Régulation des marchés financiers : il y a urgence selon Angela Merkel et Nicolas Sarkozy
Mme Merkel et M. Sarkozy soulignent que 'des mesures fortes sont déjà entrées en vigueur'. 'Les sévères turbulences sur les marchés financiers dans les derniers mois suscitent cependant de fortes préoccupations de la part des Etats membres de l'Union européenne et de l'ensemble de nos concitoyens', ajoutent-ils. Selon les deux dirigeants, 'le retour d'une forte volatilité des marchés rend légitime de s'interroger spécifiquement sur certaines techniques financières et l'utilisation de certains produits dérivés comme les ventes à découvert et les 'credit default swaps' (CDS)'. 'Nous estimons qu'il existe un besoin urgent que la Commission puisse accélérer ses travaux s'agissant de l'encadrement renforcé du marché des CDS souverains et des ventes à découvert, et présente avant l'Ecofin de juillet l'ensemble des pistes d'action envisageables', estiment-ils dans leur lettre adressée au président de la Commission européenne.(lemonde)
Belgique-Europe : diversité dans l'union
En 1830, le royaume de Belgique s'était constitué en Etat unitaire fort centralisé sur le modèle français, contrairement à ses propres traditions d'une grande décentralisation, de démocratie profonde, de pluralisme culturel et identitaire. Ceci explique pourquoi depuis 1970 un processus de fédéralisation est en cours, qui correspond actuellement à deux évolutions parallèles propres à la Belgique et à l'Europe : L'Europe, en s'élargissant, poursuit un objectif stratégique commun basé sur des critères moins géographiques que civilisationnels, en utilisant des moyens non militaires mais démocratiques, en partant de l'économie pour aboutir au politique. La Belgique, en se fédéralisant, poursuit de son côté un objectif de mise en conformité de ses structures étatiques avec ses propres traditions, tout en s'insérant dans le projet européen. La particularité de cette double évolution est que le mouvement belge, qui est centrifuge, s'inscrit dans le cadre d'une Europe en mouvement, où le rôle des Etats-membres n'est pas remis en cause mais resitué dans son contexte. Le processus belge et celui de l'Europe sont complémentaires et parallèles : entre la population belge et l'Europe se situe un niveau étatique intermédiaire, interface fédérale la rapprochant de l'Europe en mutation.(lemonde)
Mme Merkel et M. Sarkozy soulignent que 'des mesures fortes sont déjà entrées en vigueur'. 'Les sévères turbulences sur les marchés financiers dans les derniers mois suscitent cependant de fortes préoccupations de la part des Etats membres de l'Union européenne et de l'ensemble de nos concitoyens', ajoutent-ils. Selon les deux dirigeants, 'le retour d'une forte volatilité des marchés rend légitime de s'interroger spécifiquement sur certaines techniques financières et l'utilisation de certains produits dérivés comme les ventes à découvert et les 'credit default swaps' (CDS)'. 'Nous estimons qu'il existe un besoin urgent que la Commission puisse accélérer ses travaux s'agissant de l'encadrement renforcé du marché des CDS souverains et des ventes à découvert, et présente avant l'Ecofin de juillet l'ensemble des pistes d'action envisageables', estiment-ils dans leur lettre adressée au président de la Commission européenne.(lemonde)
Belgique-Europe : diversité dans l'union
En 1830, le royaume de Belgique s'était constitué en Etat unitaire fort centralisé sur le modèle français, contrairement à ses propres traditions d'une grande décentralisation, de démocratie profonde, de pluralisme culturel et identitaire. Ceci explique pourquoi depuis 1970 un processus de fédéralisation est en cours, qui correspond actuellement à deux évolutions parallèles propres à la Belgique et à l'Europe : L'Europe, en s'élargissant, poursuit un objectif stratégique commun basé sur des critères moins géographiques que civilisationnels, en utilisant des moyens non militaires mais démocratiques, en partant de l'économie pour aboutir au politique. La Belgique, en se fédéralisant, poursuit de son côté un objectif de mise en conformité de ses structures étatiques avec ses propres traditions, tout en s'insérant dans le projet européen. La particularité de cette double évolution est que le mouvement belge, qui est centrifuge, s'inscrit dans le cadre d'une Europe en mouvement, où le rôle des Etats-membres n'est pas remis en cause mais resitué dans son contexte. Le processus belge et celui de l'Europe sont complémentaires et parallèles : entre la population belge et l'Europe se situe un niveau étatique intermédiaire, interface fédérale la rapprochant de l'Europe en mutation.(lemonde)