Aung San Suu Kyi témoignera mardi, a annoncé un de ses avocats, Nyan Win. Il a précisé que les défenseurs de la prix Nobel de la paix était mécontents de ne pas avoir eu assez de temps pour consulter leur cliente concernant la déposition qu'elle doit faire.
Les observateurs s'attendent très largement à ce que Suu Kyi soit reconnue coupable d'avoir illégalement hébergé un ressortissant américain. Ce dernier avait réussi à traverser à la nage le lac situé près de la résidence sous haute surveillance de la prix Nobel de la paix, âgée de 63 ans. Elle encourt une peine de cinq ans d'emprisonnement.
Quatre ou cinq témoins de la défense ainsi que des représentants du ministère public devaient être entendus lundi dans l'enceinte de la prison d'Insein à Rangoon, selon Nyan Win, qui est aussi un porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d'Aung San Suu Kyi.
Déjà l'objet de très nombreuses critiques des pays occidentaux, la junte militaire s'en est violemment pris à la Thaïlande voisine, membre comme la Birmanie de l'Association des pays du Sud-Est asiatique (ASEAN) pour avoir violé le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des dix pays membres de l'organisation régionale.
La Thaïlande, qui exerce actuellement la présidence tournante de l'ASEAN, avait exprimé une "grave inquiétude" face à ce procès, expliquant que "l'honneur et la crédibilité du gouvernement birman sont en jeu".
Lundi, la junte a publié une déclaration qui "note avec tristesse que la Thaïlande a échoué dans sa mission de préserver la dignité de l'ASEAN, la dignité du Myanmar (ex-Birmanie, NDLR) et la dignité de la Thaïlande".
Vendredi, au cinquième jour du procès, la junte militaire birmane avait accusé les forces antigouvernementales d'avoir orchestré la visite interdite d'un ressortissant américain dans la demeure de l'opposante Aung San Suu Kyi afin d'embarrasser le gouvernement et d'aggraver ses relations avec l'Occident.
Aung San Suu Kyi a été maintenue en détention sans procès pendant 13 ans sur les 19 dernières années, et elle est accusée d'avoir violé les termes de sa détention.
Jeudi, après seulement une journée, la chape de plomb était retombée sur le procès de l'opposant après la décision de la junte birmane d'interdire à nouveau l'accès des diplomates et des journalistes à ce procès.
Aung San Suu Kyi aurait dû être libérée le 27 mai après six ans d'assignation à résidence, et les nouvelles accusations à son encontre sont considérées comme un prétexte pour continuer à la priver de liberté.
La junte est au pouvoir en Birmanie depuis 1962. Les dernières élections démocratiques remontent à 1990, mais la junte en a refusé les résultats après le raz-de-marée obtenu par la Ligue nationale pour la démocratie d'Aung San Suu Kyi.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Les observateurs s'attendent très largement à ce que Suu Kyi soit reconnue coupable d'avoir illégalement hébergé un ressortissant américain. Ce dernier avait réussi à traverser à la nage le lac situé près de la résidence sous haute surveillance de la prix Nobel de la paix, âgée de 63 ans. Elle encourt une peine de cinq ans d'emprisonnement.
Quatre ou cinq témoins de la défense ainsi que des représentants du ministère public devaient être entendus lundi dans l'enceinte de la prison d'Insein à Rangoon, selon Nyan Win, qui est aussi un porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d'Aung San Suu Kyi.
Déjà l'objet de très nombreuses critiques des pays occidentaux, la junte militaire s'en est violemment pris à la Thaïlande voisine, membre comme la Birmanie de l'Association des pays du Sud-Est asiatique (ASEAN) pour avoir violé le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des dix pays membres de l'organisation régionale.
La Thaïlande, qui exerce actuellement la présidence tournante de l'ASEAN, avait exprimé une "grave inquiétude" face à ce procès, expliquant que "l'honneur et la crédibilité du gouvernement birman sont en jeu".
Lundi, la junte a publié une déclaration qui "note avec tristesse que la Thaïlande a échoué dans sa mission de préserver la dignité de l'ASEAN, la dignité du Myanmar (ex-Birmanie, NDLR) et la dignité de la Thaïlande".
Vendredi, au cinquième jour du procès, la junte militaire birmane avait accusé les forces antigouvernementales d'avoir orchestré la visite interdite d'un ressortissant américain dans la demeure de l'opposante Aung San Suu Kyi afin d'embarrasser le gouvernement et d'aggraver ses relations avec l'Occident.
Aung San Suu Kyi a été maintenue en détention sans procès pendant 13 ans sur les 19 dernières années, et elle est accusée d'avoir violé les termes de sa détention.
Jeudi, après seulement une journée, la chape de plomb était retombée sur le procès de l'opposant après la décision de la junte birmane d'interdire à nouveau l'accès des diplomates et des journalistes à ce procès.
Aung San Suu Kyi aurait dû être libérée le 27 mai après six ans d'assignation à résidence, et les nouvelles accusations à son encontre sont considérées comme un prétexte pour continuer à la priver de liberté.
La junte est au pouvoir en Birmanie depuis 1962. Les dernières élections démocratiques remontent à 1990, mais la junte en a refusé les résultats après le raz-de-marée obtenu par la Ligue nationale pour la démocratie d'Aung San Suu Kyi.
Source: Associated Presse via Yahoo News