Selon plusieurs participants, aucune avancée n'a été possible au cours de cette rencontre qui rassemblait, autour du Premier ministre Yves Leterme, les partis flamands et francophones de sa coalition.
Le conflit porte sur les droits des francophones dans la périphérie néerlandophone de Bruxelles, que les partis flamands veulent remettre en cause au nom de l'unification de leur territoire linguistique, en scindant l'arrondissement électoral bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV). Ils menacent d'adopter un projet de loi en ce sens jeudi à la Chambre des députés en séance plénière, ce qui serait vécu comme une provocation par les partis francophones et conduirait très probablement à leur départ du gouvernement dans la foulée.
Lundi soir lors de la réunion, une offre de compromis a été mise sur la table par les Libéraux flamands (Open VLD). Elle prévoyait que les Flamands renoncent à voter dans l'immédiat en échange notamment d'une déclaration de M. Leterme à la Chambre des députés s'engageant peu ou prou au nom de sa coalition à trouver une solution négociée d'ici au 15 juillet.
Une grande négociation sur l'autonomie régionale renforcée réclamée par les Flamands, majoritaires dans le pays, est de toute façon censée aboutir à cette date.
Mais cette formule a été rejetée par le propre parti chrétien-démocrate flamand (CVD) de M. Leterme, selon des participants. Ce qui une nouvelle fois illustre la pression croissante dont fait l'objet le Premier ministre dans son propre camp pour faire preuve de fermeté.
Mardi, les présidents de groupes politiques à la Chambre doivent se retrouver en fin de matinée pour fixer l'ordre du jour de la séance plénière de jeudi. S'ils mettent la question explosive des droits des francophones en périphérie de Bruxelles au programme des votes, les hostilités seront ouvertes.
Source: yahoo news
Le conflit porte sur les droits des francophones dans la périphérie néerlandophone de Bruxelles, que les partis flamands veulent remettre en cause au nom de l'unification de leur territoire linguistique, en scindant l'arrondissement électoral bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV). Ils menacent d'adopter un projet de loi en ce sens jeudi à la Chambre des députés en séance plénière, ce qui serait vécu comme une provocation par les partis francophones et conduirait très probablement à leur départ du gouvernement dans la foulée.
Lundi soir lors de la réunion, une offre de compromis a été mise sur la table par les Libéraux flamands (Open VLD). Elle prévoyait que les Flamands renoncent à voter dans l'immédiat en échange notamment d'une déclaration de M. Leterme à la Chambre des députés s'engageant peu ou prou au nom de sa coalition à trouver une solution négociée d'ici au 15 juillet.
Une grande négociation sur l'autonomie régionale renforcée réclamée par les Flamands, majoritaires dans le pays, est de toute façon censée aboutir à cette date.
Mais cette formule a été rejetée par le propre parti chrétien-démocrate flamand (CVD) de M. Leterme, selon des participants. Ce qui une nouvelle fois illustre la pression croissante dont fait l'objet le Premier ministre dans son propre camp pour faire preuve de fermeté.
Mardi, les présidents de groupes politiques à la Chambre doivent se retrouver en fin de matinée pour fixer l'ordre du jour de la séance plénière de jeudi. S'ils mettent la question explosive des droits des francophones en périphérie de Bruxelles au programme des votes, les hostilités seront ouvertes.
Source: yahoo news