Des Élections Contestées : Victoire Écrasante du Parti au Pouvoir
Lors des dernières élections législatives, le parti au pouvoir a remporté une victoire retentissante, s'assurant 108 sièges sur les 113 disponibles. Une performance qui a soulevé de vives critiques et renforcé le sentiment de marginalisation au sein de l'opposition. Maître Dodi a décrit ces résultats comme une illustration flagrante des dysfonctionnements du processus électoral. Selon lui, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a démontré un manque de transparence, ne permettant pas un véritable contrôle de l'opposition sur le déroulement des opérations de vote.
Les accusations vont au-delà de simples irrégularités. Dodi a évoqué des bourrages d'urnes présumés, ainsi que des procurations signées à blanc, permettant à des électeurs de voter à plusieurs reprises. Il a également noté des pratiques de remplissage anticipé des urnes avant l'ouverture officielle des bureaux de vote. Ces observations sont appuyées par des images et des témoignages de témoins sur place, qui auraient constaté des urnes remplies aux deux tiers avant même l'arrivée des électeurs.
Les accusations vont au-delà de simples irrégularités. Dodi a évoqué des bourrages d'urnes présumés, ainsi que des procurations signées à blanc, permettant à des électeurs de voter à plusieurs reprises. Il a également noté des pratiques de remplissage anticipé des urnes avant l'ouverture officielle des bureaux de vote. Ces observations sont appuyées par des images et des témoignages de témoins sur place, qui auraient constaté des urnes remplies aux deux tiers avant même l'arrivée des électeurs.
Un Parlement Aux Ordres et des Institutions Sous Influence
Dans son intervention, Dodi a souligné la dépendance des institutions publiques envers le pouvoir exécutif. Il a décrit comment la CENI et d'autres organes tels que la Cour constitutionnelle semblent agir sous l'influence directe du gouvernement, compromettant ainsi leur impartialité et leur capacité à garantir des élections libres et équitables. Pour l'opposant, les institutions togolaises manquent de crédibilité et servent les intérêts d'une élite politique désireuse de conserver le pouvoir à tout prix.
La situation togolaise s'est récemment compliquée avec l'agression du député sénégalais Guy Mari Sagna lors d'une réunion politique à Lomé. Cette attaque, perpétrée par des individus non identifiés, a suscité l'indignation et a ravivé les débats sur le respect des droits démocratiques dans le pays. Dodi a exprimé son amertume face à l'inaction des forces de l'ordre présentes sur les lieux, accusées de complicité passive. "Ils étaient là, mais n'ont pas agi pour empêcher l'agression", a-t-il dénoncé, pointant du doigt le gouvernement comme instigateur potentiel de ces violences.
Face à ces événements, Dodi et d'autres voix de l'opposition appellent à la mise en place d'une enquête internationale indépendante. L'objectif est de dépasser le cadre national et de solliciter la CEDEAO, voire d'autres organismes internationaux, pour garantir un examen impartial des faits. "Nous savons que les enquêtes menées par le gouvernement togolais n'aboutissent jamais", a déclaré Dodi, exprimant un manque de confiance envers les institutions locales.
La situation togolaise s'est récemment compliquée avec l'agression du député sénégalais Guy Mari Sagna lors d'une réunion politique à Lomé. Cette attaque, perpétrée par des individus non identifiés, a suscité l'indignation et a ravivé les débats sur le respect des droits démocratiques dans le pays. Dodi a exprimé son amertume face à l'inaction des forces de l'ordre présentes sur les lieux, accusées de complicité passive. "Ils étaient là, mais n'ont pas agi pour empêcher l'agression", a-t-il dénoncé, pointant du doigt le gouvernement comme instigateur potentiel de ces violences.
Face à ces événements, Dodi et d'autres voix de l'opposition appellent à la mise en place d'une enquête internationale indépendante. L'objectif est de dépasser le cadre national et de solliciter la CEDEAO, voire d'autres organismes internationaux, pour garantir un examen impartial des faits. "Nous savons que les enquêtes menées par le gouvernement togolais n'aboutissent jamais", a déclaré Dodi, exprimant un manque de confiance envers les institutions locales.