Besançon: quinze enfants retenus en otage dans une maternelle
Au moins 15 enfants étaient retenus en otage lundi matin dans une école maternelle de Besançon (Doubs), a-t-on appris de source policière et auprès de la mairie. Selon France Bleu Besançon, le preneur d'otages serait âgé de 17 ans et il serait entré dans l'établissement armé de deux sabres. Le GIPN, groupe de police d'élite, a été envoyé sur place. Interrogé par France Info, le directeur de cabinet du maire socialiste de Besançon, Jean-Louis Fousseret, a évoqué des "circonstances graves". Le Samu et les pompiers sont sur place, devant l'école Charles Fourier, située dans le quartier de Planoise, qui a été entièrement évacuée, a-t-il précisé. Les familles sont prises en charge par une cellule d'aide psychologique à mesure qu'elles arrivent, a ajouté le directeur de cabinet. (Reuters)
Nantes: la conductrice au niqab relaxée
La conductrice verbalisée parce qu'elle avait conduit voilée d'un niqab, provoquant un vif débat au moment de l'interdiction du voile intégral, a été relaxée lundi par le tribunal de police de Nantes. Sandrine Mouleres, 32 ans, compagne de Liès Hebbadj, un commerçant accusé de polygamie et de fraude aux allocations familiales, contestait une contravention de 22 euros dressée en avril dernier pour "circulation dans des conditions non aisées". Le tribunal a annulé le procès-verbal dressé par les policiers à l'encontre de cette jeune, qui est l'une des quatre compagnes du commerçant de Rezé (Loire-Atlantique) un temps menacé d'être déchu de sa nationalité française par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux en raison de sa "polygamie". La jeune femme avait médiatisé sa contravention alors que le gouvernement s'apprêtait à déposer son projet de loi sur l'interdiction du port du voile. Depuis, l'interdiction de la dissimulation du visage dans les espaces publics - et donc du port du niqab - a été votée par le Parlement. "On est dans un pays de libertés, tout ce qui n'est pas interdit est donc autorisé", a dit l'avocat de Sandrine Mouleres, qui n'a pas assisté au délibéré du tribunal de police. "Cela veut dire qu'on peut conduire aujourd'hui avec un niqab", a ajouté Jean-Michel Pollono. "Il n'y a aucune dangerosité, à partir du moment où ce que porte le conducteur ne gêne pas sa visibilité. Or, un niqab bouge avec la tête." (Reuters)
Eric Woerth affiche ses ambitions avant son retour à l'Assemblée
Mis en cause dans l'affaire Bettencourt et dans la vente de l'hippodrome de Compiègne, l'ancien ministre du Travail, Eric Woerth, espère retrouver des "responsabilités nationales" après son départ du gouvernement. Le maire de Compiègne doit retrouver son siège de député de l'Oise à l'Assemblée nationale mardi. Il assistera dans la matinée à la réunion du groupe UMP. "J'ai beaucoup d'opiniâtreté. Même si je décroche un peu aujourd'hui pour rendre les choses plus sereines, je ne suis pas mort", prévient-il dans un entretien publié lundi par Le Parisien. A l'avenir, "j'espère retrouver des responsabilités nationales", ajoute sans plus de précision l'ancien trésorier de l'UMP, contraint de quitter ses fonctions sur fond de soupçons de conflit d'intérêts cet été. Dans la perspective de la prochaine présidentielle, il explique vouloir réfléchir à "comment réformer ce qui est nécessaire sans créer de sentiment d'injustice comme ça a pu être le cas pour la réforme des retraites", qu'il a conduite jusqu'à sa sortie du gouvernement, lors du remaniement du 14 novembre. "Je serais resté avec plaisir mais je n'ai pas été poussé dehors et je ne suis pas aigri", dit Eric Woerth. (Reuters)
Marseille: la justice ouvre une enquête sur un vaste chantage immobilier
Une information judiciaire pour "faux, usage de faux en écritures privées, escroquerie en bande organisée et tentative d'escroquerie au jugement" a été ouverte le mois dernier par le parquet de Marseille à la suite de soupçons de chantage financier sur fond de querelles immobilières dans le sud de la France, a-t-on appris lundi de source judiciaire, confirmant une information du quotidien "La Provence". L'enquête vise une société d'investissements et de promotion immobilière Azur Promotel, installée à Marseille. Le promoteur Kaufman et Broad a porté plainte en septembre, s'estimant victime de pratiques déloyales de son ex-associé après un différend initial portant sur sept millions d'euros. Alors qu'il avait engagé des hypothèques judiciaires provisoires sur les biens de son ex-associé, il a découvert que le gérant de la société Azur Promotel, assisté de proches, avait engagé neuf recours administratifs, entre octobre 2009 et novembre 2010, contre des programmes immobiliers d'importance, afin de retarder considérablement les constructions. L'enquête a mis au jour une série de prête-noms, de faux et de recours abusifs, la plupart des plaignants n'ayant aucun intérêt à agir, la technique du "copié-collé" ayant été largement utilisée, précise-t-on de source proche du dossier. (AP)
