Athènes: nouvelle manifestation contre les mesures d'austérité ce jeudi
Plusieurs syndicats appellent à participer à une nouvelle manifestation jeudi à Athènes contre les mesures d'austérité destinées à sortir le pays lourdement endetté de la plus grave crise de ces dernières décennies. Des organisations représentant les salariés des secteurs public et privé ont également appelé à un arrêt de travail de trois heures dans la capitale jeudi, ce qui devrait notamment entraîner des perturbations dans les transports. L'Union européenne et le Fonds monétaire européen ont arrêté en mai dernier un plan de sauvetage de 110 milliards d'euros sur trois ans en faveur de la Grèce, menacée de se retrouver en défaut de paiement. En retour, le gouvernement socialiste a emprunté la voie de l'austérité, coupant dans les retraites et les salaires des fonctionnaires, augmentant les impôts et facilitant les licenciements dans le secteur privé. (AP)
Irlande: premier contrecoup électoral attendu
Le gouvernement irlandais risque de subir ce jeudi à l'occasion d'une élection législative partielle le premier contrecoup de son plan d'austérité et de son appel à l'aide extérieure pour restaurer les finances publiques du pays. Ce scrutin organisé dans le comté de Donegal, dans le nord-ouest du pays, risque de tourner à la déroute pour le gouvernement de Brian Cowen et de réduire à une peau de chagrin sa majorité au parlement quelques jours seulement avant le vote crucial sur le projet de budget 2011 prévu le 7 décembre. L'adoption du budget est une condition posée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international pour débloquer leur aide financière de 85 milliards d'euros réclamée dimanche par l'Irlande, confrontée à un déficit record et à une déconfiture de son secteur bancaire. Brian Cowen a dévoilé mercredi un plan d'austérité destiné à économiser 15 milliards d'euros sur quatre ans. Les investisseurs n'ont pas été impressionnés et craignent toujours que l'Irlande soit incapable de financer sa dette. Quant aux électeurs, ils devraient faire payer dès jeudi au gouvernement ses projets de réduction des dépenses, de baisse du salaire minimum, de suppression de milliers d'emplois et de hausse des impôts. (Reuters)
La Grèce veut améliorer l'accueil dans les lieux touristiques
La Grèce envisage de consacrer plus de 20 millions d'euros au cours des trois prochaines années à l'amélioration des services aux visiteurs dans les musées et lieux historiques du pays pour dynamiser le tourisme. Le ministre de la Culture et du tourisme Pavlos Geroulanos a déclaré mardi que la plupart des monuments et musées du pays manquaient de toilettes, d'aires de stationnement et de distributeurs automatiques. Il a ajouté qu'aucun des dix monuments attirant le plus grand nombre de visiteurs, dont l'Acropole, ne satisfaisait à certaines exigences comme la traduction de panneaux. M. Geroulanos a déclaré qu'une partie du financement du projet proviendrait de parrainages locaux et de l'Union européenne. (AP)
Crise de la dette: les investisseurs s'inquiètent d'une contagion
Les coûts d'emprunt du Portugal et de l'Espagne ont fortement augmenté mercredi à l'heure où les investisseurs s'inquiètent du poids de la dette de ces deux Etats, qui pourraient devenir les prochains candidats à un plan de sauvetage international après la Grèce et l'Irlande. Alors que le Portugal était affecté mercredi par un mouvement de grève dans le secteur public contre la cure d'austérité engagée par le gouvernement, le taux des obligations d'Etat à dix ans a franchi la barre des 7% dans la matinée avant de refluer légèrement. Quant aux obligations espagnoles à dix ans, elles ont atteint 5,08% en milieu de matinée contre 4,91% en début de séance. Si les deux pays ne risquent pas la faillite dans l'immédiat, ces taux rendent le poids de leur dette, déjà lourd, encore plus cher à financer. Le Portugal et l'Espagnol sont désormais considérés comme les pays les plus faibles des 16 Etats de la zone euro maintenant que l'Irlande a emboîté le pas à la Grèce en acceptant finalement un sauvetage de l'UE et du Fonds monétaire international (FMI). Le Portugal représente moins de 2% du total de l'économie de la zone euro mais un sauvetage potentiel de Lisbonne ajouterait à la pression sur l'Espagne, quatrième économie de l'Union européenne, et serait susceptible de déclencher des répercussions dramatiques pour le bloc des Vingt-Sept dans son ensemble. L'euro a chuté mercredi de 0,5 point à 1,3297 dollar, son niveau le plus bas depuis le 24 septembre, en raison des inquiétudes sur la santé financière de l'UE. (AP)
L'Irlande dévoile les quatre années de rigueur à venir
