Sport
17/09/2010 14:45

Bayonne la tête dans les nuages, les pieds sur terre

Relégué en Pro D2 l'an passé, puis repêché sur tapis vert après la rétrogradation de Montauban pour raisons financières, l'Aviron Bayonnais ne finit plus de surprendre cette saison. Seul en tête du Top 14 après cinq journées, le club basque, qui s'apprête à défier Toulouse [4e] vendredi à Ernest Wallon, est transfiguré.


Bayonne la tête dans les nuages, les pieds sur terre
Relégué en Pro D2 l'an passé, puis repêché sur tapis vert après la rétrogradation de Montauban pour raisons financières, l'Aviron Bayonnais ne finit plus de surprendre cette saison. Seul en tête du Top 14 après cinq journées, le club basque, qui s'apprête à défier Toulouse [4e] vendredi à Ernest Wallon, est transfiguré. Mais ne se grise pas et ne perd pas de vue son objectif : le maintien. Peut-être une première clé du succès, comme peuvent l'être l'esprit de revanche, un recrutement judicieux, le turn-over incessant ou même une chance qui tourne enfin. Un groupe humble, animé par l'esprit de revanche. Tant que l'objectif maintien ne sera pas atteint, pas question pour l'Aviron Bayonnais de penser à autre chose ou de revoir ses ambitions à la hausse. «Les points pris ne seront plus à prendre et on a presque fait la moitié du chemin», se contente tout juste de souligner l'arrière et capitaine bayonnais, Pépito Elhorga. Après une saison très compliquée, les joueurs de l'Aviron Bayonnais ont tourné la page. Mais marqués par cette expérience, ils se révèlent prêts à se sacrifier pour ne pas revivre le même cauchemar. «On est passé sur autre chose et on essaye d'oublier. Alors bien sûr, tout ce que l'on a vécu l'an passé a contribué à souder le groupe. Mais on ne veut plus y penser, c'est de l'histoire ancienne. On veut montrer un autre visage, et pour le moment, ça nous réussit plutôt pas mal.» Un recrutement judicieux. En signant l'international Benjamin Boyet, l'Aviron Bayonnais s'est enfin offert cet ouvreur-buteur d'expérience, tant recherché ces trois dernières saisons. Et si Bayonne n'a pas attiré de star, son recrutement s'est finalement révélé très éclairé, et ce, dès les matchs amicaux. Boyet assure, Boutaty fédère, Pietersen rassure...  «Les joueurs qui nous ont rejoints nous font beaucoup de bien et nous mettent en confiance, se réjouit Pépito Elhorga.(20minutes)

Ligue Europa: le Paris-SG convainc, Lille rate son départ
On ne l'attendait pas forcément, ce succès probant du Paris SG sur la pelouse du FC Séville jeudi lors de la première journée de la phase de groupes de la Ligue Europa (1-0). Avec le club de la capitale, un carton le week-end -Arles-Avignon en a pris quatre au Parc des Princes samedi-, n'a pas toujours annoncé une victoire européenne en milieu de semaine. Mais en attendant la crise automnale (?), les hommes d'Antoine Kombouaré ont fait un cadeau empoisonné aux supporters parisiens : ils leur ont donné espoir pour la suite des évènements. Sans Stéphane Sessegnon, Mathieu Bodmer et Marcos Ceara, blessés, ainsi que Mamadou Sakho, Claude Makélélé et Guillaume Hoarau, laissés sur le banc, Paris a serré le jeu, affiché une belle solidité et contre-carré les ambitions andalouses à base de contres éclairs. Sur l'un d'eux le Brésilien Nenê, bien lancé par Peguy Luyindula, ouvrait le score sur une frappe croisée du gauche (76e). Pas de phase d'adaptation donc pour la recrue parisienne, déjà incontournable en Ligue 1 comme en Europe. Son quatrième but place le Paris-SG en tête du groupe J en compagnie du Borussia Dortmund. Les seizièmes de finale sont en vue. Lille se réveille trop tard. A Villeneuve-d'Ascq, Lille a limité ses efforts à 60 minutes, plus précisément de la 34e à la fin du match perdu par les Dogs face au Sporting Lisbonne (1-2). Un retard à l'allumage dont avaient profité les Portugais pour planter deux buts par Vukcevic (11e) et Helder Postiga de la tête (34e). Un handicap trop lourd à remonter. «On a joué qu'une mi-temps, c'est compliqué pour accrocher des points, regrettait l'entraineur Rudy Garcia. Mais on méritait mieux. La deuxième période aurait dû nous suffire à en prendre au moins un.» A l'instar de son homologue parisien, Rudy Garcia avait pris le parti de faire tourner son effectif en laissant de côté Cabaye, Hazard et Sow.(liberation)

source: Yahoo Actualités


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