BP face à la justice américaine
Dure semaine pour le groupe pétrolier BP. Après avoir annoncé, mardi 27 juillet, le remplacement de son directeur général, Tony Hayward, par l'Américain Bob Dudley, puis accusé une perte trimestrielle sans précédent en raison du coût de la marée noire dans le golfe du Mexique, une nouvelle phase, judiciaire, s'ouvre pour BP aujourd'hui. C'est à Boise, dans l'Idaho, que se déroulent jeudi 29 juillet les préludes d'un procès annoncé comme historique et qui pourrait durer des années. Les sept juges fédéraux du panel des litiges multi-étatiques (panel MDL) se réunissent afin de décider des conditions du procès à venir. Plaintes collectives ou individuelles ? Plus de deux cents plaintes ont été déposées par les victimes de la marée noire devant les tribunaux américains des Etats concernés par la catastrophe. A ces plaintes s'ajoutent les demandes de dédommagement ainsi que les dossiers de l'enquête ouverte pour déterminer les responsabilités dans l'accident. De nombreuses victimes ont d'ailleurs prévu de se rendre à l'audience aujourd'hui, comme les familles des onze employés morts lors de l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, le 20 avril. Il est probable que les juges décident de rassembler les plaintes en une seule, afin de simplifier la procédure mais aussi donner plus de poids aux plaignants. Cette procédure, courante aux Etats-Unis, est appelée 'class action', ou plainte en nom collectif : elle consiste à rassembler les victimes d'un même litige, souvent prises en charge par un grand cabinet d'avocats, afin d'améliorer leurs chances de recevoir une indemnisation. Un juge et un tribunal à choisir. Question sensible, qui doit être débattue aujourd'hui : le choix du tribunal. Il s'agit en effet de trouver un lieu situé à proximité du golfe du Mexique car les témoins se trouvent majoritairement dans cette région.(lemonde)
La guerre en Somalie toujours plus meurtrière
Le nombre de morts dans le conflit somalien a nettement augmenté ces derniers mois en raison de l'intensification des bombardements à Mogadiscio et des combats entre factions dans le centre du pays, a déclaré jeudi le groupe Elman pour les droits de l'homme. Le bilan depuis janvier s'élève à 918 morts au moins et 2.555 blessés, contre 745 morts et 3.435 blessés dans les sept premiers mois de l'année 2009, a précisé Ali Yasin Gedi, vice-président de l'organisation somalienne. L'Union africaine a décidé cette semaine de renforcer les effectifs de sa force de maintien de la paix en Somalie en envoyant 4.000 hommes en plus des 6.300 soldats de la paix déjà présents dans le pays.(reuters)
Dialogue direct avec Israël: les Arabes d'accord, quand Abbas le voudra
Les pays arabes sont d'accord sur le principe de pourparlers directs avec Israël, mais laissent au président palestinien Mahmoud Abbas le soin de juger quand les conditions seront réunies pour qu'ils débutent, a-t-on appris jeudi à l'issue d'une réunion de la Ligue arabe. "Je serai clair. Il y a un accord mais en sachant ce qui sera discuté et comment les négociations directes seront menées", a déclaré Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al-Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, qui présidait au Caire la rencontre à laquelle participait M. Abbas. "Nous laissons au président palestinien le soin d'évaluer quand les conditions permettront de débuter de telles négociations" pour lesquelles Washington exerce de fortes pressions, a-t-il ajouté, interrogé par la presse. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rapidement réagi en se déclarant prêt à des négociations "directes et franches" avec l'Autorité palestinienne. Le responsable qatari a ajouté qu'une lettre allait être envoyée au président américain Barack Obama exposant "comment nous voyons tout processus de paix ou négociation directe". Les Etats-Unis et d'autres pays ont intensifié les pressions en faveur de négociation directes, au lieu des discussions indirectes conduites sans grand succès depuis début mai sous la houlette de Washington. Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a quant à lui insisté sur la nécessité d'obtenir des "garanties écrites" pour ces discussions directes, qui doivent selon lui "être sérieuses" et porter sur le "statut final" d'un futur Etat palestinien et d'un accord de paix.(lepoint)
