La lauréate du prix Nobel de la paix 1991, qui, à 63 ans, a passé 13 des 19 dernières années en détention, est jugée dans l'enceinte de la prison Insein de Rangoun pour infraction aux conditions de son assignation à résidence et encourt cinq ans de prison.
Elle est accusée d'avoir laissé un ressortissant américain de 53 ans, John Yettaw, pénétrer à son domicile le 3 mai dernier après avoir traversé à la nage le lac qui borde sa résidence. Ses avocats arguent qu'elle n'a rien enfreint puisque Yettaw s'est invité chez elle de sa propre initiative.
Alors que l'assignation à résidence de Suu Kyi devait prendre fin dans une semaine, la junte est soupçonnée de chercher un prétexte pour la maintenir en détention afin de l'empêcher de conduire son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, aux élections nationales de l'an prochain.
"TRALALA JUDICIAIRE"
Surnommée affectueusement "La Dame de Rangoun" par ses admirateurs, l'opposante est apparue en bonne santé et confiante lors de l'audience de mercredi, qui a duré 45 minutes. "Merci beaucoup d'être venus et pour votre soutien", a-t-elle dit à l'adresse des diplomates.
"J'espère vous rencontrer dans des temps meilleurs", a ajouté avec un sourire la frêle prévenue, vêtue d'un chemisier rose et d'une jupe en batik marron, avant d'être emmenée par des femmes policiers hors du prétoire.
Il était prévu qu'elle rencontre ensuite en privé des diplomates russe, thaïlandais et singapouriens dans sa prison, mais on ignore si la prochaine audience, jeudi, leur sera pareillement ouverte ainsi qu'aux journalistes.
Dérogeant à leur règle habituelle de non-ingérence, les pays voisins de l'Association des pays d'Asie du Sud-Est (Asean), ont estimé que ce procès mettait en jeu "l'honneur et la crédibilité" de leur partenaire birman.
Le 'geste de transparence' des généraux est toutefois peu susceptible d'atténuer la condamnation internationale quasi générale d'un procès que l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Rangoun, Mark Canning, estime joué d'avance en dépit du "tralala judiciaire" qui l'entoure.
Nyan Win, membre de l'équipe d'avocats de Suu Kyi et responsable de la LND, a estimé que le procès pourrait s'achever la semaine prochaine après l'audition au pas de charge des 22 témoins de l'accusation.
Source: Reuters via Yahoo News
Elle est accusée d'avoir laissé un ressortissant américain de 53 ans, John Yettaw, pénétrer à son domicile le 3 mai dernier après avoir traversé à la nage le lac qui borde sa résidence. Ses avocats arguent qu'elle n'a rien enfreint puisque Yettaw s'est invité chez elle de sa propre initiative.
Alors que l'assignation à résidence de Suu Kyi devait prendre fin dans une semaine, la junte est soupçonnée de chercher un prétexte pour la maintenir en détention afin de l'empêcher de conduire son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, aux élections nationales de l'an prochain.
"TRALALA JUDICIAIRE"
Surnommée affectueusement "La Dame de Rangoun" par ses admirateurs, l'opposante est apparue en bonne santé et confiante lors de l'audience de mercredi, qui a duré 45 minutes. "Merci beaucoup d'être venus et pour votre soutien", a-t-elle dit à l'adresse des diplomates.
"J'espère vous rencontrer dans des temps meilleurs", a ajouté avec un sourire la frêle prévenue, vêtue d'un chemisier rose et d'une jupe en batik marron, avant d'être emmenée par des femmes policiers hors du prétoire.
Il était prévu qu'elle rencontre ensuite en privé des diplomates russe, thaïlandais et singapouriens dans sa prison, mais on ignore si la prochaine audience, jeudi, leur sera pareillement ouverte ainsi qu'aux journalistes.
Dérogeant à leur règle habituelle de non-ingérence, les pays voisins de l'Association des pays d'Asie du Sud-Est (Asean), ont estimé que ce procès mettait en jeu "l'honneur et la crédibilité" de leur partenaire birman.
Le 'geste de transparence' des généraux est toutefois peu susceptible d'atténuer la condamnation internationale quasi générale d'un procès que l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Rangoun, Mark Canning, estime joué d'avance en dépit du "tralala judiciaire" qui l'entoure.
Nyan Win, membre de l'équipe d'avocats de Suu Kyi et responsable de la LND, a estimé que le procès pourrait s'achever la semaine prochaine après l'audition au pas de charge des 22 témoins de l'accusation.
Source: Reuters via Yahoo News