Christine Lagarde table sur une croissance 2010 de plus de 1,6%
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a dit espérer lundi que la croissance française serait de l'ordre d'un "gros 1,6%" du PIB en 2010. Le gouvernement avait bâti le budget 2010 sur une prévision de croissance de 1,4% de l'économie française, un chiffre qui a été relevé à 1,6% en septembre. "J'ai bon espoir qu'on fera un gros 1,6", a dit Christine Lagarde sur RMC et BFM TV. Interrogée sur la possibilité d'atteindre 1,7% du PIB, elle a estimé qu'il y avait encore "trop d'aléas" pour pouvoir se prononcer. "Ce serait une très belle surprise de fin d'année, il faut attendre un peu", a-t-elle fait valoir. (Reuters)
Marine Le Pen incite la droite à durcir le ton
La droite traditionnelle est consciente du danger que représente pour elle la montée en puissance de Marine Le Pen et pourrait riposter en occupant plus fermement le terrain sur les thèmes de prédilection du Front national que sont l'insécurité et l'immigration. La dernière sortie médiatique en date de la vice-présidente du FN, qui a comparé vendredi à Lyon les "prières de rue" des musulmans à l'Occupation, n'a pas tardé à susciter des réactions dans la majorité, notamment dans les rangs de l'UMP. Après avoir paru vouloir rendre sa formation plus présentable, la numéro deux du FN, bien placée pour prendre en janvier la tête du parti avant de se lancer dans la course à la présidentielle de 2012, semble soucieuse désormais de se rapprocher des thèses défendues depuis toujours par son père. "Je suis très surpris de l'étonnement de certains", a déclaré dimanche Brice Hortefeux sur i>Télé et France Inter. "Il s'agit en réalité de propos très classiques tenus par son père. Elle s'inscrit dans la filiation." Le ministre de l'Intérieur a ajouté "ne pas partager du tout" les propos de Marine Le Pen et a appelé à la vigilance sur "des idées qui peuvent se banaliser". L'offensive de Marine Le Pen était ce week-end au coeur des débats lors du conseil national de l'UMP et Jean-François Copé a clairement appelé la droite à en tenir compte. (Reuters)
Le gouvernement demande un contrôle des tapis-puzzle
Frédéric Lefebvre, secrétaire d'État chargé de la consommation, a demandé à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de contrôler la toxicité des tapis-puzzle en mousse destinés aux enfants et commercialisés en France. Ces tapis viennent d'être retirés de la vente en Belgique suite à des analyses constatant un taux trop élevé de particules nocives et notamment de formamide, un solvant chimique utilisé dans l'industrie. Frédéric Lefebvre a demandé à son homologue belge de lui communiquer les analyses scientifiques en sa possession, annonce le secrétariat d'Etat à la consommation dans un communiqué. (Reuters)
Une mère soupçonnée du meurtre de sa fille de trois ans
Une information judiciaire pour tentative de meurtre, assassinat et actes de torture a été ouverte par le parquet d'Orléans à l'encontre d'une mère soupçonnée d'avoir tué sa fille de trois ans, a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Le parquet d'Orléans demande également le placement en détention de la mère, une femme de 35 ans qui connaîtrait de graves problèmes psychologiques doublés d'une dépendance à l'alcool. Les experts n'ont pas décelé d'abolition ni d'altération du discernement de la mère au moment des faits, ajoute-on de même source. "Ce sont des faits d'une gravité absolue", a déclaré Franck Rastoul, procureur de la République d'Orléans, lors d'un point presse. "Nous avons décidé d'ouvrir une information judiciaire sous deux qualifications: tentative de meurtre sur mineur de (moins de) 15 ans et descendant en ligne directe, et pour assassinat précédé ou accompagné de torture ou d'actes de barbarie", a-t-il précisé. Une autopsie doit déterminer les circonstances exactes de la mort de la fillette. "L'état du corps va certainement compliquer les recherches", a prévenu le procureur. La mère de famille, conseillère d'éducation mariée et sans antécédents judiciaires, risque la réclusion criminelle à perpétuité. Vendredi soir, les secours sont intervenus pour un véhicule en flammes sur la commune de Gien (Loiret). Ils ont retrouvé au sol la conductrice blessée et, dans le coffre, sa fille de trois ans carbonisée. