"La Syrie n'a pas de conditions, la Syrie a des droits et la Syrie ne cèdera jamais sur ces droits", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien et d'un déjeuner de travail avec le président français Nicolas Sarkozy, au Palais de l'Elysée.
"Tous ces jeux sur les mots de la part des Israéliens visent à ce qu'il n'y ait ni exigence ni droits qui pourraient être récupérés ou restitués", a-t-il ajouté. "Mais cela ne pourra qu'accentuer l'instabilité dans la région."
Bachar al-Assad a expliqué que des discussions israélo-syriennes devaient porter sur la restitution des territoires occupés par Israël dans le Golan depuis 1967.
"Pour ce sujet, il y a un cadre de référence, il y a également des mécanismes qui existent", a-t-il poursuivi, en renvoyant ces discussions au niveau des experts.
Il faisait allusion aux négociations indirectes engagées en mai 2008 entre la Syrie et Israël par l'intermédiaire de la Turquie et interrompues à la suite de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, fin décembre 2008-début janvier 2009.
"Ce sont les négociateurs qui sont spécialisés dans ces négociations qui connaissent et maîtrisent ce mécanisme. Ce n'est ni moi ni M. Netanyahu", a-t-il dit. "Si M. Netanyahu est sérieux, il peut envoyer son équipe d'experts, nous enverrons notre équipe d'experts en Turquie, ils pourront alors parler, s'ils sont vraiment intéressés par la paix."
Benjamin Netanyahu, qui a été reçu mercredi par Nicolas Sarkozy, avait fait savoir, après cet entretien, qu'il était prêt à rencontrer le président syrien n'importe où et n'importe quand, pourvu qu'il n'y ait pas de conditions préalables.
Bachar al-Assad a émis le souhait que la France soutienne la Turquie dans ses efforts de médiation et essaye de convaincre Israël de reprendre les négociations par le truchement turc.
"Ce qui nous manque c'est un partenaire israélien qui est prêt à aller de l'avant et à parvenir à un résultat", dit-il.
Dans une interview publiée jeudi par le quotidien syrien Al-Watan, Nicolas Sarkozy plaide en faveur d'une convergence de tous les efforts en faveur de la paix au Proche-Orient.
"Sur la question du processus de paix, il ne s'agit sûrement pas de mettre en concurrence les uns et les autres mais au contraire de conjuguer leurs efforts", dit-il.
Il estime également que l'Union pour la Méditerranée (UPM), lancée le 13 juillet 2008 à l'initiative de la France mais aujourd'hui en panne, pourrait fournir un cadre à ces efforts sur les différents volets - palestinien, libanais, syrien.
"Une réunion de l'Union pour la Méditerranée, élargie aux autres grands acteurs concernés, pourrait offrir une opportunité", explique-t-il.
Bachar al-Assad était venu à Paris en 2008, pour le lancement de l'UPM et la fête nationale française du 14 juillet.
Nicolas Sarkozy est allé deux fois à Damas depuis son arrivée à l'Elysée - le 4 septembre 2008 et en janvier 2009. Son conseiller diplomatique, Jean-David Levitte, et le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, s'y rendent régulièrement.
Claude Guéant devait participer vendredi soir à un dîner de Bachar al-Assad avec des chefs d'entreprises français dans un hôtel particulier voisin du Palais de l'Elysée.
Christine Lagarde doit aller d'ici la fin de l'année en Syrie pour évoquer les échanges économiques franco-syriens.
Selon l'Elysée, la visite président Assad devait aussi être l'occasion de faire le point sur les relations entre la Syrie et l'Union européenne. L'UE a proposé à la Syrie un accord d'association, que Damas a cependant refusé jusqu'ici de signer.
"Il faut d'abord éliminer un certain nombre de points économiques et administratifs qui sont, pour nous, négatifs", explique Bachar al-Assad dans une interview.
Source: Reuters via Yahoo News
"Tous ces jeux sur les mots de la part des Israéliens visent à ce qu'il n'y ait ni exigence ni droits qui pourraient être récupérés ou restitués", a-t-il ajouté. "Mais cela ne pourra qu'accentuer l'instabilité dans la région."
Bachar al-Assad a expliqué que des discussions israélo-syriennes devaient porter sur la restitution des territoires occupés par Israël dans le Golan depuis 1967.
"Pour ce sujet, il y a un cadre de référence, il y a également des mécanismes qui existent", a-t-il poursuivi, en renvoyant ces discussions au niveau des experts.
Il faisait allusion aux négociations indirectes engagées en mai 2008 entre la Syrie et Israël par l'intermédiaire de la Turquie et interrompues à la suite de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, fin décembre 2008-début janvier 2009.
"Ce sont les négociateurs qui sont spécialisés dans ces négociations qui connaissent et maîtrisent ce mécanisme. Ce n'est ni moi ni M. Netanyahu", a-t-il dit. "Si M. Netanyahu est sérieux, il peut envoyer son équipe d'experts, nous enverrons notre équipe d'experts en Turquie, ils pourront alors parler, s'ils sont vraiment intéressés par la paix."
Benjamin Netanyahu, qui a été reçu mercredi par Nicolas Sarkozy, avait fait savoir, après cet entretien, qu'il était prêt à rencontrer le président syrien n'importe où et n'importe quand, pourvu qu'il n'y ait pas de conditions préalables.
Bachar al-Assad a émis le souhait que la France soutienne la Turquie dans ses efforts de médiation et essaye de convaincre Israël de reprendre les négociations par le truchement turc.
"Ce qui nous manque c'est un partenaire israélien qui est prêt à aller de l'avant et à parvenir à un résultat", dit-il.
Dans une interview publiée jeudi par le quotidien syrien Al-Watan, Nicolas Sarkozy plaide en faveur d'une convergence de tous les efforts en faveur de la paix au Proche-Orient.
"Sur la question du processus de paix, il ne s'agit sûrement pas de mettre en concurrence les uns et les autres mais au contraire de conjuguer leurs efforts", dit-il.
Il estime également que l'Union pour la Méditerranée (UPM), lancée le 13 juillet 2008 à l'initiative de la France mais aujourd'hui en panne, pourrait fournir un cadre à ces efforts sur les différents volets - palestinien, libanais, syrien.
"Une réunion de l'Union pour la Méditerranée, élargie aux autres grands acteurs concernés, pourrait offrir une opportunité", explique-t-il.
Bachar al-Assad était venu à Paris en 2008, pour le lancement de l'UPM et la fête nationale française du 14 juillet.
Nicolas Sarkozy est allé deux fois à Damas depuis son arrivée à l'Elysée - le 4 septembre 2008 et en janvier 2009. Son conseiller diplomatique, Jean-David Levitte, et le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, s'y rendent régulièrement.
Claude Guéant devait participer vendredi soir à un dîner de Bachar al-Assad avec des chefs d'entreprises français dans un hôtel particulier voisin du Palais de l'Elysée.
Christine Lagarde doit aller d'ici la fin de l'année en Syrie pour évoquer les échanges économiques franco-syriens.
Selon l'Elysée, la visite président Assad devait aussi être l'occasion de faire le point sur les relations entre la Syrie et l'Union européenne. L'UE a proposé à la Syrie un accord d'association, que Damas a cependant refusé jusqu'ici de signer.
"Il faut d'abord éliminer un certain nombre de points économiques et administratifs qui sont, pour nous, négatifs", explique Bachar al-Assad dans une interview.
Source: Reuters via Yahoo News