Entre les filières de Syrie ou d'Irak et celles plus anciennes du Pakistan et d'Afghanistan, «ce sont près de 3.000 personnes à surveiller», a indiqué Manuel Valls. Les services de l'Etat demandaient depuis plusieurs jours plus de moyens. Le plan anti-terrorisme prévoit la création de 1 400 nouveaux emplois d'ici trois ans au ministère de l'Intérieur, dont 1 100 pour les unités de renseignement de lutte contre le terrorisme et 500 à la DGSI. Une partie des effectifs sera attachée aux Cyberpatrouilles. Le ministère de la Justice bénéficiera pour sa part de 950 emplois comprenant 60 emplois d'aumôniers musulmans supplémentaires pour les prisons, 250 pour la Défense et 80 au ministère des Finances. Au total, le gouvernement va ainsi créer 2680 emplois. Une des promesses de campagne de François Hollande était justement d'affecter des emplois supplémentaires, 5000 en 5 ans, à la police, la gendarmerie et la justice. Les 2680 emplois évoqués doivent s'y ajouter. Ce plan prévoit au total 425 millions d'euros de «crédits d'investissement, d'équipement et de fonctionnement» en trois ans.
"Je veux ouvrir devant vous l'acte deux de la refondation de l'Ecole", a déclaré quant à lui le chef de l'Etat, qui présentait ses voeux au monde éducatif à l'université de la Sorbonne. La ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, est chargée de présenter jeudi un plan de lutte contre le radicalisme. François Hollande en a abordé les principaux axes. De nouveaux programmes d'éducation morale et civique seront mis en place à la rentrée 2015. Les cours seront dispensés de la primaire à la terminale et viendront compléter l'enseignement de la Charte de la laïcité instaurée en 2013. François Hollande qui souhaite "renforcer la transmission aux élèves des valeurs républicaines", a souhaité que la journée de la laïcité, le 9 décembre, soit célébrée dans tous les établissements scolaires. 200 incidents, dont 40 signalés à la police et à la justice, étaient survenus lors de la minute de silence observée en mémoire des 12 victimes de Charlie Hebdo dans les établissements scolaires.
Pour ce qui concerne la déchéance de nationalité, même si elle est contraire à l'article premier de la Constittution, le Conseil constitutionnel, influencé par le contexte actuel, pourrait bien la valider pour Ahmed Sahnouni el-Yaacoubi, un Franco-Marocain, condamné pour faits de terrorisme en 2013 et déchu par le ministère de l’Intérieur en mai 2014. Cette décision susciterait une vive inquiétude chez de nombreux binationaux pourtant parfaitement honorables et intégrés. On n'ose pas, en effet, se projeter dans un avenir où un parti d'extrême droite parviendrait au pouvoir et pourrait souhaiter généraliser la déchéance de nationalité à des circonstances moins graves qu'une condamnation pour faits de terrorisme ou, tout simplement, élargir la notion de terrorisme.
"Je veux ouvrir devant vous l'acte deux de la refondation de l'Ecole", a déclaré quant à lui le chef de l'Etat, qui présentait ses voeux au monde éducatif à l'université de la Sorbonne. La ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, est chargée de présenter jeudi un plan de lutte contre le radicalisme. François Hollande en a abordé les principaux axes. De nouveaux programmes d'éducation morale et civique seront mis en place à la rentrée 2015. Les cours seront dispensés de la primaire à la terminale et viendront compléter l'enseignement de la Charte de la laïcité instaurée en 2013. François Hollande qui souhaite "renforcer la transmission aux élèves des valeurs républicaines", a souhaité que la journée de la laïcité, le 9 décembre, soit célébrée dans tous les établissements scolaires. 200 incidents, dont 40 signalés à la police et à la justice, étaient survenus lors de la minute de silence observée en mémoire des 12 victimes de Charlie Hebdo dans les établissements scolaires.
Pour ce qui concerne la déchéance de nationalité, même si elle est contraire à l'article premier de la Constittution, le Conseil constitutionnel, influencé par le contexte actuel, pourrait bien la valider pour Ahmed Sahnouni el-Yaacoubi, un Franco-Marocain, condamné pour faits de terrorisme en 2013 et déchu par le ministère de l’Intérieur en mai 2014. Cette décision susciterait une vive inquiétude chez de nombreux binationaux pourtant parfaitement honorables et intégrés. On n'ose pas, en effet, se projeter dans un avenir où un parti d'extrême droite parviendrait au pouvoir et pourrait souhaiter généraliser la déchéance de nationalité à des circonstances moins graves qu'une condamnation pour faits de terrorisme ou, tout simplement, élargir la notion de terrorisme.