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Au moins 15 enfants étaient retenus en otage lundi matin dans une école maternelle de Besançon (Doubs), a-t-on appris de source policière et auprès de la mairie. Selon France Bleu Besançon, le preneur d'otages serait âgé de 17 ans et il serait entré dans l'établissement armé de deux sabres. Le GIPN, groupe de police d'élite, a été envoyé sur place. Interrogé par France Info, le directeur de cabinet du maire socialiste de Besançon, Jean-Louis Fousseret, a évoqué des "circonstances graves". Le Samu et les pompiers sont sur place, devant l'école Charles Fourier, située dans le quartier de Planoise, qui a été entièrement évacuée, a-t-il précisé. Les familles sont prises en charge par une cellule d'aide psychologique à mesure qu'elles arrivent, a ajouté le directeur de cabinet. (Reuters)
Nantes: la conductrice au niqab relaxée
La conductrice verbalisée parce qu'elle avait conduit voilée d'un niqab, provoquant un vif débat au moment de l'interdiction du voile intégral, a été relaxée lundi par le tribunal de police de Nantes. Sandrine Mouleres, 32 ans, compagne de Liès Hebbadj, un commerçant accusé de polygamie et de fraude aux allocations familiales, contestait une contravention de 22 euros dressée en avril dernier pour "circulation dans des conditions non aisées". Le tribunal a annulé le procès-verbal dressé par les policiers à l'encontre de cette jeune, qui est l'une des quatre compagnes du commerçant de Rezé (Loire-Atlantique) un temps menacé d'être déchu de sa nationalité française par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux en raison de sa "polygamie". La jeune femme avait médiatisé sa contravention alors que le gouvernement s'apprêtait à déposer son projet de loi sur l'interdiction du port du voile. Depuis, l'interdiction de la dissimulation du visage dans les espaces publics - et donc du port du niqab - a été votée par le Parlement. "On est dans un pays de libertés, tout ce qui n'est pas interdit est donc autorisé", a dit l'avocat de Sandrine Mouleres, qui n'a pas assisté au délibéré du tribunal de police. "Cela veut dire qu'on peut conduire aujourd'hui avec un niqab", a ajouté Jean-Michel Pollono. "Il n'y a aucune dangerosité, à partir du moment où ce que porte le conducteur ne gêne pas sa visibilité. Or, un niqab bouge avec la tête." (Reuters)
Eric Woerth affiche ses ambitions avant son retour à l'Assemblée
Mis en cause dans l'affaire Bettencourt et dans la vente de l'hippodrome de Compiègne, l'ancien ministre du Travail, Eric Woerth, espère retrouver des "responsabilités nationales" après son départ du gouvernement. Le maire de Compiègne doit retrouver son siège de député de l'Oise à l'Assemblée nationale mardi. Il assistera dans la matinée à la réunion du groupe UMP. "J'ai beaucoup d'opiniâtreté. Même si je décroche un peu aujourd'hui pour rendre les choses plus sereines, je ne suis pas mort", prévient-il dans un entretien publié lundi par Le Parisien. A l'avenir, "j'espère retrouver des responsabilités nationales", ajoute sans plus de précision l'ancien trésorier de l'UMP, contraint de quitter ses fonctions sur fond de soupçons de conflit d'intérêts cet été. Dans la perspective de la prochaine présidentielle, il explique vouloir réfléchir à "comment réformer ce qui est nécessaire sans créer de sentiment d'injustice comme ça a pu être le cas pour la réforme des retraites", qu'il a conduite jusqu'à sa sortie du gouvernement, lors du remaniement du 14 novembre. "Je serais resté avec plaisir mais je n'ai pas été poussé dehors et je ne suis pas aigri", dit Eric Woerth. (Reuters)
Marseille: la justice ouvre une enquête sur un vaste chantage immobilier
Une information judiciaire pour "faux, usage de faux en écritures privées, escroquerie en bande organisée et tentative d'escroquerie au jugement" a été ouverte le mois dernier par le parquet de Marseille à la suite de soupçons de chantage financier sur fond de querelles immobilières dans le sud de la France, a-t-on appris lundi de source judiciaire, confirmant une information du quotidien "La Provence". L'enquête vise une société d'investissements et de promotion immobilière Azur Promotel, installée à Marseille. Le promoteur Kaufman et Broad a porté plainte en septembre, s'estimant victime de pratiques déloyales de son ex-associé après un différend initial portant sur sept millions d'euros. Alors qu'il avait engagé des hypothèques judiciaires provisoires sur les biens de son ex-associé, il a découvert que le gérant de la société Azur Promotel, assisté de proches, avait engagé neuf recours administratifs, entre octobre 2009 et novembre 2010, contre des programmes immobiliers d'importance, afin de retarder considérablement les constructions. L'enquête a mis au jour une série de prête-noms, de faux et de recours abusifs, la plupart des plaignants n'ayant aucun intérêt à agir, la technique du "copié-collé" ayant été largement utilisée, précise-t-on de source proche du dossier. (AP)
