L’élection de Trump a divisé les États-Unis et, bien que le résultat ait été favorable au candidat républicain, il a profondément déçu une large portion des électeurs. Des millions d’Américains, principalement des partisans de son adversaire Kamala Harris, se sont retrouvés dans une situation de frustration, certains allant même jusqu’à envisager l’émigration comme une solution face à ce qu’ils perçoivent comme une évolution inquiétante du pays. C’est dans ce contexte que les recherches en ligne concernant l’émigration ont atteint des niveaux sans précédent, selon les données recueillies par Google.
Dans les 24 heures suivant la clôture des bureaux de vote, les requêtes pour "déménager au Canada" ont enregistré une hausse spectaculaire de 1270 %. Pour la Nouvelle-Zélande, l’augmentation a été de 2000 %, tandis que l’Australie a vu ses recherches bondir de 820 %. Ces chiffres révèlent un sentiment d’anxiété généralisé parmi une partie de la population américaine, inquiète de l’orientation politique et sociale de leur pays avec la réélection de Trump. Il est intéressant de noter que ces hausses de recherches ne sont pas uniformes sur l’ensemble du territoire américain : elles ont été particulièrement marquées dans les États où Kamala Harris a remporté une large majorité, ce qui montre que ces recherches sont souvent liées à l’opposition au président républicain.
Les données sur ces recherches sont corroborées par les statistiques des sites d’immigration des pays concernés. En Nouvelle-Zélande, par exemple, le site officiel d’immigration a enregistré une afflux massif de visiteurs américains. Le 7 novembre, moins de 48 heures après l’élection, environ 25 000 nouveaux utilisateurs américains ont visité le site, contre moins de 1 500 les jours précédents. Cette hausse s’est accompagnée d’une augmentation des demandes de renseignements par email, comme l’a précisé Evan Green, avocat canadien spécialisé dans le droit de l’immigration, qui a indiqué que son cabinet recevait des demandes toutes les demi-heures. "Trump est à l’origine de ce mouvement", a-t-il expliqué, "mais il y a aussi un facteur sociétal derrière cela. La majorité des Américains ont voté pour lui, mais certains ne se sentent plus à l’aise dans ce genre de société. Ils ont peur de perdre leurs libertés."
Dans les 24 heures suivant la clôture des bureaux de vote, les requêtes pour "déménager au Canada" ont enregistré une hausse spectaculaire de 1270 %. Pour la Nouvelle-Zélande, l’augmentation a été de 2000 %, tandis que l’Australie a vu ses recherches bondir de 820 %. Ces chiffres révèlent un sentiment d’anxiété généralisé parmi une partie de la population américaine, inquiète de l’orientation politique et sociale de leur pays avec la réélection de Trump. Il est intéressant de noter que ces hausses de recherches ne sont pas uniformes sur l’ensemble du territoire américain : elles ont été particulièrement marquées dans les États où Kamala Harris a remporté une large majorité, ce qui montre que ces recherches sont souvent liées à l’opposition au président républicain.
Les données sur ces recherches sont corroborées par les statistiques des sites d’immigration des pays concernés. En Nouvelle-Zélande, par exemple, le site officiel d’immigration a enregistré une afflux massif de visiteurs américains. Le 7 novembre, moins de 48 heures après l’élection, environ 25 000 nouveaux utilisateurs américains ont visité le site, contre moins de 1 500 les jours précédents. Cette hausse s’est accompagnée d’une augmentation des demandes de renseignements par email, comme l’a précisé Evan Green, avocat canadien spécialisé dans le droit de l’immigration, qui a indiqué que son cabinet recevait des demandes toutes les demi-heures. "Trump est à l’origine de ce mouvement", a-t-il expliqué, "mais il y a aussi un facteur sociétal derrière cela. La majorité des Américains ont voté pour lui, mais certains ne se sentent plus à l’aise dans ce genre de société. Ils ont peur de perdre leurs libertés."
Cet afflux de demandes et de recherches sur l’immigration a mis en lumière une fracture profonde au sein de la société américaine. D’un côté, plus de la moitié des électeurs ont exprimé leur soutien à Trump, tandis que de l’autre, une partie importante de la population semble chercher à échapper à ce qu’elle perçoit comme un climat politique de plus en plus autoritaire. L’inquiétude sur les libertés individuelles, en particulier chez les électeurs démocrates et progressistes, est palpable. La réélection de Trump, avec son discours souvent clivant et son approche contestée des droits civiques et de l’environnement, semble avoir intensifié ce sentiment.
Les professionnels de l’immigration des pays d’accueil, comme le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ont vu leur travail augmenter de manière significative depuis l’annonce des résultats. En plus des recherches sur les moteurs de recherche, les sites d’immigration ont été envahis par des demandes de renseignements. "Nous avons reçu des centaines de demandes de renseignements supplémentaires depuis l’élection", a indiqué un responsable de l’immigration en Australie. Cette demande accrue montre que la victoire de Trump ne fait pas seulement réagir au niveau politique, mais aussi sur le plan pratique, avec des Américains cherchant à se préparer concrètement à une expatriation.
Il est intéressant de noter que ce phénomène d’augmentation des recherches pour quitter les États-Unis n’est pas sans précédent. En 2016, après l’élection de Trump, un nombre important d’Américains avait également exprimé leur souhait d’émigrer, bien que l’ampleur de la tendance fût moindre. Toutefois, cette fois-ci, les données semblent indiquer que les recherches d’émigration ont atteint des niveaux encore plus élevés. Cela pourrait être lié à une plus grande polarisation du climat politique actuel, accentuée par les tensions sociales et les crises internationales.
Les professionnels de l’immigration des pays d’accueil, comme le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ont vu leur travail augmenter de manière significative depuis l’annonce des résultats. En plus des recherches sur les moteurs de recherche, les sites d’immigration ont été envahis par des demandes de renseignements. "Nous avons reçu des centaines de demandes de renseignements supplémentaires depuis l’élection", a indiqué un responsable de l’immigration en Australie. Cette demande accrue montre que la victoire de Trump ne fait pas seulement réagir au niveau politique, mais aussi sur le plan pratique, avec des Américains cherchant à se préparer concrètement à une expatriation.
Il est intéressant de noter que ce phénomène d’augmentation des recherches pour quitter les États-Unis n’est pas sans précédent. En 2016, après l’élection de Trump, un nombre important d’Américains avait également exprimé leur souhait d’émigrer, bien que l’ampleur de la tendance fût moindre. Toutefois, cette fois-ci, les données semblent indiquer que les recherches d’émigration ont atteint des niveaux encore plus élevés. Cela pourrait être lié à une plus grande polarisation du climat politique actuel, accentuée par les tensions sociales et les crises internationales.