Les manifestants, dont certains, très mobiles, se déplaçaient en motocyclette, sont passés devant l'ambassade de France ainsi que devant le palais de justice et l'école française. Ils ont lancé des pierres sur des véhicules dans lesquels se trouvaient des Occidentaux.
"A bas Sarkozy", "la traite négrière c'est fini", "le Tchad est indépendant depuis 1960", ont-ils scandé en lançant d'autres slogans antifrançais. Six membres français de l'association L'Arche de Zoé sont incarcérés et poursuivis à N'Djamena pour avoir tenté d'emmener en France 103 enfants à partir du Tchad. Le président Sarkozy a promis d'aller les "chercher" au Tchad "quoi qu'ils aient fait", avant que la présidence française ne nuance ces propos.
La police tchadienne tentait mercredi matin de disperser les manifestants.
Un bon millier de manifestants étaient rassemblés place de l'Indépendance au coeur de la capitale tchadienne non loin du palais de Justice et de l'ambassade de France dont la rue était barrée par des policiers antiémeute. Des appels à une "manifestation pacifique" contre les "agissements de l'Arche de Zoé" avaient été lancés mardi par des associations de femmes commerçantes ainsi que par le réseau des Association de droits de l'Homme du Tchad.
Des manifestations antifrançaises avaient déjà eu lieu la semaine dernière devant l'ambassade de France et aux abords du palais de justice lors des auditions des inculpés dans l'affaire controversée de L'Arche de Zoé. Celles-ci, rassemblant quelques dizaines de personnes, n'avaient pas toutefois atteint l'ampleur et la violence de celle de ce mercredi.
Dans le dossier de l'Arche de Zoé, quatre responsables tchadiens sont également incarcérés à N'Djamena. Onze des 21 inculpés arrêtés dans cette affaire ont déjà été libérés et ont regagné leurs pays respectifs, sans que les charges soient levées: trois journalistes français, les sept membres de l'équipage espagnol et un pilote belge qui avait transporté une partie des enfants de la région frontalière à Abéché.
L'Arche de Zoé a tenté d'emmener en France des enfants originaires de la zone frontalière du Soudan, les présentant comme des orphelins du Darfour (ouest du Soudan) nécessitant une évacuation sanitaire.
fr.news.yahoo.com
"A bas Sarkozy", "la traite négrière c'est fini", "le Tchad est indépendant depuis 1960", ont-ils scandé en lançant d'autres slogans antifrançais. Six membres français de l'association L'Arche de Zoé sont incarcérés et poursuivis à N'Djamena pour avoir tenté d'emmener en France 103 enfants à partir du Tchad. Le président Sarkozy a promis d'aller les "chercher" au Tchad "quoi qu'ils aient fait", avant que la présidence française ne nuance ces propos.
La police tchadienne tentait mercredi matin de disperser les manifestants.
Un bon millier de manifestants étaient rassemblés place de l'Indépendance au coeur de la capitale tchadienne non loin du palais de Justice et de l'ambassade de France dont la rue était barrée par des policiers antiémeute. Des appels à une "manifestation pacifique" contre les "agissements de l'Arche de Zoé" avaient été lancés mardi par des associations de femmes commerçantes ainsi que par le réseau des Association de droits de l'Homme du Tchad.
Des manifestations antifrançaises avaient déjà eu lieu la semaine dernière devant l'ambassade de France et aux abords du palais de justice lors des auditions des inculpés dans l'affaire controversée de L'Arche de Zoé. Celles-ci, rassemblant quelques dizaines de personnes, n'avaient pas toutefois atteint l'ampleur et la violence de celle de ce mercredi.
Dans le dossier de l'Arche de Zoé, quatre responsables tchadiens sont également incarcérés à N'Djamena. Onze des 21 inculpés arrêtés dans cette affaire ont déjà été libérés et ont regagné leurs pays respectifs, sans que les charges soient levées: trois journalistes français, les sept membres de l'équipage espagnol et un pilote belge qui avait transporté une partie des enfants de la région frontalière à Abéché.
L'Arche de Zoé a tenté d'emmener en France des enfants originaires de la zone frontalière du Soudan, les présentant comme des orphelins du Darfour (ouest du Soudan) nécessitant une évacuation sanitaire.
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