Le ministre, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse, a de nouveau protesté de son innocence. "Si je devais recommencer, je ferais précisément la même chose", a-t-il dit. Avigdor Lieberman ne pense pas qu'il sera inculpé, mais si tel est le cas, "il n'y a pas de doute sur le fait que je démissionnerai à ce moment".
La décision d'inculper ou non le ministre controversé, chef du parti ultranationaliste Israel Beteinou ("Israël notre maison"), incombe au procureur général d'Israël, Menachem Mazuz. Il ne devrait pas se prononcer avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
La police a expliqué dimanche que l'enquête sur Avigdor Lieberman, entamée en 2006, couvre des faits remontant jusqu'en 2000. Les policiers estiment avoir recueilli assez d'éléments pour recommander l'inculpation d'Avigdor Lieberman pour corruption, fraude, tromperie, manquement aux obligations de loyauté d'un fonctionnaire de l'Etat, blanchiment d'argent, entrave à la justice et faux témoignage. Il est entre autres soupçonné d'avoir touché des millions de dollars par l'intérmédiaire de sociétés fictives spécialement créées à cet effet.
S'il est inculpé, Avigdor Lieberman encourt une peine maximale de 31 ans de prison pour l'ensemble de ces délits, a précisé un enquêteur. Le ministre dément ces accusations et se dit victime d'un "harcèlement" policier et politique destiné à l'"écarter des activités publiques".
Selon lui, "il n'y avait pas de véritable raison pour ouvrir une enquête à mon encontre et si les soupçons avaient un fondement quelconque, les investigations ne se seraient pas poursuivies pendant plus d'une décennie", a-t-il fait valoir.
Originaire de l'ancienne république soviétique de Moldavie, Avigdor Lieberman, 51 ans, a été nommé ministre des Affaires étrangères en mars après la percée de son parti, arrivé troisième aux élections législatives du 10 février.
Une commission ministérielle israélienne a refusé le 31 mai d'entériner sa proposition visant à faire prêter serment de loyauté à l'Etat hébreu. Avigdor Lieberman en a fait un de ses principaux thèmes de campagne, estimant que les Arabes israéliens doivent prêter un serment de loyauté à Israël, sous peine de perdre droit de vote et éligibilité.
Source: Associated Presse via Yahoo News
La décision d'inculper ou non le ministre controversé, chef du parti ultranationaliste Israel Beteinou ("Israël notre maison"), incombe au procureur général d'Israël, Menachem Mazuz. Il ne devrait pas se prononcer avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
La police a expliqué dimanche que l'enquête sur Avigdor Lieberman, entamée en 2006, couvre des faits remontant jusqu'en 2000. Les policiers estiment avoir recueilli assez d'éléments pour recommander l'inculpation d'Avigdor Lieberman pour corruption, fraude, tromperie, manquement aux obligations de loyauté d'un fonctionnaire de l'Etat, blanchiment d'argent, entrave à la justice et faux témoignage. Il est entre autres soupçonné d'avoir touché des millions de dollars par l'intérmédiaire de sociétés fictives spécialement créées à cet effet.
S'il est inculpé, Avigdor Lieberman encourt une peine maximale de 31 ans de prison pour l'ensemble de ces délits, a précisé un enquêteur. Le ministre dément ces accusations et se dit victime d'un "harcèlement" policier et politique destiné à l'"écarter des activités publiques".
Selon lui, "il n'y avait pas de véritable raison pour ouvrir une enquête à mon encontre et si les soupçons avaient un fondement quelconque, les investigations ne se seraient pas poursuivies pendant plus d'une décennie", a-t-il fait valoir.
Originaire de l'ancienne république soviétique de Moldavie, Avigdor Lieberman, 51 ans, a été nommé ministre des Affaires étrangères en mars après la percée de son parti, arrivé troisième aux élections législatives du 10 février.
Une commission ministérielle israélienne a refusé le 31 mai d'entériner sa proposition visant à faire prêter serment de loyauté à l'Etat hébreu. Avigdor Lieberman en a fait un de ses principaux thèmes de campagne, estimant que les Arabes israéliens doivent prêter un serment de loyauté à Israël, sous peine de perdre droit de vote et éligibilité.
Source: Associated Presse via Yahoo News