Les Marocains Djamel Zougam et Osma el Gnaoui ont été condamnés chacun à une peine cumulée de 40.000 années de prison, soit en pratique à un maximum de 40 ans de réclusion, pour appartenance à un groupe terroriste et assassinats.
Un Espagnol, Emilio Suarez Trashorras, reconnu coupable d'avoir fourni des explosifs aux poseurs de bombes, a également été condamné à des milliers d'années théoriques de prison.
Sept accusés ont été acquittés, dont Rabeï Osman Saïed Ahmed, dit "Mohamed l'Egyptien", un des cerveaux présumés des attentats, qui a été condamné en appel en Italie à huit ans de prison pour appartenance à une organisation terroriste.
Deux autres instigateurs présumés des attentats de mars 2004 ont été disculpés de toute participation mais condamnés à des peines de prison pour appartenance à un groupe terroriste.
La dizaine d'attentats à la bombe simultanés de mars 2004 dans des trains de banlieue madrilènes avaient fait 191 morts et plus de 1.800 blessés.
L'ETA HORS DE CAUSE
Cette action coordonnée avait cueilli l'Espagne à la veille d'élections législatives décisives, provoquant la défaite du gouvernement conservateur de José Maria Aznar et précipitant le retrait du contingent espagnol d'Irak.
Pour des raisons apparemment politiques, Aznar avait en effet mis en cause d'emblée l'organisation séparatiste basque ETA dans ces attentats, contre toute vraisemblance. Les juges de l'Audience nationale l'ont mise hors de cause et établi que les poseurs de bombes s'inspiraient de l'idéologie d'Al Qaïda.
Les familles des victimes ont exprimé une déception visible à l'annonce des verdicts. "Il n'y a pas eu assez de lourdes peines au regard du nombre de victimes", a déploré le père d'une jeune victime.
"Rien ne peut effacer la souffrance des proches mais celle-ci peut être atténuée par la connaissance de la vérité sur ce qui est arrivé et qui est responsable", a estimé le président du gouvernement, José Luis Zapatero, lors d'une conférence de presse.
L'Audience nationale a attribué aux familles des victimes des réparations s'échelonnant de 30.000 à 1,5 million d'euros.
Tous les accusés avaient plaidé non coupables et ceux qui ont été condamnés devraient faire appel.
Un Espagnol, Emilio Suarez Trashorras, reconnu coupable d'avoir fourni des explosifs aux poseurs de bombes, a également été condamné à des milliers d'années théoriques de prison.
Sept accusés ont été acquittés, dont Rabeï Osman Saïed Ahmed, dit "Mohamed l'Egyptien", un des cerveaux présumés des attentats, qui a été condamné en appel en Italie à huit ans de prison pour appartenance à une organisation terroriste.
Deux autres instigateurs présumés des attentats de mars 2004 ont été disculpés de toute participation mais condamnés à des peines de prison pour appartenance à un groupe terroriste.
La dizaine d'attentats à la bombe simultanés de mars 2004 dans des trains de banlieue madrilènes avaient fait 191 morts et plus de 1.800 blessés.
L'ETA HORS DE CAUSE
Cette action coordonnée avait cueilli l'Espagne à la veille d'élections législatives décisives, provoquant la défaite du gouvernement conservateur de José Maria Aznar et précipitant le retrait du contingent espagnol d'Irak.
Pour des raisons apparemment politiques, Aznar avait en effet mis en cause d'emblée l'organisation séparatiste basque ETA dans ces attentats, contre toute vraisemblance. Les juges de l'Audience nationale l'ont mise hors de cause et établi que les poseurs de bombes s'inspiraient de l'idéologie d'Al Qaïda.
Les familles des victimes ont exprimé une déception visible à l'annonce des verdicts. "Il n'y a pas eu assez de lourdes peines au regard du nombre de victimes", a déploré le père d'une jeune victime.
"Rien ne peut effacer la souffrance des proches mais celle-ci peut être atténuée par la connaissance de la vérité sur ce qui est arrivé et qui est responsable", a estimé le président du gouvernement, José Luis Zapatero, lors d'une conférence de presse.
L'Audience nationale a attribué aux familles des victimes des réparations s'échelonnant de 30.000 à 1,5 million d'euros.
Tous les accusés avaient plaidé non coupables et ceux qui ont été condamnés devraient faire appel.