"Le président de la République est en route pour N'Djamena pour y rencontrer son homologue tchadien M. Idriss Déby Itno", indique David Martinon dans un communiqué.
"L'entretien des deux présidents portera notamment sur la protection consulaire de nos ressortissants et sur la coopération judiciaire entre le Tchad et la France dans le cadre des instructions ouvertes dans les deux pays", précise le texte.
La justice tchadienne a entamé samedi les auditions des Européens inculpés pour enlèvement et escroquerie dans l'affaire de l'"Arche de Zoé".
Les 16 Européens - neuf Français et sept Espagnols - ont été interpellés le 25 octobre à Abéché, dans l'est du Tchad, alors qu'ils tentaient d'emmener en France 103 enfants africains âgés d'un à dix ans.
Selon l'Onu et les autorités tchadiennes, la majorité des enfants ne seraient pas orphelins et seraient issus de familles vivant de part et d'autre de la frontière.
Vendredi, le porte-parole de l'Elysée, avait souligné que la "première priorité" de Paris était d'obtenir la libération des trois journalistes français et du personnel navigant espagnol - sept hôtesses et stewards - détenus avec les six membres de "L'Arche de Zoé".
L'affaire, outre qu'elle embarrasse Paris dans ses relations avec le Tchad, a pris un tour polémique en France à propos du rôle des autorités, qui étaient au courant des intentions de l'ONG et l'avaient mise en garde mais ne sont pas intervenues pour interrompre l'opération.
"L'entretien des deux présidents portera notamment sur la protection consulaire de nos ressortissants et sur la coopération judiciaire entre le Tchad et la France dans le cadre des instructions ouvertes dans les deux pays", précise le texte.
La justice tchadienne a entamé samedi les auditions des Européens inculpés pour enlèvement et escroquerie dans l'affaire de l'"Arche de Zoé".
Les 16 Européens - neuf Français et sept Espagnols - ont été interpellés le 25 octobre à Abéché, dans l'est du Tchad, alors qu'ils tentaient d'emmener en France 103 enfants africains âgés d'un à dix ans.
Selon l'Onu et les autorités tchadiennes, la majorité des enfants ne seraient pas orphelins et seraient issus de familles vivant de part et d'autre de la frontière.
Vendredi, le porte-parole de l'Elysée, avait souligné que la "première priorité" de Paris était d'obtenir la libération des trois journalistes français et du personnel navigant espagnol - sept hôtesses et stewards - détenus avec les six membres de "L'Arche de Zoé".
L'affaire, outre qu'elle embarrasse Paris dans ses relations avec le Tchad, a pris un tour polémique en France à propos du rôle des autorités, qui étaient au courant des intentions de l'ONG et l'avaient mise en garde mais ne sont pas intervenues pour interrompre l'opération.