Ben Ali aurait été hospitalisé dans un état grave
L'ancien président tunisien Zine ben Ali, exilé à Djeddah depuis son renversement le 14 janvier par un soulèvement populaire, se trouve hospitalisé dans un état grave en Arabie saoudite, a rapporté jeudi une source saoudienne.
Les partisans de Mouammar Kadhafi manifestent à leur tour
Des opposants à Mouammar Kadhafi lancent un appel à manifester en Libye ce jeudi, qu'ils ont proclamé "jour de colère", dans l'espoir d'imiter les soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte, deux pays voisins.
Pour contrer cette initiative, plusieurs centaines de partisans du pouvoir se sont rassemblés à Tripoli sur la place Verte, près de l'ancienne médina, la vieille ville. Ils scandaient des slogans "Nous défendons Kadhafi et la révolution !", "La révolution continue !".
Rue Omar al Mokhtar, principale artère de la capitale, la circulation était normale. Banques et commerces étaient ouverts et on ne remarquait pas une présence accrue de forces de sécurité.
Heurts au Yémen entre partisans et adversaires du pouvoir
Au septième jour de manifestations au Yémen contre le président Ali Abdallah Saleh, de violents affrontements ont éclaté jeudi à Sanaa entre partisans et adversaires du gouvernement. Armés de poignards et de gourdins, quelque 800 partisans du président Saleh ont attaqué environ 1.500 opposants qui ont riposté en lançant des pierres. Quarante personnes au moins ont été blessées dans ces heurts qui ont débuté sur le campus de l'université avant de se propager dans les rues, a rapporté un correspondant de Reuters en se basant sur les chiffres fournis par les deux camps.
Bahreïn choisit la force face aux manifestants
La police de Bahreïn a démantelé par la force un campement de manifestants réclamant des changements politiques dans ce petit royaume du Golfe. L'intervention des forces de l'ordre dans la nuit de mercredi à jeudi dans le centre de la capitale, Manama, s'est soldée, selon le ministre de la Santé, Fayçal ibn Yaqoob al Hamer, par trois morts et 231 blessés. Trente-six d'entre eux sont toujours hospitalisés et un se trouve en soins intensifs. Le ministère de l'Intérieur a écrit sur Twitter que les forces de sécurité avaient "fait évacuer la place de la Perle". Une quarantaine de véhicules blindés y ont été déployés.
Deux morts et 47 blessés dans une manifestation au Kurdistan irakien
Selon une source médicale, deux personnes ont été tuées et 47 blessées par balle jeudi 17 février à Souleimaniyeh lorsque des manifestants ont tenté de prendre d'assaut le siège du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani. A l'appel de l'Organisation de défense des droits et de la liberté, près de trois mille personnes, en majorité des jeunes entre 16 et 30 ans, ont défilé en direction des sièges du PDK et de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK de Jalal Talabani), aux cris 'Gouvernement démission', 'Du travail pour les chômeurs', 'Les corrompus devant la justice'. Des manifestants ont alors jeté des pierres sur le bâtiment et lorsque certains ont tenté de prendre d'assaut le siège du PDK, des gardes ont tiré en l'air puis des membres de services de sécurité du PDK et de la police ont pris position dans la rue.
L'ancien président tunisien Zine ben Ali, exilé à Djeddah depuis son renversement le 14 janvier par un soulèvement populaire, se trouve hospitalisé dans un état grave en Arabie saoudite, a rapporté jeudi une source saoudienne.
Les partisans de Mouammar Kadhafi manifestent à leur tour
Des opposants à Mouammar Kadhafi lancent un appel à manifester en Libye ce jeudi, qu'ils ont proclamé "jour de colère", dans l'espoir d'imiter les soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte, deux pays voisins.
Pour contrer cette initiative, plusieurs centaines de partisans du pouvoir se sont rassemblés à Tripoli sur la place Verte, près de l'ancienne médina, la vieille ville. Ils scandaient des slogans "Nous défendons Kadhafi et la révolution !", "La révolution continue !".
Rue Omar al Mokhtar, principale artère de la capitale, la circulation était normale. Banques et commerces étaient ouverts et on ne remarquait pas une présence accrue de forces de sécurité.
Heurts au Yémen entre partisans et adversaires du pouvoir
Au septième jour de manifestations au Yémen contre le président Ali Abdallah Saleh, de violents affrontements ont éclaté jeudi à Sanaa entre partisans et adversaires du gouvernement. Armés de poignards et de gourdins, quelque 800 partisans du président Saleh ont attaqué environ 1.500 opposants qui ont riposté en lançant des pierres. Quarante personnes au moins ont été blessées dans ces heurts qui ont débuté sur le campus de l'université avant de se propager dans les rues, a rapporté un correspondant de Reuters en se basant sur les chiffres fournis par les deux camps.
Bahreïn choisit la force face aux manifestants
La police de Bahreïn a démantelé par la force un campement de manifestants réclamant des changements politiques dans ce petit royaume du Golfe. L'intervention des forces de l'ordre dans la nuit de mercredi à jeudi dans le centre de la capitale, Manama, s'est soldée, selon le ministre de la Santé, Fayçal ibn Yaqoob al Hamer, par trois morts et 231 blessés. Trente-six d'entre eux sont toujours hospitalisés et un se trouve en soins intensifs. Le ministère de l'Intérieur a écrit sur Twitter que les forces de sécurité avaient "fait évacuer la place de la Perle". Une quarantaine de véhicules blindés y ont été déployés.
Deux morts et 47 blessés dans une manifestation au Kurdistan irakien
Selon une source médicale, deux personnes ont été tuées et 47 blessées par balle jeudi 17 février à Souleimaniyeh lorsque des manifestants ont tenté de prendre d'assaut le siège du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani. A l'appel de l'Organisation de défense des droits et de la liberté, près de trois mille personnes, en majorité des jeunes entre 16 et 30 ans, ont défilé en direction des sièges du PDK et de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK de Jalal Talabani), aux cris 'Gouvernement démission', 'Du travail pour les chômeurs', 'Les corrompus devant la justice'. Des manifestants ont alors jeté des pierres sur le bâtiment et lorsque certains ont tenté de prendre d'assaut le siège du PDK, des gardes ont tiré en l'air puis des membres de services de sécurité du PDK et de la police ont pris position dans la rue.