ses deux précédentes chances mondiales. Il a bien commencé, puis a été mis en difficulté à la fin de la 5e reprise, encaissant deux séries qui auraient pu faire basculer le combat
Le Français a ensuite essayé de gérer la fin du combat contre un adversaire plus trapu, avançant beaucoup, mais moulinant beaucoup dans le vide, alors qu'Asloum, en procédant par contre-attaques, a réussi à toucher souvent le champion en titre, et donc à impressionner les juges.
"Sept ans, sept ans", criait Acariès depuis le coin du ring, à l'intention de son protégé, champion olympique en l'an 2000, alors que le combat se terminait et qu'Asloum veillait à ne pas subir un KO immérité contre un Argentin "cuit et plein de bosses", dixit Acariès, et qui donnait tout ce qui lui restait.
"C'est une nouvelle étape, parce que ma carrière chez les pros avait commencé il y a sept ans, a dit Asloum. Il m'a fallu sept ans pour bien comprendre ce que Louis voulait m'inculquer. Il m'a toujours dit que j'arriverais à maturité à 28-29 ans et il avait raison. Le timing était bon."
"Il faut oublier beaucoup de choses. Brahim est aujourd'hui un très bon champion du monde professionnel, après avoir été champion olympique", a rappelé Mahyar Monshipour, ancien champion du monde WBA des poids coq reconverti en consultant de Canal+.
La performance d'Asloum a totalement éclipsé le ratage de Frédéric Klose, 37 ans, battu aux points par l'Ukrainien Youri Nuzhnenko, 31 ans, dans un combat pompeusement baptisé Championnat du monde par intérim des welters WBA et qui aurait pu lui offrir une vraie chance mondiale en 2008, pour couronner sa carrière.
A la fin du combat, retransmis en direct sur Canal+, Asloum a sauté dans les bras de son entraîneur, Louis Acariès, et des gros confettis bleus, blancs et rouges sont tombés du plafond de La Palestre, où plus de 4000 personnes étaient venues soutenir Asloum.
Son palmarès chez les pros est désormais de 23 victoires en 25 combats, dont 9 avant la limite, et 2 défaites, à chaque fois contre des champions du monde en titre, invaincus.
Champion olympique à Sydney en 2000, dans cette même catégorie des mi-mouche, Asloum avait en effet été battu deux fois en Championnat des mouche, par le Vénézuélien Lorenzo Parra (WBA) en décembre 2005 à Bercy, puis par l'Argentin Omar Narvaez (WBO) en mars dernier au Cannet.
"Je suis très fier pour mon pays, parce que très peu de boxeurs ont réussi à être champion olympique et champion professionnel", a dit Asloum, en prenant soin de remercier sa famille, les frères Acariès et Canal+ pour leur soutien sans faille depuis sept ans.
Amaigri (48,800 kg) mais bien préparé par Louis Acariès, Asloum a montré une attitude beaucoup plus conquérante pendant ce combat que lors de ses deux précédentes chances mondiales. Il a bien commencé, puis a été mis en difficulté à la fin de la 5e reprise, encaissant deux séries qui auraient pu faire basculer le combat
Le Français a ensuite essayé de gérer la fin du combat contre un adversaire plus trapu, avançant beaucoup, mais moulinant beaucoup dans le vide, alors qu'Asloum, en procédant par contre-attaques, a réussi à toucher souvent le champion en titre, et donc à impressionner les juges.
"Sept ans, sept ans", criait Acariès depuis le coin du ring, à l'intention de son protégé, champion olympique en l'an 2000, alors que le combat se terminait et qu'Asloum veillait à ne pas subir un KO immérité contre un Argentin "cuit et plein de bosses", dixit Acariès, et qui donnait tout ce qui lui restait.
"C'est une nouvelle étape, parce que ma carrière chez les pros avait commencé il y a sept ans, a dit Asloum. Il m'a fallu sept ans pour bien comprendre ce que Louis voulait m'inculquer. Il m'a toujours dit que j'arriverais à maturité à 28-29 ans et il avait raison. Le timing était bon."
"Il faut oublier beaucoup de choses. Brahim est aujourd'hui un très bon champion du monde professionnel, après avoir été champion olympique", a rappelé Mahyar Monshipour, ancien champion du monde WBA des poids coq reconverti en consultant de Canal+.
La performance d'Asloum a totalement éclipsé le ratage de Frédéric Klose, 37 ans, battu aux points par l'Ukrainien Youri Nuzhnenko, 31 ans, dans un combat pompeusement baptisé Championnat du monde par intérim des welters WBA et qui aurait pu lui offrir une vraie chance mondiale en 2008, pour couronner sa carrière.