Le Pakistan est en butte à une série d'attentats islamistes visant les forces de sécurité, les autorités gouvernementales et des intérêts étrangers.
"Je suis allé à mon bureau au premier étage et, alors que je m'asseyais, il y a eu une forte explosion", a raconté à Reuters Arshad Jadoon, un fonctionnaire du PAM. "Brusquement, un nuage de fumée a enveloppé le bâtiment et nous sommes sortis dehors, où gisaient des blessés."
Le PAM a précisé que quatre des morts étaient des employés de l'agence: trois Pakistanais - Abid Rehman et deux femmes, Gulrukh Tahir et Farzana Barkat - ainsi qu'un Irakien, Botan Ahmed Ali.
Le PAM, qui a aussitôt fermé son bureau à Islamabad, a participé récemment à des distributions d'aide aux deux millions de personnes déplacées en raison d'une offensive de l'armée contre des activistes dans la vallée de Swat, au nord-est d'Islamabad.
En juin, deux employés de l'Onu avaient été tués dans un attentat à la voiture piégée contre un hôtel de Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan.
Dans un communiqué, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a dénoncé un "crime odieux", "une terrible tragédie pour les Nations unies et toute la communauté humanitaire au Pakistan".
L'attentat de lundi, qui s'est produit à quelques centaines de mètres du domicile à Islamabad du président Asif Ali Zardari, n'a pas été revendiqué.
Pour des raisons de sécurité, Zardari a emménagé à la résidence officielle de la présidence peu après son élection, l'an dernier.
L'armée a enregistré des progrès contre les activistes dans la vallée de Swat et en d'autres endroits du nord-ouest et le ministre de l'Intérieur, Rehman Malik, a déclaré que les taliban pakistanais avaient les reins brisés.
Les activistes se sont toutefois manifestés ces derniers jours par plusieurs attentats à la bombe alors que l'armée se prépare à lancer une offensive contre le principal bastion des taliban pakistanais dans la région du Sud-Waziristan, à la frontière afghane.
"Ils sont comme un serpent blessé. Nous nous attendions à ce qu'ils attaquent des cibles spécifiques pour mettre le gouvernement sous pression", a déclaré Malik.
D'après le ministre de l'Intérieur, des combattants récemment capturés ont avoué lors d'interrogatoires que plusieurs kamikazes avaient été envoyés en mission au cours du mois écoulé. "Nous nous attendons donc à deux ou trois attentats suicide dans les prochains jours", a-t-il ajouté.
Source: Reuters via Yahoo News
"Je suis allé à mon bureau au premier étage et, alors que je m'asseyais, il y a eu une forte explosion", a raconté à Reuters Arshad Jadoon, un fonctionnaire du PAM. "Brusquement, un nuage de fumée a enveloppé le bâtiment et nous sommes sortis dehors, où gisaient des blessés."
Le PAM a précisé que quatre des morts étaient des employés de l'agence: trois Pakistanais - Abid Rehman et deux femmes, Gulrukh Tahir et Farzana Barkat - ainsi qu'un Irakien, Botan Ahmed Ali.
Le PAM, qui a aussitôt fermé son bureau à Islamabad, a participé récemment à des distributions d'aide aux deux millions de personnes déplacées en raison d'une offensive de l'armée contre des activistes dans la vallée de Swat, au nord-est d'Islamabad.
En juin, deux employés de l'Onu avaient été tués dans un attentat à la voiture piégée contre un hôtel de Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan.
Dans un communiqué, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a dénoncé un "crime odieux", "une terrible tragédie pour les Nations unies et toute la communauté humanitaire au Pakistan".
L'attentat de lundi, qui s'est produit à quelques centaines de mètres du domicile à Islamabad du président Asif Ali Zardari, n'a pas été revendiqué.
Pour des raisons de sécurité, Zardari a emménagé à la résidence officielle de la présidence peu après son élection, l'an dernier.
L'armée a enregistré des progrès contre les activistes dans la vallée de Swat et en d'autres endroits du nord-ouest et le ministre de l'Intérieur, Rehman Malik, a déclaré que les taliban pakistanais avaient les reins brisés.
Les activistes se sont toutefois manifestés ces derniers jours par plusieurs attentats à la bombe alors que l'armée se prépare à lancer une offensive contre le principal bastion des taliban pakistanais dans la région du Sud-Waziristan, à la frontière afghane.
"Ils sont comme un serpent blessé. Nous nous attendions à ce qu'ils attaquent des cibles spécifiques pour mettre le gouvernement sous pression", a déclaré Malik.
D'après le ministre de l'Intérieur, des combattants récemment capturés ont avoué lors d'interrogatoires que plusieurs kamikazes avaient été envoyés en mission au cours du mois écoulé. "Nous nous attendons donc à deux ou trois attentats suicide dans les prochains jours", a-t-il ajouté.
Source: Reuters via Yahoo News