Porté par une énorme liesse populaire, Barack Obama, 47 ans, premier président noir des Etats-Unis, avait pris possession hier mardi de la Maison Blanche, saluant le triomphe de "l'espoir" sur "la peur" à l'heure où les Etats-Unis sont confrontés à deux guerres et une crise économique majeure.
Parmi ses promesses de campagne, il avait annoncé que la fermeture de la prison de Guantanamo, à Cuba, serait l'une de ses toutes premières décisions.
Avant même de donner l'ordre de fermeture, il a choisi de suspendre pendant 120 jours les procédures judiciaires d'exception devant les tribunaux de Guantanamo, portant un premier coup à ce système controversé créé en 2006 par le gouvernement de George W. Bush pour juger les suspects de terrorisme.
Tôt mercredi matin, quelques heures après avoir achevé en compagnie de son épouse Michelle la tournée des bals en son honneur, il devait assister à une traditionnelle prière en la cathédrale de Washington, puis rejoindre le Bureau ovale pour ses premiers rendez-vous de travail.
Parmi les premiers attendus à la Maison Blanche, les conseillers économiques et les responsables militaires du pays. Car deux tâches majeures attendent Barack Obama: trouver des réponses à la crise économique et désengager les soldats américains d'Irak pour concentrer la lutte antiterroriste sur le front afghan.
Tout au long de la journée de mardi, une ferveur populaire sans précédent et les félicitations des dirigeants du monde entier avaient porté le jeune président démocrate jusqu'à la Maison Blanche, accompagné de son épouse et de leurs deux filles, Sasha et Malia.
Plus de deux millions de personnes, beaucoup les larmes aux yeux, ont assisté à la prestation de serment de Barack Obama sur le Mall, l'immense esplanade du cœur de Washington.
Comme le veut la tradition, le président a levé la main droite et posé la gauche sur la Bible d'Abraham Lincoln, son modèle en politique.
"Moi, Barack Hussein Obama, je jure solennellement de remplir les fonctions de président des États-Unis fidèlement, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis", a-t-il déclaré, avant de prononcer son discours d'investiture.
M. Obama a félicité ses compatriotes d'avoir "préféré l'espoir à la peur" en l'élisant président.
A l'adresse du monde, il a assuré que les Etats-Unis étaient "prêts à nouveau à jouer (leur) rôle dirigeant".
Dans la foule, l'émotion était particulièrement forte chez les nombreux Américains d'origine africaine venus acclamer leur héros malgré le froid.
Barack Obama, fils d'un Kényan venu étudier aux Etats-Unis, a évoqué la question raciale en soulignant qu'il y a moins de 60 ans, son père "n'aurait peut-être pas pu être servi dans un restaurant de quartier", alors que lui-même pouvait aujourd'hui "prêter le serment le plus sacré".
Face à la menace du terrorisme, Barack Obama a prévenu les extrémistes du monde entier qu'ils ne réussiraient pas à affaiblir les Etats-Unis. "Nous vous vaincrons", a-t-il lancé. Il a promis que les troupes américaines allaient "commencer à laisser l'Irak à son peuple de façon responsable", près de six ans après l'invasion de ce pays sur ordre de M. Bush.
Il a proposé au monde musulman "une nouvelle approche, fondée sur l'intérêt et le respect mutuels".
A propos de la récession qui frappe les Etats-Unis, M. Obama a estimé que l'économie américaine, "gravement affaiblie", avait été victime de "la cupidité et de l'irresponsabilité de certains".
Prenant le contre-pied de la politique de l'administration sortante, il a assuré que les Etats-Unis travailleraient "inlassablement" pour "faire reculer le spectre du réchauffement de la planète".
Le couple Obama, lui en smoking noir et nœud papillon blanc, elle en longue robe blanche, a terminé la journée sur une note plus légère, en participant aux dix bals officiels donnés pour l'investiture.
Source: Yahoo News
Parmi ses promesses de campagne, il avait annoncé que la fermeture de la prison de Guantanamo, à Cuba, serait l'une de ses toutes premières décisions.
Avant même de donner l'ordre de fermeture, il a choisi de suspendre pendant 120 jours les procédures judiciaires d'exception devant les tribunaux de Guantanamo, portant un premier coup à ce système controversé créé en 2006 par le gouvernement de George W. Bush pour juger les suspects de terrorisme.
Tôt mercredi matin, quelques heures après avoir achevé en compagnie de son épouse Michelle la tournée des bals en son honneur, il devait assister à une traditionnelle prière en la cathédrale de Washington, puis rejoindre le Bureau ovale pour ses premiers rendez-vous de travail.
Parmi les premiers attendus à la Maison Blanche, les conseillers économiques et les responsables militaires du pays. Car deux tâches majeures attendent Barack Obama: trouver des réponses à la crise économique et désengager les soldats américains d'Irak pour concentrer la lutte antiterroriste sur le front afghan.
Tout au long de la journée de mardi, une ferveur populaire sans précédent et les félicitations des dirigeants du monde entier avaient porté le jeune président démocrate jusqu'à la Maison Blanche, accompagné de son épouse et de leurs deux filles, Sasha et Malia.
Plus de deux millions de personnes, beaucoup les larmes aux yeux, ont assisté à la prestation de serment de Barack Obama sur le Mall, l'immense esplanade du cœur de Washington.
Comme le veut la tradition, le président a levé la main droite et posé la gauche sur la Bible d'Abraham Lincoln, son modèle en politique.
"Moi, Barack Hussein Obama, je jure solennellement de remplir les fonctions de président des États-Unis fidèlement, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis", a-t-il déclaré, avant de prononcer son discours d'investiture.
M. Obama a félicité ses compatriotes d'avoir "préféré l'espoir à la peur" en l'élisant président.
A l'adresse du monde, il a assuré que les Etats-Unis étaient "prêts à nouveau à jouer (leur) rôle dirigeant".
Dans la foule, l'émotion était particulièrement forte chez les nombreux Américains d'origine africaine venus acclamer leur héros malgré le froid.
Barack Obama, fils d'un Kényan venu étudier aux Etats-Unis, a évoqué la question raciale en soulignant qu'il y a moins de 60 ans, son père "n'aurait peut-être pas pu être servi dans un restaurant de quartier", alors que lui-même pouvait aujourd'hui "prêter le serment le plus sacré".
Face à la menace du terrorisme, Barack Obama a prévenu les extrémistes du monde entier qu'ils ne réussiraient pas à affaiblir les Etats-Unis. "Nous vous vaincrons", a-t-il lancé. Il a promis que les troupes américaines allaient "commencer à laisser l'Irak à son peuple de façon responsable", près de six ans après l'invasion de ce pays sur ordre de M. Bush.
Il a proposé au monde musulman "une nouvelle approche, fondée sur l'intérêt et le respect mutuels".
A propos de la récession qui frappe les Etats-Unis, M. Obama a estimé que l'économie américaine, "gravement affaiblie", avait été victime de "la cupidité et de l'irresponsabilité de certains".
Prenant le contre-pied de la politique de l'administration sortante, il a assuré que les Etats-Unis travailleraient "inlassablement" pour "faire reculer le spectre du réchauffement de la planète".
Le couple Obama, lui en smoking noir et nœud papillon blanc, elle en longue robe blanche, a terminé la journée sur une note plus légère, en participant aux dix bals officiels donnés pour l'investiture.
Source: Yahoo News