Le gouvernement irlandais a présenté mercredi le programme d'austérité budgétaire qui doit lui permettre de redresser ses finances et son secteur bancaire dans le cadre imposé par le plan de sauvetage de l'Union européenne et du Fonds monétaire international. Ce programme, échelonné sur quatre ans, prévoit des milliers de suppressions de postes dans la fonction publique, une hausse graduelle de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à partir de 2013 et des économies sur les aides sociales à partir de 2014, mais laisse intacte l'avantageuse fiscalité des entreprises, avec un taux de l'impôt sur les sociétés (IS) de 12,5%. L'objectif est d'économiser 15 milliards d'euros de 2011 à 2014. Dublin s'en tient par ailleurs aux prévisions de croissance déjà annoncées ce mois-ci, et que de nombreux économistes avaient jugées très optimistes, étant donné l'effet prévisible de la politique de rigueur sur les dépenses de consommation. "Cela ne me semble pas tant réaliste que ça. Ils prévoient apparemment de mettre en place des mesures budgétaires draconiennes, et ils s'attendent toutefois à de la croissance dans un tel contexte. Cela paraît fortement improbable", a commenté Stephen Lewis, économiste en chef chez Monument Securities. L'agence Standard & Poor's, qui a déclassé l'Irlande dans la nuit de mardi à mercredi trouve elle aussi les hypothèses de croissance de Dublin trop optimistes. (Reuters)
Grande-Bretagne: nouvelles manifestations contre la hausse des frais d'inscription
Des milliers d'étudiants ont à nouveau manifesté mercredi à Londres et dans d'autres villes de Grande-Bretagne pour protester contre le projet gouvernemental visant à tripler les frais d'inscription à l'université. Des heurts sporadiques ont opposé des protestataires aux forces de police, deux semaines après des incidents provoqués par une action similaire. Selon la police métropolitaine, deux agents des forces de l'ordre ont été blessés à Londres, l'un d'entre eux souffrant d'une fracture du bras. Quinze protestataires ont été interpellés. Des étudiants ont organisé des défilés et des sit-in dans tout le pays pour dénoncer le projet destiné à porter les frais d'entrée à l'université à 9.000 livres sterling (environ 10.600 euros) par an, soit trois fois le coût actuel, dans le cadre des mesures d'austérité décidées par le gouvernement pour réduire le déficit. A Londres, les manifestants sont partis de Trafalgar Square pour marcher en direction du Parlement. Certains sont montés au sommet d'abribus, tandis que d'autres ont attaqué un véhicule des forces de police, brisant des vitres et réalisant des graffiti. (AP)
Source : Yahoo Actualités
Plusieurs syndicats appellent à participer à une nouvelle manifestation jeudi à Athènes contre les mesures d'austérité destinées à sortir le pays lourdement endetté de la plus grave crise de ces dernières décennies. Des organisations représentant les salariés des secteurs public et privé ont également appelé à un arrêt de travail de trois heures dans la capitale jeudi, ce qui devrait notamment entraîner des perturbations dans les transports. L'Union européenne et le Fonds monétaire européen ont arrêté en mai dernier un plan de sauvetage de 110 milliards d'euros sur trois ans en faveur de la Grèce, menacée de se retrouver en défaut de paiement. En retour, le gouvernement socialiste a emprunté la voie de l'austérité, coupant dans les retraites et les salaires des fonctionnaires, augmentant les impôts et facilitant les licenciements dans le secteur privé. (AP)
Irlande: premier contrecoup électoral attendu
Le gouvernement irlandais risque de subir ce jeudi à l'occasion d'une élection législative partielle le premier contrecoup de son plan d'austérité et de son appel à l'aide extérieure pour restaurer les finances publiques du pays. Ce scrutin organisé dans le comté de Donegal, dans le nord-ouest du pays, risque de tourner à la déroute pour le gouvernement de Brian Cowen et de réduire à une peau de chagrin sa majorité au parlement quelques jours seulement avant le vote crucial sur le projet de budget 2011 prévu le 7 décembre. L'adoption du budget est une condition posée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international pour débloquer leur aide financière de 85 milliards d'euros réclamée dimanche par l'Irlande, confrontée à un déficit record et à une déconfiture de son secteur bancaire. Brian Cowen a dévoilé mercredi un plan d'austérité destiné à économiser 15 milliards d'euros sur quatre ans. Les investisseurs n'ont pas été impressionnés et craignent toujours que l'Irlande soit incapable de financer sa dette. Quant aux électeurs, ils devraient faire payer dès jeudi au gouvernement ses projets de réduction des dépenses, de baisse du salaire minimum, de suppression de milliers d'emplois et de hausse des impôts. (Reuters)
La Grèce veut améliorer l'accueil dans les lieux touristiques
