Commerces et services
13/05/2021 14:28

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Le monde du travail est, en cette période, composite, et il est possible de noter deux divergences sur lesquelles il est intéressant de mener des études approfondies.
JEUNES TRAVAILLEURS

D'une part, de nombreux jeunes se retrouvent dans des activités totalement différentes de celles envisagées par leur scolarité, souvent en raison de la crise des secteurs dans lesquels ils auraient souhaité travailler. Il suffit de penser à ceux qui ont étudié l'orfèvrerie ou la technologie dentaire et qui, après diverses recherches, finissent par travailler comme magasiniers dans des coopératives. Mais de nombreux diplômés, même s'ils ont obtenu leur master, ne trouvent pas d'opportunités d'emploi adéquates et se tournent vers des travaux de bureau pour lesquels leur formation est totalement inutile et sans intérêt.
LES TRAVAILLEURS ÂGÉS

D'autre part, de nombreux travailleurs, ayant une grande ancienneté en termes d'âge et de fonctions, ont chaque jour plus de difficultés à accomplir leurs tâches, en raison du vieillissement biologique qui les rend moins aptes à faire face aux besoins de l'activité professionnelle.
On pense au monde de la construction, de l'ingénierie et des hôpitaux, où des dénominateurs communs, comme la manipulation de charges (dans ce dernier cas, les "patients"), sont affectés par des capacités fonctionnelles réduites et les conséquences de l'avancée en âge. Il en résulte un cadre d'inconfort social et individuel qui entraîne des difficultés de grande ampleur dans la gestion de la vie sociale et la planification.
En conséquence, certaines personnes seront incapables de donner le meilleur d'elles-mêmes, considérant consciemment ou inconsciemment l'activité qu'elles exercent comme une mortification, tandis que d'autres auront tendance à rendre l'entreprise responsable de leurs difficultés, en essayant de se tailler une position privilégiée au sein de l'activité professionnelle qui les dispensera des tâches les plus pénibles.

Et encore, comme il y a un manque de satisfaction économique et que les entreprises sont encore plus rigides, pour des raisons de congruence économique, le circuit est exacerbé par une production progressive de certificats médicaux, impliquant le médecin dans une boucle dont il n'a aucune responsabilité. Ni les structures législatives ni les structures d'inspection ne semblent comprendre ou lire cette situation, qui devient de plus en plus embarrassante.

Le retard des retraites en est un exemple, tout comme la croyance - sur la vague du "post hoc propter hoc" - que toutes les responsabilités sont imputables à l'entreprise, comme si cette dernière devait également assumer la responsabilité du vieillissement biologique. A cela correspond une difficulté croissante de la part des médecins généralistes (dits médecins de famille) à prescrire des examens approfondis, facilitant de fait la prise en charge de la situation rapportée et sa transposition en certificat limitatif.
LE RÔLE DU MÉDECIN COMPÉTENT

Combien étroites semblent au médecin compétent les règles détaillées qui régissent servilement son activité lorsqu'il est confronté à une réalité qui, à bien des égards, lui interdit toute capacité ou possibilité de décision ou de gestion efficace...
Et combien l'activité médicale devient vide en l'absence d'évaluations adéquates, obligeant le médecin à confier le jugement à l'examen - qui, face à l'exhaustivité de l'imagerie diagnostique et à la réduction des capacités sémiotiques adéquates - devient souvent une répétition de liturgies qui n'aboutissent à rien. Mais d'autres nuages se profilent à l'horizon.

A voir : https://medical-work.ch/

josie bonet



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