Source: Yahoo Actualités
Dure semaine pour le groupe pétrolier BP. Après avoir annoncé, mardi 27 juillet, le remplacement de son directeur général, Tony Hayward, par l'Américain Bob Dudley, puis accusé une perte trimestrielle sans précédent en raison du coût de la marée noire dans le golfe du Mexique, une nouvelle phase, judiciaire, s'ouvre pour BP aujourd'hui. C'est à Boise, dans l'Idaho, que se déroulent jeudi 29 juillet les préludes d'un procès annoncé comme historique et qui pourrait durer des années. Les sept juges fédéraux du panel des litiges multi-étatiques (panel MDL) se réunissent afin de décider des conditions du procès à venir. Plaintes collectives ou individuelles ? Plus de deux cents plaintes ont été déposées par les victimes de la marée noire devant les tribunaux américains des Etats concernés par la catastrophe. A ces plaintes s'ajoutent les demandes de dédommagement ainsi que les dossiers de l'enquête ouverte pour déterminer les responsabilités dans l'accident. De nombreuses victimes ont d'ailleurs prévu de se rendre à l'audience aujourd'hui, comme les familles des onze employés morts lors de l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, le 20 avril. Il est probable que les juges décident de rassembler les plaintes en une seule, afin de simplifier la procédure mais aussi donner plus de poids aux plaignants. Cette procédure, courante aux Etats-Unis, est appelée 'class action', ou plainte en nom collectif : elle consiste à rassembler les victimes d'un même litige, souvent prises en charge par un grand cabinet d'avocats, afin d'améliorer leurs chances de recevoir une indemnisation. Un juge et un tribunal à choisir. Question sensible, qui doit être débattue aujourd'hui : le choix du tribunal. Il s'agit en effet de trouver un lieu situé à proximité du golfe du Mexique car les témoins se trouvent majoritairement dans cette région.(lemonde)
La guerre en Somalie toujours plus meurtrière
Le nombre de morts dans le conflit somalien a nettement augmenté ces derniers mois en raison de l'intensification des bombardements à Mogadiscio et des combats entre factions dans le centre du pays, a déclaré jeudi le groupe Elman pour les droits de l'homme. Le bilan depuis janvier s'élève à 918 morts au moins et 2.555 blessés, contre 745 morts et 3.435 blessés dans les sept premiers mois de l'année 2009, a précisé Ali Yasin Gedi, vice-président de l'organisation somalienne. L'Union africaine a décidé cette semaine de renforcer les effectifs de sa force de maintien de la paix en Somalie en envoyant 4.000 hommes en plus des 6.300 soldats de la paix déjà présents dans le pays.(reuters)
Dialogue direct avec Israël: les Arabes d'accord, quand Abbas le voudra
Les pays arabes sont d'accord sur le principe de pourparlers directs avec Israël, mais laissent au président palestinien Mahmoud Abbas le soin de juger quand les conditions seront réunies pour qu'ils débutent, a-t-on appris jeudi à l'issue d'une réunion de la Ligue arabe. "Je serai clair. Il y a un accord mais en sachant ce qui sera discuté et comment les négociations directes seront menées", a déclaré Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al-Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, qui présidait au Caire la rencontre à laquelle participait M. Abbas. "Nous laissons au président palestinien le soin d'évaluer quand les conditions permettront de débuter de telles négociations" pour lesquelles Washington exerce de fortes pressions, a-t-il ajouté, interrogé par la presse. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rapidement réagi en se déclarant prêt à des négociations "directes et franches" avec l'Autorité palestinienne. Le responsable qatari a ajouté qu'une lettre allait être envoyée au président américain Barack Obama exposant "comment nous voyons tout processus de paix ou négociation directe". Les Etats-Unis et d'autres pays ont intensifié les pressions en faveur de négociation directes, au lieu des discussions indirectes conduites sans grand succès depuis début mai sous la houlette de Washington. Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a quant à lui insisté sur la nécessité d'obtenir des "garanties écrites" pour ces discussions directes, qui doivent selon lui "être sérieuses" et porter sur le "statut final" d'un futur Etat palestinien et d'un accord de paix.(lepoint)
Source: Yahoo Actualités