Blogging en Provence PACA

Pour le savoir, il faut arpenter le web en ses ruelles sinueuses et prendre le risque que les résultats Google d’aujourd’hui ne soient pas ceux de demain. A tout seigneur tout honneur, commençons par Istres puisque c’est à partir de cette ville qu’est dirigée la rédaction du premier magazine web de Provence. Ci-dessous, quelques chiffres et quelques liens qui vous en diront plus qu’un argumentaire qui consisterait à écrire «porte» sur une porte :
«Blog de Provence» affiche sur le Web Francophone Mondial 1 999 000 sites ou liens, les résultats pour «Blogs Istres» sont de 415 000 liens. Ce n’est pas si mal lorsqu’on note que Martigues, ville à population équivalente, n’offre pour réponse que de 210 000 liens ;
«Editoweb Istres» affichant quant à lui 69 000 résultats. Pourtant, et depuis la fermeture à Istres du Media Site au C EC Les Heures Claires, Martigues met à la disposition des internautes une infrastructure et un accueil supérieurs.

Je vous le donne en mille. Vous voulez vraiment le savoir ? Vous avez deviné. La requête Web «F Bernardini Istres» propose 56 600 liens, alors que Nicole Joulia Maire d'Istres se contente de 37 800 réponses. Nicolas Maury, étant en sa qualité de Blog Master Editoweb, hors classement.
Guy Queytan, pourtant l’un des plus anciens bloggers d’Istres, affiche quant à lui 28 000 liens. Alors que Joseph Scognamiglio,
récemment élu Adjoint au Maire d’Istres, assure à son blog 15000 liens.
Ce n’est donc pas un hasard si le Blog de François Bernardini se pavane tranquillement à la première page de Google Istres.

Faut-il en conclure que la ville d’Istres est une capitale du blogging ? La réponse est politique, elle ne nous appartient pas.
Pour l’heure, peut-être doit-on se contenter de citer ci-dessous Wikipedia, l’encyclopédie libre:

« Que prétend regrouper le terme blog ? Un journal intime anonyme, les œuvres d'un dessinateur, l'opinion d'une journaliste, le carnet de bord d'un photographe, des satires d'hommes politiques, les vidéos d'une classe de collège, un roman en construction, les anecdotes quotidiennes d'une mère de famille, etc.
Le concept blog est assez vague pour autoriser toutes ces utilisations. Le phénomène blog connaît son succès grâce à une grande facilité de publication, une grande liberté éditoriale et une grande capacité d'interaction en temps réel avec le lectorat.
Bien que la plupart des blogueurs hésitent à donner une définition claire de leurs intentions, la majorité des blogs s'utilise à des fins d'autoreprésentation, et la plupart se forment autour des affects et des idées propres à leur(s) auteur(s). C'est pour cette raison que la presse et l'opinion populaire sont parfois amenées à fustiger l'égocentrisme des blogs..."

Aussi large qu’elle soit, cette définition met le doigt sur la plaie béante d’un blogging relativement instrumentalisable et en recherche permanente d’une existence qui serait le fruit d’une symbiose avec la presse traditionnelle papier. De ce point de vue, il faut s’attendre à un conflit entre une presse web le plus souvent ghettoïsée - du fait même de la difficulté à la canaliser - et une presse quotidienne « papier » sous perfusion financière de l’Etat et le plus souvent inféodée au gré des aléas électoraux..
Les collectivités locales – non pas en termes d’aide financière mais en aidant au paramétrage des projets internet et à la création d’emplois et d’entreprises web - sont appelées à choisir entre une presse écrite de proximité à la durée de vie plus qu’éphémère et une blogosphère en devenir. Malgré les contentieux d’Istres avec le SAN ouest Provence, cette politique est possible et serait même fédératrice. Alors oui, Istres peut devenir la capitale du blogging, la preuve en est : les 7 emplois créés par Editoweb Magazine