La puissante déflagration, entendue à cinq kilomètres de distance, s'est produite alors que l'armée américaine et le gouvernement irakien se félicitaient d'une amélioration de la sécurité dans le pays.
Cinq femmes et quatre enfants ont péri dans l'attaque qui a touché un grand nombre de jeunes irakiens travaillant dans le marché, tout proche de l'arrêt de bus.
La voiture a explosé vers 17H30 locales (14H30 GMT), à une grande heure d'affluence, près d'un arrêt de bus dans le quartier chiite d'al-Hourriyah, selon des sources de la police et du ministère de la Défense.
Les blessés ont été transportés dans une dizaine d'hôpitaux de la ville.
Une dizaine de bus et un immeuble de trois étages ont été complètement brûlés par l'explosion. Plusieurs maisons ont été également endommagées.
L'armée américaine a accusé mercredi des miliciens chiites d'avoir perpétré cet attentat.
"Peu de temps après l'attentat, un groupe spécial extrémiste a revendiqué sa responsabilité en disant qu'il visait les forces de la coalition", a déclaré le commandement américain dans un communiqué.
Dans le jargon militaire américain, un "groupe spécial" désigne un groupe de miliciens chiites financés et armés par les services iraniens.
Selon l'armée américaine, la voiture, remplie de plus de 300 kg d'explosifs, n'a pas atteint sa cible et a explosé "prématurément".
"Même si les voitures piégées sont la marque de fabrique d'Al-Qaïda, nos renseignements, corroborés par plusieurs sources, indiquent que cette atrocité a été commise par un groupe spécial conduit par Haïdar Mehdi Khadoum al-Fawadi", a dit l'armée américaine, prompte de coutume à incriminer la branche irakienne du réseau Al-Qaïda.
Par ailleurs, les miliciens chiites cachés à Amara, dans le sud de l'Irak, n'ont plus que quelques heures pour déposer les armes avant l'expiration mercredi de l'ultimatum lancé par le Premier ministre Nouri al-Maliki et une intervention des troupes américaines et irakiennes.
Dans un communiqué, M. Maliki a demandé à l'armée irakienne, soutenue par des unités américaines, de ne pas viser systématiquement les membres de l'Armée du Mahdi, la milice du chef radical chiite Moqtada Sadr, mais seulement les "hors-la-loi", dans la ville d'Amara.
"Le Premier ministre a ordonné aux forces de sécurité de ne pas arrêter au hasard les membres du mouvement de Sadr simplement parce qu'ils appartiennent au mouvement", selon le communiqué.
"Les arrestations ne doivent concerner que les hors-la-loi".
Cette prudence du chef du gouvernement irakien vise à éviter une escalade de la violence avec la puissante milice de Moqtada Sadr, bête noire des Américains.
Lors d'opérations similaires ces derniers mois à Bassorah (sud) et à Sadr City, le fief de Moqtada Sadr à Bagdad, le gouvernement irakien avait été accusé de provoquer l'Armée du Mahdi en arrêtant systématiquement ses éléments.
Ces opérations s'étaient soldées par des combats intenses et par des centaines de morts.
Située à 365 km au sud de Bagdad et proche de la frontière iranienne, la ville d'Amara abriterait justement des miliciens qui ont fui Bassorah (sud) et Sadr City après les combats.
A quelques heures de la fin de l'ultimatum, environ 60 miliciens seulement se sont rendus aux forces de sécurité, selon le chef de la province de Missane (dont Amara est la capitale), Saad al-Harbiyah.
"Ils ne sont pas accusés de crimes et ne sont pas recherchés", selon lui.
Mardi, la police a affirmé avoir retrouvé d'importants stocks d'armes abandonnées dans un cimetière d'Amara. Il a fallu quatre camions à la police pour charger l'ensemble des lance-roquettes, bombes, mortiers et kalachnikovs.
Source: yahoo news
Cinq femmes et quatre enfants ont péri dans l'attaque qui a touché un grand nombre de jeunes irakiens travaillant dans le marché, tout proche de l'arrêt de bus.
La voiture a explosé vers 17H30 locales (14H30 GMT), à une grande heure d'affluence, près d'un arrêt de bus dans le quartier chiite d'al-Hourriyah, selon des sources de la police et du ministère de la Défense.
Les blessés ont été transportés dans une dizaine d'hôpitaux de la ville.
Une dizaine de bus et un immeuble de trois étages ont été complètement brûlés par l'explosion. Plusieurs maisons ont été également endommagées.
L'armée américaine a accusé mercredi des miliciens chiites d'avoir perpétré cet attentat.
"Peu de temps après l'attentat, un groupe spécial extrémiste a revendiqué sa responsabilité en disant qu'il visait les forces de la coalition", a déclaré le commandement américain dans un communiqué.
Dans le jargon militaire américain, un "groupe spécial" désigne un groupe de miliciens chiites financés et armés par les services iraniens.
Selon l'armée américaine, la voiture, remplie de plus de 300 kg d'explosifs, n'a pas atteint sa cible et a explosé "prématurément".
"Même si les voitures piégées sont la marque de fabrique d'Al-Qaïda, nos renseignements, corroborés par plusieurs sources, indiquent que cette atrocité a été commise par un groupe spécial conduit par Haïdar Mehdi Khadoum al-Fawadi", a dit l'armée américaine, prompte de coutume à incriminer la branche irakienne du réseau Al-Qaïda.
Par ailleurs, les miliciens chiites cachés à Amara, dans le sud de l'Irak, n'ont plus que quelques heures pour déposer les armes avant l'expiration mercredi de l'ultimatum lancé par le Premier ministre Nouri al-Maliki et une intervention des troupes américaines et irakiennes.
Dans un communiqué, M. Maliki a demandé à l'armée irakienne, soutenue par des unités américaines, de ne pas viser systématiquement les membres de l'Armée du Mahdi, la milice du chef radical chiite Moqtada Sadr, mais seulement les "hors-la-loi", dans la ville d'Amara.
"Le Premier ministre a ordonné aux forces de sécurité de ne pas arrêter au hasard les membres du mouvement de Sadr simplement parce qu'ils appartiennent au mouvement", selon le communiqué.
"Les arrestations ne doivent concerner que les hors-la-loi".
Cette prudence du chef du gouvernement irakien vise à éviter une escalade de la violence avec la puissante milice de Moqtada Sadr, bête noire des Américains.
Lors d'opérations similaires ces derniers mois à Bassorah (sud) et à Sadr City, le fief de Moqtada Sadr à Bagdad, le gouvernement irakien avait été accusé de provoquer l'Armée du Mahdi en arrêtant systématiquement ses éléments.
Ces opérations s'étaient soldées par des combats intenses et par des centaines de morts.
Située à 365 km au sud de Bagdad et proche de la frontière iranienne, la ville d'Amara abriterait justement des miliciens qui ont fui Bassorah (sud) et Sadr City après les combats.
A quelques heures de la fin de l'ultimatum, environ 60 miliciens seulement se sont rendus aux forces de sécurité, selon le chef de la province de Missane (dont Amara est la capitale), Saad al-Harbiyah.
"Ils ne sont pas accusés de crimes et ne sont pas recherchés", selon lui.
Mardi, la police a affirmé avoir retrouvé d'importants stocks d'armes abandonnées dans un cimetière d'Amara. Il a fallu quatre camions à la police pour charger l'ensemble des lance-roquettes, bombes, mortiers et kalachnikovs.
Source: yahoo news