"Il ne faut pas faire de faux procès. Lisez le discours du président. Constatez ce qu'en dit la presse américaine", a déclaré M. Kouchner aux députés lors de l'examen du budget de son ministère.
"Nous ne sommes pas alignés, je le maintiens", a-t-il dit, ajoutant : "Le multilatéralisme est toujours notre credo".
Pour le ministre, "l'accueil du peuple américain, aussi bien des républicains que des démocrates dans ce Congrès assez spectaculaire, n'était pas celui d'un pays aligné sur les Etats-Unis".
"Lorsqu'on a développé l'idée d'une défense européenne comme condition, comme présupposé, à une réorientation de l'OTAN, c'était très clair", a-t-il fait valoir, répondant notamment aux critiques du député socialiste Pierre Moscovici.
De même, lorsque M. Sarkozy "a dit très fortement ce qu'il pensait, à propos du changement du climat, de la position américaine, tous les démocrates se sont levés comme un seul homme, certains républicains sont restés assis", a-t-il fait remarquer. "Lorsqu'il a dit alliés oui, mais pas alignés, c'était clair".
M. Sarkozy a tourné la page de la brouille franco-américaine mercredi devant le Congrès américain, apportant des gages concrets à son homologue américain George W. Bush sur le Pakistan, le dossier nucléaire iranien et l'Afghanistan.
Il y a "une confiance retrouvée, mais un soutien critique", a assuré le ministre des Affaires étrangères.
Il a reconnu que "le mot Irak n'a pas été prononcé" par M. Sarkozy dans son discours, mais a jugé cela "quand même un peu normal", sans davantage de précisions.
La France avait pris en 2003 la tête du front du refus à la guerre en Irak déclenchée par le président Bush, ce qui avait provoqué des tensions très fortes entre les deux pays.
Source: EDICOM
"Nous ne sommes pas alignés, je le maintiens", a-t-il dit, ajoutant : "Le multilatéralisme est toujours notre credo".
Pour le ministre, "l'accueil du peuple américain, aussi bien des républicains que des démocrates dans ce Congrès assez spectaculaire, n'était pas celui d'un pays aligné sur les Etats-Unis".
"Lorsqu'on a développé l'idée d'une défense européenne comme condition, comme présupposé, à une réorientation de l'OTAN, c'était très clair", a-t-il fait valoir, répondant notamment aux critiques du député socialiste Pierre Moscovici.
De même, lorsque M. Sarkozy "a dit très fortement ce qu'il pensait, à propos du changement du climat, de la position américaine, tous les démocrates se sont levés comme un seul homme, certains républicains sont restés assis", a-t-il fait remarquer. "Lorsqu'il a dit alliés oui, mais pas alignés, c'était clair".
M. Sarkozy a tourné la page de la brouille franco-américaine mercredi devant le Congrès américain, apportant des gages concrets à son homologue américain George W. Bush sur le Pakistan, le dossier nucléaire iranien et l'Afghanistan.
Il y a "une confiance retrouvée, mais un soutien critique", a assuré le ministre des Affaires étrangères.
Il a reconnu que "le mot Irak n'a pas été prononcé" par M. Sarkozy dans son discours, mais a jugé cela "quand même un peu normal", sans davantage de précisions.
La France avait pris en 2003 la tête du front du refus à la guerre en Irak déclenchée par le président Bush, ce qui avait provoqué des tensions très fortes entre les deux pays.
Source: EDICOM