Christine Lagarde table sur une croissance 2010 de plus de 1,6%
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a dit espérer lundi que la croissance française serait de l'ordre d'un "gros 1,6%" du PIB en 2010. Le gouvernement avait bâti le budget 2010 sur une prévision de croissance de 1,4% de l'économie française, un chiffre qui a été relevé à 1,6% en septembre. "J'ai bon espoir qu'on fera un gros 1,6", a dit Christine Lagarde sur RMC et BFM TV. Interrogée sur la possibilité d'atteindre 1,7% du PIB, elle a estimé qu'il y avait encore "trop d'aléas" pour pouvoir se prononcer. "Ce serait une très belle surprise de fin d'année, il faut attendre un peu", a-t-elle fait valoir. (Reuters)
Marine Le Pen incite la droite à durcir le ton
La droite traditionnelle est consciente du danger que représente pour elle la montée en puissance de Marine Le Pen et pourrait riposter en occupant plus fermement le terrain sur les thèmes de prédilection du Front national que sont l'insécurité et l'immigration. La dernière sortie médiatique en date de la vice-présidente du FN, qui a comparé vendredi à Lyon les "prières de rue" des musulmans à l'Occupation, n'a pas tardé à susciter des réactions dans la majorité, notamment dans les rangs de l'UMP. Après avoir paru vouloir rendre sa formation plus présentable, la numéro deux du FN, bien placée pour prendre en janvier la tête du parti avant de se lancer dans la course à la présidentielle de 2012, semble soucieuse désormais de se rapprocher des thèses défendues depuis toujours par son père. "Je suis très surpris de l'étonnement de certains", a déclaré dimanche Brice Hortefeux sur i>Télé et France Inter. "Il s'agit en réalité de propos très classiques tenus par son père. Elle s'inscrit dans la filiation." Le ministre de l'Intérieur a ajouté "ne pas partager du tout" les propos de Marine Le Pen et a appelé à la vigilance sur "des idées qui peuvent se banaliser". L'offensive de Marine Le Pen était ce week-end au coeur des débats lors du conseil national de l'UMP et Jean-François Copé a clairement appelé la droite à en tenir compte. (Reuters)
Le gouvernement demande un contrôle des tapis-puzzle
Frédéric Lefebvre, secrétaire d'État chargé de la consommation, a demandé à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de contrôler la toxicité des tapis-puzzle en mousse destinés aux enfants et commercialisés en France. Ces tapis viennent d'être retirés de la vente en Belgique suite à des analyses constatant un taux trop élevé de particules nocives et notamment de formamide, un solvant chimique utilisé dans l'industrie. Frédéric Lefebvre a demandé à son homologue belge de lui communiquer les analyses scientifiques en sa possession, annonce le secrétariat d'Etat à la consommation dans un communiqué. (Reuters)
Une mère soupçonnée du meurtre de sa fille de trois ans
Une information judiciaire pour tentative de meurtre, assassinat et actes de torture a été ouverte par le parquet d'Orléans à l'encontre d'une mère soupçonnée d'avoir tué sa fille de trois ans, a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Le parquet d'Orléans demande également le placement en détention de la mère, une femme de 35 ans qui connaîtrait de graves problèmes psychologiques doublés d'une dépendance à l'alcool. Les experts n'ont pas décelé d'abolition ni d'altération du discernement de la mère au moment des faits, ajoute-on de même source. "Ce sont des faits d'une gravité absolue", a déclaré Franck Rastoul, procureur de la République d'Orléans, lors d'un point presse. "Nous avons décidé d'ouvrir une information judiciaire sous deux qualifications: tentative de meurtre sur mineur de (moins de) 15 ans et descendant en ligne directe, et pour assassinat précédé ou accompagné de torture ou d'actes de barbarie", a-t-il précisé. Une autopsie doit déterminer les circonstances exactes de la mort de la fillette. "L'état du corps va certainement compliquer les recherches", a prévenu le procureur. La mère de famille, conseillère d'éducation mariée et sans antécédents judiciaires, risque la réclusion criminelle à perpétuité. Vendredi soir, les secours sont intervenus pour un véhicule en flammes sur la commune de Gien (Loiret). Ils ont retrouvé au sol la conductrice blessée et, dans le coffre, sa fille de trois ans carbonisée. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités