L'architecture des intérieurs concerne différentes disciplines, liées aux thèmes de l'espace domestique, du mobilier, de la restauration, de la scénographie et de la muséographie, qui concernent des activités visant à vivre, exposer, modifier, installer et communiquer. Le fil conducteur de ces différentes déclinaisons est la notion d'espace, entendue comme un élément à mesurer, à interpréter, à innover ou à concevoir de toutes pièces. Architecture intérieure et gestion de l'espace L'architecture intérieure est l'un des principaux champs d'investigation de l'architecture, jouant un rôle à la fois herméneutique, lié à l'idée même d'architecture, et expérimental, lié à l'avancement de la recherche en design. En comparaison naturelle avec le thème de l'espace, l'architecture des intérieurs est divisée en deux entités, différentes mais complémentaires. L'une est liée au thème de l'origine et remplit une fonction ontologique précise ; l'autre est liée à l'expérimentation du design et joue un rôle important dans l'innovation linguistique. Intérieur comme origine Un élément qui contribue à définir la nature de l'architecture intérieure est l'idée même de l'intérieur qui, comprise comme une grotte, un refuge, une cabane, fait allusion à la dimension archétypique de la vie "au-dessus de la terre et sous le ciel" et, en parallèle, à la dimension mythopoïétique de l'architecture. Dans le paysage original, compris comme l'enfance de l'architecture, différents thèmes concordent. Au centre se trouve la figure de la première maison du paysage de l'Eden, la mythique cabane rustique du bon sauvage, décrite par l'abbé Laugier, dont l'aspect détermine tous les débuts de l'architecture : la séparation extérieur/intérieur, ouvert/fermé, public/privé et les antinomies nature/artifice, fini/ défini, ordre/cause et homme/divine. L'idée de la cabane rustique et l'idée archétypale de vivre comme éléments essentiels de l'architecture chargent l'intérieur de la valeur de l'initiation au projet. Ce n'est pas un hasard si la première année de formation de l'architecte propose souvent aux étudiants le thème de la pièce, de l'atelier de l'artiste ou de la maison qui, comme espaces habités et environnements circonscrits, ont un fort contenu maïeutique.
Le Corbusier considère également le paysage d'origine comme une condition préalable à l'architecture : dans Vers une Architecture, il présente la figure de la clôture comme l'acte fondateur d'une réflexion théorique sur le projet et comme le début concret de la formation de l'intérieur. Ce caractère sacré de l'intérieur en tant qu'espace habité est lié à un autre principe, théorisé par Le Corbusier : la primauté de la plante comme "intention motrice". La plante est "l'élément générateur", c'est "la détermination de tout". "Sans une bonne plante il n'y a rien, tout est fragile et pas dur, tout est pauvre même sous le tas de l'opulence".
De la primauté de la plante émergent d'autres éléments, soulignés par Le Corbusier lui-même et communs à tous les temps modernes : les rapports forme/fonction et, par conséquent, externes/internes, conditionnés par le principe fondamental que "la plante procède de l'intérieur vers l'extérieur" et que "l'extérieur est le résultat d'un interne". Avec la plante comme "intention motrice" commence une longue série de recherches modernes qui place le thème de l'intérieur comme moteur de la rêverie et, en même temps, comme principe éthique qui lie les relations internes/externes à l'axiome fonctionnaliste "la forme suit la fonction", thème qui traverse toute la vie moderne et qui reste en crise jusqu'à sa mise en crise par les paradigmes du postmodernisme.
A côté de la fonction première d'habitation, l'espace intérieur a un autre rôle : celui de collecter, préserver et exposer, fonctions initialement exercées dans le même espace domestique. Les collections archéologiques à l'intérieur des bâtiments du XVIe siècle et, plus tard, le thème de la collection, comme celui de John Soane, combinent le thème de la vie avec les fonctions de rassemblement, d'assemblage, d'exposition et de contamination, anticipant ces relations entre l'extérieur et l'intérieur qui sont activées dans le moderne entre la ville et le musée.
En savoir plus avec le site que je vous conseille : http://www.beatricerecoing.fr/
Le Corbusier considère également le paysage d'origine comme une condition préalable à l'architecture : dans Vers une Architecture, il présente la figure de la clôture comme l'acte fondateur d'une réflexion théorique sur le projet et comme le début concret de la formation de l'intérieur. Ce caractère sacré de l'intérieur en tant qu'espace habité est lié à un autre principe, théorisé par Le Corbusier : la primauté de la plante comme "intention motrice". La plante est "l'élément générateur", c'est "la détermination de tout". "Sans une bonne plante il n'y a rien, tout est fragile et pas dur, tout est pauvre même sous le tas de l'opulence".
De la primauté de la plante émergent d'autres éléments, soulignés par Le Corbusier lui-même et communs à tous les temps modernes : les rapports forme/fonction et, par conséquent, externes/internes, conditionnés par le principe fondamental que "la plante procède de l'intérieur vers l'extérieur" et que "l'extérieur est le résultat d'un interne". Avec la plante comme "intention motrice" commence une longue série de recherches modernes qui place le thème de l'intérieur comme moteur de la rêverie et, en même temps, comme principe éthique qui lie les relations internes/externes à l'axiome fonctionnaliste "la forme suit la fonction", thème qui traverse toute la vie moderne et qui reste en crise jusqu'à sa mise en crise par les paradigmes du postmodernisme.
A côté de la fonction première d'habitation, l'espace intérieur a un autre rôle : celui de collecter, préserver et exposer, fonctions initialement exercées dans le même espace domestique. Les collections archéologiques à l'intérieur des bâtiments du XVIe siècle et, plus tard, le thème de la collection, comme celui de John Soane, combinent le thème de la vie avec les fonctions de rassemblement, d'assemblage, d'exposition et de contamination, anticipant ces relations entre l'extérieur et l'intérieur qui sont activées dans le moderne entre la ville et le musée.
En savoir plus avec le site que je vous conseille : http://www.beatricerecoing.fr/