La Grèce envisage de consacrer plus de 20 millions d'euros au cours des trois prochaines années à l'amélioration des services aux visiteurs dans les musées et lieux historiques du pays pour dynamiser le tourisme. Le ministre de la Culture et du tourisme Pavlos Geroulanos a déclaré mardi que la plupart des monuments et musées du pays manquaient de toilettes, d'aires de stationnement et de distributeurs automatiques. Il a ajouté qu'aucun des dix monuments attirant le plus grand nombre de visiteurs, dont l'Acropole, ne satisfaisait à certaines exigences comme la traduction de panneaux. M. Geroulanos a déclaré qu'une partie du financement du projet proviendrait de parrainages locaux et de l'Union européenne. (AP)
Crise de la dette: les investisseurs s'inquiètent d'une contagion
Les coûts d'emprunt du Portugal et de l'Espagne ont fortement augmenté mercredi à l'heure où les investisseurs s'inquiètent du poids de la dette de ces deux Etats, qui pourraient devenir les prochains candidats à un plan de sauvetage international après la Grèce et l'Irlande. Alors que le Portugal était affecté mercredi par un mouvement de grève dans le secteur public contre la cure d'austérité engagée par le gouvernement, le taux des obligations d'Etat à dix ans a franchi la barre des 7% dans la matinée avant de refluer légèrement. Quant aux obligations espagnoles à dix ans, elles ont atteint 5,08% en milieu de matinée contre 4,91% en début de séance. Si les deux pays ne risquent pas la faillite dans l'immédiat, ces taux rendent le poids de leur dette, déjà lourd, encore plus cher à financer. Le Portugal et l'Espagnol sont désormais considérés comme les pays les plus faibles des 16 Etats de la zone euro maintenant que l'Irlande a emboîté le pas à la Grèce en acceptant finalement un sauvetage de l'UE et du Fonds monétaire international (FMI). Le Portugal représente moins de 2% du total de l'économie de la zone euro mais un sauvetage potentiel de Lisbonne ajouterait à la pression sur l'Espagne, quatrième économie de l'Union européenne, et serait susceptible de déclencher des répercussions dramatiques pour le bloc des Vingt-Sept dans son ensemble. L'euro a chuté mercredi de 0,5 point à 1,3297 dollar, son niveau le plus bas depuis le 24 septembre, en raison des inquiétudes sur la santé financière de l'UE. (AP)
L'Irlande dévoile les quatre années de rigueur à venir
Le gouvernement irlandais a présenté mercredi le programme d'austérité budgétaire qui doit lui permettre de redresser ses finances et son secteur bancaire dans le cadre imposé par le plan de sauvetage de l'Union européenne et du Fonds monétaire international. Ce programme, échelonné sur quatre ans, prévoit des milliers de suppressions de postes dans la fonction publique, une hausse graduelle de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à partir de 2013 et des économies sur les aides sociales à partir de 2014, mais laisse intacte l'avantageuse fiscalité des entreprises, avec un taux de l'impôt sur les sociétés (IS) de 12,5%. L'objectif est d'économiser 15 milliards d'euros de 2011 à 2014. Dublin s'en tient par ailleurs aux prévisions de croissance déjà annoncées ce mois-ci, et que de nombreux économistes avaient jugées très optimistes, étant donné l'effet prévisible de la politique de rigueur sur les dépenses de consommation. "Cela ne me semble pas tant réaliste que ça. Ils prévoient apparemment de mettre en place des mesures budgétaires draconiennes, et ils s'attendent toutefois à de la croissance dans un tel contexte. Cela paraît fortement improbable", a commenté Stephen Lewis, économiste en chef chez Monument Securities. L'agence Standard & Poor's, qui a déclassé l'Irlande dans la nuit de mardi à mercredi trouve elle aussi les hypothèses de croissance de Dublin trop optimistes. (Reuters)
Grande-Bretagne: nouvelles manifestations contre la hausse des frais d'inscription
Des milliers d'étudiants ont à nouveau manifesté mercredi à Londres et dans d'autres villes de Grande-Bretagne pour protester contre le projet gouvernemental visant à tripler les frais d'inscription à l'université. Des heurts sporadiques ont opposé des protestataires aux forces de police, deux semaines après des incidents provoqués par une action similaire. Selon la police métropolitaine, deux agents des forces de l'ordre ont été blessés à Londres, l'un d'entre eux souffrant d'une fracture du bras. Quinze protestataires ont été interpellés. Des étudiants ont organisé des défilés et des sit-in dans tout le pays pour dénoncer le projet destiné à porter les frais d'entrée à l'université à 9.000 livres sterling (environ 10.600 euros) par an, soit trois fois le coût actuel, dans le cadre des mesures d'austérité décidées par le gouvernement pour réduire le déficit. A Londres, les manifestants sont partis de Trafalgar Square pour marcher en direction du Parlement. Certains sont montés au sommet d'abribus, tandis que d'autres ont attaqué un véhicule des forces de police, brisant des vitres et réalisant des graffiti. (AP)
Source : Yahoo Actualités