La pièce est celle du retour du Martien sur terre. Oui, mais voilà, l'extraterrestre Armstrong est terriblement encombrant. Pourtant le Tour semble enchanté, ou alors fait semblant de l'être. Mais l'hôte prend une place folle. Il empoisonnerait presque le Tour par sa présence que certains qualifient de scandaleuse. Et s'il gagnait ? Peu de directeurs sportifs y croient : l'âge, le manque de compétition, et, surtout, la présence d'Alberto Contador, le favori, vainqueur il y a deux ans, et désigné leader de l'équipe Astana.
Eric Boyer, manager de l'équipe Cofidis, disait il y a quelques mois que si Armstrong «était amené à gagner le Tour», cela s'apparenterait pour le cyclisme à la balle qu'un cavalier tirerait dans la tête de son animal blessé : «Cela nous achèverait», disait-il.
Parmi les directeurs français Eric Boyer n'était pas le seul à penser ainsi. Vendredi, Johan Bruyneel, le directeur sportif d'Armstrong, l'homme des sept campagnes victorieuses, répondant à une question sur les chances de l'Américain de remporter un huitième Tour, dit cette chose étonnante: «Moi aussi je suis un perdu» Lui, perdu ? C'est à tomber à la renverse.
Lance Armstrong, c'est à la fois le coup de fouet sur la croupe du Tour et son poison mortel. Le problème du Tour, c'est son indignation sélective. Il n'a que probité à la bouche puis, dans un geste théâtral, se drape à chaque fois dans sa dignité, forcément bafouée. Le Tour passe son temps à récurer, à frotter les carreaux et à lessiver les murs au nom de la sacro-sainte propreté, récuse Tom Boonen positif à la cocaïne et qui nuirait à son... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Liberation via Yahoo News
Eric Boyer, manager de l'équipe Cofidis, disait il y a quelques mois que si Armstrong «était amené à gagner le Tour», cela s'apparenterait pour le cyclisme à la balle qu'un cavalier tirerait dans la tête de son animal blessé : «Cela nous achèverait», disait-il.
Parmi les directeurs français Eric Boyer n'était pas le seul à penser ainsi. Vendredi, Johan Bruyneel, le directeur sportif d'Armstrong, l'homme des sept campagnes victorieuses, répondant à une question sur les chances de l'Américain de remporter un huitième Tour, dit cette chose étonnante: «Moi aussi je suis un perdu» Lui, perdu ? C'est à tomber à la renverse.
Lance Armstrong, c'est à la fois le coup de fouet sur la croupe du Tour et son poison mortel. Le problème du Tour, c'est son indignation sélective. Il n'a que probité à la bouche puis, dans un geste théâtral, se drape à chaque fois dans sa dignité, forcément bafouée. Le Tour passe son temps à récurer, à frotter les carreaux et à lessiver les murs au nom de la sacro-sainte propreté, récuse Tom Boonen positif à la cocaïne et qui nuirait à son... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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