La dirigeante de l'opposition birmane est "totalement insatisfaite" de ce report de la dernière phase de la procédure, jugeant que cela "donne plus de temps à l'accusation pour préparer ses arguments", a expliqué un de ses avocats, Nyan Win. La suspension a en effet eu lieu après que la défense a rendu ses conclusions. Pour assurer l'équité, la pratique dans les situations normales veut que les deux parties présentent leurs conclusions le même jour.
Alors que le verdict est attendu le mois prochain, ce procès a suscité de vives condamnations au sein de la communauté internationale qui accuse la junte d'avoir cherché un prétexte pour prolonger la détention d'Aung San Suu Kyi à l'approche des élections prévues l'an prochain.
Jeudi encore, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a lié toute amélioration des relations américano-birmanes au sort d'Aung San Suu Kyi.
Des diplomates originaires de Grande-Bretagne, de France, d'Allemagne, de Norvège et d'Italie, ont été autorisés à assister aux débats de vendredi, pour la troisième fois au cours de ce procès se déroulant majoritairement à huis-clos.
Selon un diplomate s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, l'opposante avait l'air en forme. "Elle était bien, avait le moral. Elle a été vu plaisantant avec ses avocats", a précisé ce diplomate.
Jeudi à la veille de la reprise du procès, les avocats de la prix Nobel de la Paix avaient finalement été autorisés par la junte birmane à la rencontrer deux heures durant pour finaliser leur plaidoirie de 23 pages. Parmi ces avocats se trouve Nyan Win, qui est également porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti de Suu Kyi.
Aung San Suu Kyi, 64 ans, est détenue à la prison d'Insein, où se déroule également le procès, qui s'est ouvert le 18 mai. L'opposante, qui a passé près de 14 des 20 dernières années en résidence surveillée, risque cinq ans de prison si elle est reconnue coupable d'avoir violé les termes de son assignation à résidence à la suite de l'intrusion d'un Américain dans sa demeure début mai.
John Yettaw, 53 ans, dit avoir voulu la mettre en garde après avoir rêvé qu'elle serait assassinée. Il s'était introduit dans le complexe en traversant un lac à la nage et est resté deux jours chez elle avant de repartir. Il a été interpellé sur le chemin du retour. Deux femmes membres de la LND qui vivaient avec Aung San Suu Kyi sont également jugées pour les mêmes chefs que la prix Nobel de la paix.
Toutes deux témoigneront lundi, et l'avocat de John Yettaw sera lui aussi entendu.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Alors que le verdict est attendu le mois prochain, ce procès a suscité de vives condamnations au sein de la communauté internationale qui accuse la junte d'avoir cherché un prétexte pour prolonger la détention d'Aung San Suu Kyi à l'approche des élections prévues l'an prochain.
Jeudi encore, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a lié toute amélioration des relations américano-birmanes au sort d'Aung San Suu Kyi.
Des diplomates originaires de Grande-Bretagne, de France, d'Allemagne, de Norvège et d'Italie, ont été autorisés à assister aux débats de vendredi, pour la troisième fois au cours de ce procès se déroulant majoritairement à huis-clos.
Selon un diplomate s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, l'opposante avait l'air en forme. "Elle était bien, avait le moral. Elle a été vu plaisantant avec ses avocats", a précisé ce diplomate.
Jeudi à la veille de la reprise du procès, les avocats de la prix Nobel de la Paix avaient finalement été autorisés par la junte birmane à la rencontrer deux heures durant pour finaliser leur plaidoirie de 23 pages. Parmi ces avocats se trouve Nyan Win, qui est également porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti de Suu Kyi.
Aung San Suu Kyi, 64 ans, est détenue à la prison d'Insein, où se déroule également le procès, qui s'est ouvert le 18 mai. L'opposante, qui a passé près de 14 des 20 dernières années en résidence surveillée, risque cinq ans de prison si elle est reconnue coupable d'avoir violé les termes de son assignation à résidence à la suite de l'intrusion d'un Américain dans sa demeure début mai.
John Yettaw, 53 ans, dit avoir voulu la mettre en garde après avoir rêvé qu'elle serait assassinée. Il s'était introduit dans le complexe en traversant un lac à la nage et est resté deux jours chez elle avant de repartir. Il a été interpellé sur le chemin du retour. Deux femmes membres de la LND qui vivaient avec Aung San Suu Kyi sont également jugées pour les mêmes chefs que la prix Nobel de la paix.
Toutes deux témoigneront lundi, et l'avocat de John Yettaw sera lui aussi entendu.
Source: Associated Presse via Yahoo News