Poursuivis devant un tribunal militaire d'exception, les cinq hommes ont été présentés au juge Ralph Kohlmann, un colonel des Marines, qui doit leur signifier leurs chefs d'inculpation: complot, meurtre, attentat, dommages corporels graves, destruction de propriété, terrorisme et soutien matériel à des actes terroristes.
L'audience a débuté peu après 9H00 (13H00 GMT).
Khaled Cheikh Mohammed (KSM), considéré comme le "cerveau" des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, Ramzi ben al-Shaiba, Ali Abd al-Aziz Ali, Wallid ben Attash et Mustapha al-Hawsawi, arrêtés entre 2002 et 2003 et transférés à Guantanamo en 2006, risquent la peine de mort.
Près de sept ans après les faits, le procès reste cependant incertain.
Aucun réel procès n'a encore commencé à Guantanamo, les tribunaux de Guantanamo, invalidés en 2006 par la Cour suprême américaine mais rétablis peu après par le Congrès, restant très contestés, notamment parce qu'ils autorisent l'utilisation de témoignages indirects ou obtenus sous la contrainte.
De plus, la procédure contre les cinq hommes est entachée par la polémique qui entoure leur détention au secret et le fait que la CIA a reconnu avoir soumis KSM à la simulation de noyade, une technique d'interrogatoire considérée par beaucoup comme de la torture.
Lors d'une audience à huis clos en mars 2007, dont le Pentagone a publié une retranscription partielle, KSM a dénoncé des tortures, tout en revendiquant l'entière responsabilité du 11-Septembre (près de 3.000 morts) et d'une trentaine d'attentats ou projets.
Ramzi ben al-Shaiba a refusé de participer à cette procédure, Wallid ben Attash et Mustapha al-Hawsawi ont reconnu l'essentiel de ce qui leur était reproché, mais Ali Abd al-Aziz Ali a nié tout lien avec le terrorisme.
L'audience doit se tenir dans une salle d'audience dernier cri installée dans un grand hangar entouré de barbelés. Une retransmission vidéo est prévue dans une salle voisine pour la presse.
La salle ressemble à beaucoup d'autres aux Etats-Unis, mais les chaînes soudées sous les fauteuils des accusés et l'épaisse vitre qui sépare les quelques rangées de chaises prévues pour le public rappellent à quel point ce que ces cinq hommes pourraient faire, ou dire, inquiète l'armée.
Une soixantaine de journalistes, ainsi que des observateurs de la société civile, ont pu faire le déplacement. En revanche, rien n'est prévu pour les proches des victimes. L'un d'eux, fervent défenseur des tribunaux militaires d'exception, avait été invité, mais devant la polémique que ce choix a suscitée, l'invitation a été annulée.
Le général Thomas Hartmann, conseiller juridique des tribunaux militaires d'exception, a assuré qu'à l'avenir, les familles invitées seraient tirées au sort.
Les accusés auront une première possibilité de plaider coupable ou non. Il est possible que certains d'entre eux annoncent qu'ils ne souhaitent pas participer à la procédure, un boycott évoqué récemment par plusieurs autres détenus inculpés à Guantanamo.
Source: yahoo news
L'audience a débuté peu après 9H00 (13H00 GMT).
Khaled Cheikh Mohammed (KSM), considéré comme le "cerveau" des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, Ramzi ben al-Shaiba, Ali Abd al-Aziz Ali, Wallid ben Attash et Mustapha al-Hawsawi, arrêtés entre 2002 et 2003 et transférés à Guantanamo en 2006, risquent la peine de mort.
Près de sept ans après les faits, le procès reste cependant incertain.
Aucun réel procès n'a encore commencé à Guantanamo, les tribunaux de Guantanamo, invalidés en 2006 par la Cour suprême américaine mais rétablis peu après par le Congrès, restant très contestés, notamment parce qu'ils autorisent l'utilisation de témoignages indirects ou obtenus sous la contrainte.
De plus, la procédure contre les cinq hommes est entachée par la polémique qui entoure leur détention au secret et le fait que la CIA a reconnu avoir soumis KSM à la simulation de noyade, une technique d'interrogatoire considérée par beaucoup comme de la torture.
Lors d'une audience à huis clos en mars 2007, dont le Pentagone a publié une retranscription partielle, KSM a dénoncé des tortures, tout en revendiquant l'entière responsabilité du 11-Septembre (près de 3.000 morts) et d'une trentaine d'attentats ou projets.
Ramzi ben al-Shaiba a refusé de participer à cette procédure, Wallid ben Attash et Mustapha al-Hawsawi ont reconnu l'essentiel de ce qui leur était reproché, mais Ali Abd al-Aziz Ali a nié tout lien avec le terrorisme.
L'audience doit se tenir dans une salle d'audience dernier cri installée dans un grand hangar entouré de barbelés. Une retransmission vidéo est prévue dans une salle voisine pour la presse.
La salle ressemble à beaucoup d'autres aux Etats-Unis, mais les chaînes soudées sous les fauteuils des accusés et l'épaisse vitre qui sépare les quelques rangées de chaises prévues pour le public rappellent à quel point ce que ces cinq hommes pourraient faire, ou dire, inquiète l'armée.
Une soixantaine de journalistes, ainsi que des observateurs de la société civile, ont pu faire le déplacement. En revanche, rien n'est prévu pour les proches des victimes. L'un d'eux, fervent défenseur des tribunaux militaires d'exception, avait été invité, mais devant la polémique que ce choix a suscitée, l'invitation a été annulée.
Le général Thomas Hartmann, conseiller juridique des tribunaux militaires d'exception, a assuré qu'à l'avenir, les familles invitées seraient tirées au sort.
Les accusés auront une première possibilité de plaider coupable ou non. Il est possible que certains d'entre eux annoncent qu'ils ne souhaitent pas participer à la procédure, un boycott évoqué récemment par plusieurs autres détenus inculpés à Guantanamo.
Source: yahoo news