L'affaire Boutin met la droite dans le pétrin
Ainsi du ministre du Travail Eric Woerth, qui envisage de «rendre non cumulable» la retraite de parlementaire et une rémunération liée à une fonction publique, et va demander à Christine Boutin de renoncer au cumul de ses deux revenus. «Je vais demander à Christine Boutin de prendre en compte cette polémique qui ne doit pas durer, pour renoncer à la partie qui dépasse les 9.500 euros, c'est-à-dire de renoncer au cumul entre sa pension de retraite et la rémunération qu'elle a avec sa mission», a-t-il expliqué sur Europe 1. Le ministre réfléchit aussi à «rendre rendre non cumulable la retraite de parlementaire et une rémunération publique, liée à une fonction publique. Ca c'est aujourd'hui légal, nous pouvons le rendre illégal, et nous pouvons l'empêcher». «Publions la liste des personnalités». En attendant que le cumul soit rendu illégal, le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) a indiqué à l'AFP avoir téléphoné à Christine Boutin pour lui conseiller de renoncer d'elle-même à sa retraite d'ex-députée pendant la durée de sa mission pour l'Elysée. Soutien mesuré également de la part de Valérie Pécresse, qui propose que soit publiée la liste des personnalités ayant reçu une mission du gouvernement, et les modalités financières de ces travaux. «Publions la liste des personnalités à qui on confie des missions, publions aussi les avantages qu'on leur donne», suggère la ministre de l'Enseignement supérieur.(liberation)
Christine Boutin doit renoncer au cumul de ses rémunérations, selon Woerth
Conscient du remous causé par les révélations du Canard Enchainé sur la mission à 9 500 euros mensuels de Christine Boutin, Eric Woerth a tranché. 'Je vais demander à Christine Boutin de prendre en compte cette polémique qui ne doit pas durer, pour renoncer à la part qui dépasse les 9 500 euros, c'est-à-dire de renoncer au cumul entre sa pension de retraite et la rémunération qu'elle a avec sa mission', a-t-il expliqué, jeudi 10 juin, sur Europe 1. Le ministre réfléchit aussi à 'rendre non cumulable la retraite de parlementaire avec une rémunération publique, liée à une fonction publique. Ça c'est aujourd'hui légal, nous pouvons le rendre illégal, et nous pouvons l'empêcher'. Le ministre a précisé qu'il devait rencontrer dans la journée les présidents de l'Assemblée et du Sénat, pour reparler de la retraite des parlementaires, et qu'ils 'discuteraient de tout ça'. De son côté, Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale, a annoncé qu'il partageait la démarche d'Eric Woerth et qu'il avait lui-même conseillé mercredi par téléphone à Mme Boutin de 'suspendre' le versement de sa retraite d'ex-députée des Yvelines pendant sa mission. 'Christine Boutin est une femme honnête, et une femme sérieuse', a déclaré M. Woerth, précisant qu'elle travaillait et était rémunérée 'depuis le mois de janvier' pour cette mission qui lui a été 'confiée par l'Elysée'. 'Elle travaille sur une mission qui est importante, sur l'impact de la mondialisation sur les politiques sociales', a-t-il insisté, affirmant que ce n'était 'pas une mission bidon', mais 'une vraie mission sur un vrai sujet qui se pose.(lemonde)
Ainsi du ministre du Travail Eric Woerth, qui envisage de «rendre non cumulable» la retraite de parlementaire et une rémunération liée à une fonction publique, et va demander à Christine Boutin de renoncer au cumul de ses deux revenus. «Je vais demander à Christine Boutin de prendre en compte cette polémique qui ne doit pas durer, pour renoncer à la partie qui dépasse les 9.500 euros, c'est-à-dire de renoncer au cumul entre sa pension de retraite et la rémunération qu'elle a avec sa mission», a-t-il expliqué sur Europe 1. Le ministre réfléchit aussi à «rendre rendre non cumulable la retraite de parlementaire et une rémunération publique, liée à une fonction publique. Ca c'est aujourd'hui légal, nous pouvons le rendre illégal, et nous pouvons l'empêcher». «Publions la liste des personnalités». En attendant que le cumul soit rendu illégal, le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) a indiqué à l'AFP avoir téléphoné à Christine Boutin pour lui conseiller de renoncer d'elle-même à sa retraite d'ex-députée pendant la durée de sa mission pour l'Elysée. Soutien mesuré également de la part de Valérie Pécresse, qui propose que soit publiée la liste des personnalités ayant reçu une mission du gouvernement, et les modalités financières de ces travaux. «Publions la liste des personnalités à qui on confie des missions, publions aussi les avantages qu'on leur donne», suggère la ministre de l'Enseignement supérieur.(liberation)
Christine Boutin doit renoncer au cumul de ses rémunérations, selon Woerth
Conscient du remous causé par les révélations du Canard Enchainé sur la mission à 9 500 euros mensuels de Christine Boutin, Eric Woerth a tranché. 'Je vais demander à Christine Boutin de prendre en compte cette polémique qui ne doit pas durer, pour renoncer à la part qui dépasse les 9 500 euros, c'est-à-dire de renoncer au cumul entre sa pension de retraite et la rémunération qu'elle a avec sa mission', a-t-il expliqué, jeudi 10 juin, sur Europe 1. Le ministre réfléchit aussi à 'rendre non cumulable la retraite de parlementaire avec une rémunération publique, liée à une fonction publique. Ça c'est aujourd'hui légal, nous pouvons le rendre illégal, et nous pouvons l'empêcher'. Le ministre a précisé qu'il devait rencontrer dans la journée les présidents de l'Assemblée et du Sénat, pour reparler de la retraite des parlementaires, et qu'ils 'discuteraient de tout ça'. De son côté, Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale, a annoncé qu'il partageait la démarche d'Eric Woerth et qu'il avait lui-même conseillé mercredi par téléphone à Mme Boutin de 'suspendre' le versement de sa retraite d'ex-députée des Yvelines pendant sa mission. 'Christine Boutin est une femme honnête, et une femme sérieuse', a déclaré M. Woerth, précisant qu'elle travaillait et était rémunérée 'depuis le mois de janvier' pour cette mission qui lui a été 'confiée par l'Elysée'. 'Elle travaille sur une mission qui est importante, sur l'impact de la mondialisation sur les politiques sociales', a-t-il insisté, affirmant que ce n'était 'pas une mission bidon', mais 'une vraie mission sur un vrai sujet qui se pose.(lemonde)