La croissance du produit intérieur brut de la France au premier trimestre a été revue en baisse de 0,1 point, à +0,5%, par rapport au trimestre précédent en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO), selon les résultats détaillés des comptes nationaux publiés par l'Insee.
La révision à la baisse tient surtout à la consommation des ménages, encore plus faible qu'initialement annoncé, et aux investissements des entreprises non financières qui se sont révélés un peu moins vigoureux qu'escompté.
La consommation des ménages a finalement stagné sur la période (+0,0%) alors qu'elle avait été estimée en mai à +0,1%, ce qui constituait déjà un net coup de frein après l'augmentation de +0,5% au quatrième trimestre.
L'investissement des ménages, essentiellement en logement, a lui aussi stagné (+0,0% après +0,8%), un signe de plus du ralentissement du marché immobilier.
L'investissement des entreprises a quant à lui été révisé à +1,3% au lieu de +1,8% annoncé en mai, et contre 1,1% au quatrième trimestre.
La contribution des variations de stocks à la croissance a été nulle en janvier-mars, chiffre confirmé, après une contribution négative de 0,6 point au quatrième trimestre.
La contribution du commerce extérieur a été révisée à +0,2 point au lieu de +0,4% annoncé en mai, après +0,4 point au quatrième trimestre. Si les exportations ont bondi de 3,2% (après +0,3% au quatrième trimestre), les importations se sont redressées de 2,3% (après -1,1%).
Au total, la statistique confirme que les entreprises, par leurs investissements et exportations, ont tiré la croissance au premier trimestre alors que le moteur de la consommation des ménages tombait en panne.
L'Insee s'attend à un sérieux coup de frein sur le trimestre en cours avec un PIB qui ne devrait augmenter que de 0,2%, selon sa note de conjoncture publiée le 20 juin. Sur l'ensemble de l'année, l'Institut national de la statistique prévoit une croissance de 1,6% alors que le gouvernement s'en tient à sa prévision de 1,7-2,0%.
Dans sa statistique révisée, l'institut fait état d'un acquis de croissance de 1,2% à la fin du premier trimestre.
Source: news.yahoo.com
La révision à la baisse tient surtout à la consommation des ménages, encore plus faible qu'initialement annoncé, et aux investissements des entreprises non financières qui se sont révélés un peu moins vigoureux qu'escompté.
La consommation des ménages a finalement stagné sur la période (+0,0%) alors qu'elle avait été estimée en mai à +0,1%, ce qui constituait déjà un net coup de frein après l'augmentation de +0,5% au quatrième trimestre.
L'investissement des ménages, essentiellement en logement, a lui aussi stagné (+0,0% après +0,8%), un signe de plus du ralentissement du marché immobilier.
L'investissement des entreprises a quant à lui été révisé à +1,3% au lieu de +1,8% annoncé en mai, et contre 1,1% au quatrième trimestre.
La contribution des variations de stocks à la croissance a été nulle en janvier-mars, chiffre confirmé, après une contribution négative de 0,6 point au quatrième trimestre.
La contribution du commerce extérieur a été révisée à +0,2 point au lieu de +0,4% annoncé en mai, après +0,4 point au quatrième trimestre. Si les exportations ont bondi de 3,2% (après +0,3% au quatrième trimestre), les importations se sont redressées de 2,3% (après -1,1%).
Au total, la statistique confirme que les entreprises, par leurs investissements et exportations, ont tiré la croissance au premier trimestre alors que le moteur de la consommation des ménages tombait en panne.
L'Insee s'attend à un sérieux coup de frein sur le trimestre en cours avec un PIB qui ne devrait augmenter que de 0,2%, selon sa note de conjoncture publiée le 20 juin. Sur l'ensemble de l'année, l'Institut national de la statistique prévoit une croissance de 1,6% alors que le gouvernement s'en tient à sa prévision de 1,7-2,0%.
Dans sa statistique révisée, l'institut fait état d'un acquis de croissance de 1,2% à la fin du premier trimestre.
Source: news.yahoo.com