L'avion papal d'Alitalia a quitté l'aéroport international Léonard de Vinci de Rome peu après 9h et a atterri à Orly quelque deux heures plus tard.
"Il me semble évident aujourd'hui que la laïcité en soi-même n'est pas en contradiction avec la foi", a déclaré le pape a souligné, en français, à bord de l'appareil.
"Pour les chrétiens, il a toujours été clair que la religion, la foi n'est pas politique, mais une autre sphère de la vie humaine", a souligné le souveraine pontife. "La politique, l'Etat n'est pas une religion mais une réalité profane avec une mission spécifique", et "les deux doivent être en paix ouverts l'un pour l'autre".
"Aujourd'hui, pour les Français mais pas seulement pour les Français, pour nous les chrétiens d'aujourd'hui dans ce monde sécularisé, il est important de vivre avec joie la liberté de notre foi, de vivre la beauté de la foi et rendre visible dans le monde d'aujourd'hui qu'il est beau d'être croyant et de connaître Dieu avec la face humaine en Jésus-Christ", a-t-il ajouté.
"La présence des valeurs chrétiennes est fondamentale pour la construction, la survivance de nos Etats et de nos sociétés", a observé le souverain pontifie devant les journalistes qui l'accompagnaient.
Le pape Benoît XVI, dont les propos sur la laïcité seront écoutés avec attention, entame ce vendredi son premier voyage apostolique en France. Après une étape à Paris, il se rendra samedi à Lourdes pour le 150e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie. "Nous n'allons pas à Lourdes pour y rechercher des miracles", a commenté le pape. "L'amour pour (Marie) est la vraie guérison".
Ce voyage sera pour le souverain pontife l'occasion d'intervenir dans un pays en voie de déchristianisation. Francophone et francophile mais peu charismatique, l'ancien cardinal Joseph Ratzinger connaît une popularité inférieure à celle de son prédécesseur, et ce déplacement chez "la fille aînée de l'Eglise" est en partie destiné à corriger cet état de fait.
"Je n'oserais pas dire que je connais pas bien la France, je la connais un peu mais j'aime la France et la grande culture française", a conclu Benoît XVI.
Source: Yahoo News
"Il me semble évident aujourd'hui que la laïcité en soi-même n'est pas en contradiction avec la foi", a déclaré le pape a souligné, en français, à bord de l'appareil.
"Pour les chrétiens, il a toujours été clair que la religion, la foi n'est pas politique, mais une autre sphère de la vie humaine", a souligné le souveraine pontife. "La politique, l'Etat n'est pas une religion mais une réalité profane avec une mission spécifique", et "les deux doivent être en paix ouverts l'un pour l'autre".
"Aujourd'hui, pour les Français mais pas seulement pour les Français, pour nous les chrétiens d'aujourd'hui dans ce monde sécularisé, il est important de vivre avec joie la liberté de notre foi, de vivre la beauté de la foi et rendre visible dans le monde d'aujourd'hui qu'il est beau d'être croyant et de connaître Dieu avec la face humaine en Jésus-Christ", a-t-il ajouté.
"La présence des valeurs chrétiennes est fondamentale pour la construction, la survivance de nos Etats et de nos sociétés", a observé le souverain pontifie devant les journalistes qui l'accompagnaient.
Le pape Benoît XVI, dont les propos sur la laïcité seront écoutés avec attention, entame ce vendredi son premier voyage apostolique en France. Après une étape à Paris, il se rendra samedi à Lourdes pour le 150e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie. "Nous n'allons pas à Lourdes pour y rechercher des miracles", a commenté le pape. "L'amour pour (Marie) est la vraie guérison".
Ce voyage sera pour le souverain pontife l'occasion d'intervenir dans un pays en voie de déchristianisation. Francophone et francophile mais peu charismatique, l'ancien cardinal Joseph Ratzinger connaît une popularité inférieure à celle de son prédécesseur, et ce déplacement chez "la fille aînée de l'Eglise" est en partie destiné à corriger cet état de fait.
"Je n'oserais pas dire que je connais pas bien la France, je la connais un peu mais j'aime la France et la grande culture française", a conclu Benoît XVI.
Source: Yahoo News