Au lendemain du lancement de l'opération Démocratie aux Comores, qui a permis de prendre le contrôle de la majorité d'Anjouan, une opération était en cours et des tirs étaient entendus dans la zone de Ouani, à environ 3 km au nord de la capitale Mutsamudu.
L'ex-homme fort d'Anjouan, Mohamed Bacar, était toujours recherché mercredi à Anjouan.
"Les troupes sont en opération pour nettoyer le secteur de la présidence (de M. Bacar) et sécuriser la zone", a précisé à l'AFP le porte-parole de l'Armée nationale de développement (AND) comorienne, Ahmed Sidi, joint par téléphone sur l'île voisine de Mohéli.
Des tirs d'artillerie et de mitrailleuses lourdes étaient entendus dans les environs de Ouani, selon un journaliste de l'AFP.
Un bateau armé d'un canon lourd de l'armée fédérale comorienne et des troupes mandatées par l'Union africaine (UA) se rapprochait de la côte devant Ouani apparemment pour participer au bombardement.
Selon des habitants interrogés par l'AFP, les tirs se concentrent sur la zone de Barakani, où se trouve la résidence privée du président d'Anjouan, Mohamed Bacar, contre lesquelles les forces comoriennes et les contigents africains ont lancé l'offensive mardi à l'aube.
Le gouvernement fédéral comorien a affirmé mardi soir avoir pris le contrôle à Anjouan de la résidence du colonel Bacar, qui ne s'y trouvait pas au moment de l'offensive.
Une forte tension régnait à Mutsamudu, où des tirs étaient entendus sur les hauteurs de la médina. Une colonne d'une centaine de soldats tanzaniens avançaient vers cette zone dans une apparente opération de ratissage, selon un journaliste de l'AFP.
Environ 200 militaires tanzaniens, à bord de véhicules et à pied, patrouillaient dans le centre de la capitale. Un dispositif de sécurité particulier a été mis en place au port.
Des tensions étaient aussi perceptibles dans la population dans certains quartiers de la ville sur fond de règlements de comptes contre des personnes soupçonnées d'être "pro-Bacar".
Les forces comoriennes et africaines avaient pris mardi le contrôle de Mutsamudu sans rencontrer de grande résistance.
Depuis le début de l'opération, au moins huit blessés civils par balles civils ont été blessés par balles et par éclats d'obus, a-t-on appris mercredi de source médicale à Anjouan.
Trois civils ont été acheminés par ambulance mercredi matin au centre hospitalier régional d'Anjouan, situé à Hombo, dans la banlieue de Mutsamudu, selon un journaliste de l'AFP.
Parmi ces personnes, toutes originaires de Ouani et blessées par balles ou par éclats d'obus, figuraient notamment une petite fille et une jeune fille blessée au bras.
Selon une source hospitalière, cinq blessés civils avaient été admis mardi. Ils sont tous originaires de la zone d'Amirosy, sur la route entre la capitale et Ouani, théâtre de combats mardi.
L'opération "Démocratie aux Comores" a débuté mardi à l'aube pour chasser du pouvoir le colonel Bacar, dont la réélection en juin 2007 n'a été reconnue ni par l'Union des Comores, ni par l'UA.
On reproche à M. Bacar d'avoir maintenu l'organisation du scrutin alors que l'Union en avait demandé le report après des affrontements en mai 2007 entre l'armée comorienne et des gendarmes fidèles à M. Bacar. Depuis, celui-ci a refusé d'organiser un nouveau scrutin.
M. Bacar avait pris le pouvoir lors d'un coup d'Etat en 2001, puis avait été élu président d'Anjouan en mars 2002.
yahoo.com
L'ex-homme fort d'Anjouan, Mohamed Bacar, était toujours recherché mercredi à Anjouan.
"Les troupes sont en opération pour nettoyer le secteur de la présidence (de M. Bacar) et sécuriser la zone", a précisé à l'AFP le porte-parole de l'Armée nationale de développement (AND) comorienne, Ahmed Sidi, joint par téléphone sur l'île voisine de Mohéli.
Des tirs d'artillerie et de mitrailleuses lourdes étaient entendus dans les environs de Ouani, selon un journaliste de l'AFP.
Un bateau armé d'un canon lourd de l'armée fédérale comorienne et des troupes mandatées par l'Union africaine (UA) se rapprochait de la côte devant Ouani apparemment pour participer au bombardement.
Selon des habitants interrogés par l'AFP, les tirs se concentrent sur la zone de Barakani, où se trouve la résidence privée du président d'Anjouan, Mohamed Bacar, contre lesquelles les forces comoriennes et les contigents africains ont lancé l'offensive mardi à l'aube.
Le gouvernement fédéral comorien a affirmé mardi soir avoir pris le contrôle à Anjouan de la résidence du colonel Bacar, qui ne s'y trouvait pas au moment de l'offensive.
Une forte tension régnait à Mutsamudu, où des tirs étaient entendus sur les hauteurs de la médina. Une colonne d'une centaine de soldats tanzaniens avançaient vers cette zone dans une apparente opération de ratissage, selon un journaliste de l'AFP.
Environ 200 militaires tanzaniens, à bord de véhicules et à pied, patrouillaient dans le centre de la capitale. Un dispositif de sécurité particulier a été mis en place au port.
Des tensions étaient aussi perceptibles dans la population dans certains quartiers de la ville sur fond de règlements de comptes contre des personnes soupçonnées d'être "pro-Bacar".
Les forces comoriennes et africaines avaient pris mardi le contrôle de Mutsamudu sans rencontrer de grande résistance.
Depuis le début de l'opération, au moins huit blessés civils par balles civils ont été blessés par balles et par éclats d'obus, a-t-on appris mercredi de source médicale à Anjouan.
Trois civils ont été acheminés par ambulance mercredi matin au centre hospitalier régional d'Anjouan, situé à Hombo, dans la banlieue de Mutsamudu, selon un journaliste de l'AFP.
Parmi ces personnes, toutes originaires de Ouani et blessées par balles ou par éclats d'obus, figuraient notamment une petite fille et une jeune fille blessée au bras.
Selon une source hospitalière, cinq blessés civils avaient été admis mardi. Ils sont tous originaires de la zone d'Amirosy, sur la route entre la capitale et Ouani, théâtre de combats mardi.
L'opération "Démocratie aux Comores" a débuté mardi à l'aube pour chasser du pouvoir le colonel Bacar, dont la réélection en juin 2007 n'a été reconnue ni par l'Union des Comores, ni par l'UA.
On reproche à M. Bacar d'avoir maintenu l'organisation du scrutin alors que l'Union en avait demandé le report après des affrontements en mai 2007 entre l'armée comorienne et des gendarmes fidèles à M. Bacar. Depuis, celui-ci a refusé d'organiser un nouveau scrutin.
M. Bacar avait pris le pouvoir lors d'un coup d'Etat en 2001, puis avait été élu président d'Anjouan en mars 2002.
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