La communauté internationale exhorte les partis politiques de la Grande île à s'entendre pour mettre fin à la crise née du renversement du président élu Marc Ravalomanana en mars par des opposants soutenus par l'armée.
La crise politique paralyse Madagascar depuis le début de l'année et a conduit plusieurs donateurs internationaux, dont le FMI et les Etats-Unis, à suspendre leur aide non urgente.
Réunis lundi au Zimbabwe pour un sommet auquel assistait Marc Ravalomanana, les chefs d'Etat et de gouvernement du Comesa ont souhaité le retour de la démocratie dans l'île et n'ont pas exclu la possibilité d'une intervention militaire pour restaurer l'ordre constitutionnel.
"Ce type de déclaration n'aide pas. Nous n'avons pas besoin de ce genre de déclaration", a réagi mardi l'émissaire des Nations unies à Madagascar, Tiebile Drame, appelant le Comesa à concentrer ses efforts sur le processus politique.
La France, accusée par Ravalomanana d'avoir appuyé son opposant Andry Rajoelina, devenu président transitoire, a pour sa part souligné qu'elle préférait la solution d'un dialogue sous l'égide de l'Union africaine.
"Nous estimons qu'une intervention militaire n'est pas la bonne idée", a dit le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Eric Chevallier, lors d'un point de presse.
Les négociations sur la composition d'un gouvernement chargé d'assurer l'intérim avant l'organisation d'une élection présidentielle achoppent sur le sort des prisonniers politiques.
Le gouvernement issu du coup d'Etat entend n'accorder l'amnistie qu'aux responsables condamnés avant décembre 2008. Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud, a été condamné la semaine dernière à quatre ans de prison pour abus de pouvoir.
Source: Reuters via Yahoo News
La crise politique paralyse Madagascar depuis le début de l'année et a conduit plusieurs donateurs internationaux, dont le FMI et les Etats-Unis, à suspendre leur aide non urgente.
Réunis lundi au Zimbabwe pour un sommet auquel assistait Marc Ravalomanana, les chefs d'Etat et de gouvernement du Comesa ont souhaité le retour de la démocratie dans l'île et n'ont pas exclu la possibilité d'une intervention militaire pour restaurer l'ordre constitutionnel.
"Ce type de déclaration n'aide pas. Nous n'avons pas besoin de ce genre de déclaration", a réagi mardi l'émissaire des Nations unies à Madagascar, Tiebile Drame, appelant le Comesa à concentrer ses efforts sur le processus politique.
La France, accusée par Ravalomanana d'avoir appuyé son opposant Andry Rajoelina, devenu président transitoire, a pour sa part souligné qu'elle préférait la solution d'un dialogue sous l'égide de l'Union africaine.
"Nous estimons qu'une intervention militaire n'est pas la bonne idée", a dit le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Eric Chevallier, lors d'un point de presse.
Les négociations sur la composition d'un gouvernement chargé d'assurer l'intérim avant l'organisation d'une élection présidentielle achoppent sur le sort des prisonniers politiques.
Le gouvernement issu du coup d'Etat entend n'accorder l'amnistie qu'aux responsables condamnés avant décembre 2008. Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud, a été condamné la semaine dernière à quatre ans de prison pour abus de pouvoir.
Source: Reuters via Yahoo News