Christie's France annonce 388 millions de chiffre d'affaires semestriel, en ajoutant que désormais «Paris est la capitale mondiale de l'art». Un enthousiasme certes légitime, mais à nuancer. D'abord parce que la vente-spectacle Bergé-Saint Laurent a rapporté à elle seule 342 millions cet hiver, pulvérisant ainsi le record mondial pour une vacation.
Ensuite parce que Drouot, qui regroupe 75 sociétés d'enchères parisiennes affiche un produit de vente de 214 millions d'euros, moins que les années précédentes. Autre exemple: Artcurial, troisième maison tricolore, n'a réalisé en six mois que 39,9 millions de chiffre d'affaires, 15 millions de moins qu'il y a deux ans. Ensuite, parce que si on connaît les chiffres des enchères publiques, le reste du marché, réputé peu transparent, l'est encore moins que d'habitude.
Les marchands qui annonçaient à grand renfort de communiqués des transactions en millions de dollars aujourd'hui se raréfient. Si quelques foires (Bâle, Maastricht) ont connu de jolis succès au printemps 2009, d'autres grandes manifestations commerciales artistiques ont été décevantes (Miami, Londres) voire annulées (Shanghaï). Enfin, signe notable, un nombre grandissant de galeries doivent déposer le bilan, à New York, Pékin ou Paris où de nombreux stands des Puces de Saint Ouen ont tiré d'ailleurs tiré leur rideau de fer.
Car il n'y a pas un, mais des marchés de l'art. Ainsi, en France, 82% des oeuvres graphiques sont adjugées à moins de 5.000 euros, un chiffre qui monte même à 89% en Allemagne. Et pas seulement pour c... Lire la suite sur Slate.fr
Source: Slate via Yahoo News
Ensuite parce que Drouot, qui regroupe 75 sociétés d'enchères parisiennes affiche un produit de vente de 214 millions d'euros, moins que les années précédentes. Autre exemple: Artcurial, troisième maison tricolore, n'a réalisé en six mois que 39,9 millions de chiffre d'affaires, 15 millions de moins qu'il y a deux ans. Ensuite, parce que si on connaît les chiffres des enchères publiques, le reste du marché, réputé peu transparent, l'est encore moins que d'habitude.
Les marchands qui annonçaient à grand renfort de communiqués des transactions en millions de dollars aujourd'hui se raréfient. Si quelques foires (Bâle, Maastricht) ont connu de jolis succès au printemps 2009, d'autres grandes manifestations commerciales artistiques ont été décevantes (Miami, Londres) voire annulées (Shanghaï). Enfin, signe notable, un nombre grandissant de galeries doivent déposer le bilan, à New York, Pékin ou Paris où de nombreux stands des Puces de Saint Ouen ont tiré d'ailleurs tiré leur rideau de fer.
Car il n'y a pas un, mais des marchés de l'art. Ainsi, en France, 82% des oeuvres graphiques sont adjugées à moins de 5.000 euros, un chiffre qui monte même à 89% en Allemagne. Et pas seulement pour c... Lire la suite sur Slate.fr
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