Huit élèves de l'école de police ont péri et 89 policiers ont été blessés dans cette attaque en pleine capitale de la province du Pendjab.
Le Pendjab est la province la plus peuplée et la plus riche du pays et s'attaquer à Lahore, "revient à tirer une flèche en plein dans le cœur du pays", selon l'ancien ministre de l'Intérieur Tasneem Noorani.
Voici moins d'un mois, Lahore, deuxième ville du pays, avait déjà connu un attentat, qui avait pris pour cible l'équipe srilankaise de cricket. Pour Babur Ahmed, haut responsable de la police, "ces deux attentats en un mois ont visé à ébranler le gouvernement, parce qu'attaquer le Pendjab, c'est attaquer l'Etat (fédéral)". Six policiers et un chauffeur de bus avaient alors péri dans l'attaque menée par une douzaine d'hommes en armes.
Lundi, quatre activistes ont trouvé la mort et trois autres ont été capturés à l'école de la police, en huit heures d'une fusillade qui a opposé les forces de sécurité qui avaient encerclé le bâtiment aux assaillants retranchés à l'intérieur.
"Oui, c'est nous qui avons mené cette attaque", a dit à Mehsud, qui est basé dans la région tribale pachtoune du Waziristan, dans l'ouest du Pakistan.
"Nous endossons pleinement la responsabilité de cette attaque et en lancerons d'autres à l'avenir", a ajouté Mehsud, en précisant qu'il s'agissait d'une "vengeance contre les raids menés par des drones (avions sans pilote) au Pakistan".
Mehsud a laissé entendre qu'il pourrait, en représailles à sa mise à prix par les Etats-Unis, demander à ses hommes de perpétrer un attentat à Washington même.
"Vous ne pouvez pas imaginer à quel point nous pourrions nous venger de cette menace à Washington même, dans la Maison blanche", a-t-il dit, en soulignant que les attentats allaient se poursuivre au Pakistan et en Afghanistan.
Mehsud dirige le Tehrik-e-Taliban Pakistan, ou Mouvement des taliban Pakistan, coalition lâche de factions qui ont lancé diverses attaques à travers le pays, notamment dans le Nord-Ouest.
Les taliban pakistanais sont étroitement liés aux taliban d'Afghanistan, auprès desquels ils envoient des hommes combattre les forces occidentales présentes depuis la fin 2001.
Selon Rehman Malik, responsable gouvernemental pakistanais chargé de l'Intérieur, les assaillants de Lahore seraient bel et bien des combattants de Mehsud et ils provenaient de sa région, le Sud-Waziristan, sanctuaire d'activistes d'Al Qaïda et des taliban.
L'un des hommes capturés est un Afghan qui était arrivé à Lahore voici une quinzaine de jours et où il avait loué une maison, a-t-il précisé.
Source: Yahoo News
Le Pendjab est la province la plus peuplée et la plus riche du pays et s'attaquer à Lahore, "revient à tirer une flèche en plein dans le cœur du pays", selon l'ancien ministre de l'Intérieur Tasneem Noorani.
Voici moins d'un mois, Lahore, deuxième ville du pays, avait déjà connu un attentat, qui avait pris pour cible l'équipe srilankaise de cricket. Pour Babur Ahmed, haut responsable de la police, "ces deux attentats en un mois ont visé à ébranler le gouvernement, parce qu'attaquer le Pendjab, c'est attaquer l'Etat (fédéral)". Six policiers et un chauffeur de bus avaient alors péri dans l'attaque menée par une douzaine d'hommes en armes.
Lundi, quatre activistes ont trouvé la mort et trois autres ont été capturés à l'école de la police, en huit heures d'une fusillade qui a opposé les forces de sécurité qui avaient encerclé le bâtiment aux assaillants retranchés à l'intérieur.
"Oui, c'est nous qui avons mené cette attaque", a dit à Mehsud, qui est basé dans la région tribale pachtoune du Waziristan, dans l'ouest du Pakistan.
"Nous endossons pleinement la responsabilité de cette attaque et en lancerons d'autres à l'avenir", a ajouté Mehsud, en précisant qu'il s'agissait d'une "vengeance contre les raids menés par des drones (avions sans pilote) au Pakistan".
Mehsud a laissé entendre qu'il pourrait, en représailles à sa mise à prix par les Etats-Unis, demander à ses hommes de perpétrer un attentat à Washington même.
"Vous ne pouvez pas imaginer à quel point nous pourrions nous venger de cette menace à Washington même, dans la Maison blanche", a-t-il dit, en soulignant que les attentats allaient se poursuivre au Pakistan et en Afghanistan.
Mehsud dirige le Tehrik-e-Taliban Pakistan, ou Mouvement des taliban Pakistan, coalition lâche de factions qui ont lancé diverses attaques à travers le pays, notamment dans le Nord-Ouest.
Les taliban pakistanais sont étroitement liés aux taliban d'Afghanistan, auprès desquels ils envoient des hommes combattre les forces occidentales présentes depuis la fin 2001.
Selon Rehman Malik, responsable gouvernemental pakistanais chargé de l'Intérieur, les assaillants de Lahore seraient bel et bien des combattants de Mehsud et ils provenaient de sa région, le Sud-Waziristan, sanctuaire d'activistes d'Al Qaïda et des taliban.
L'un des hommes capturés est un Afghan qui était arrivé à Lahore voici une quinzaine de jours et où il avait loué une maison, a-t-il précisé.
Source: Yahoo News