Vingt-trois autres personnes, essentiellement des militaires, l'ayant accompagné dans sa fuite, seront également présentées à la justice, a précisé le procureur François Muguet.
Le colonel Bacar et ces 23 personnes, à qui il est reproché d'être entré illégalement sur le territoire français le 26 mars à Mayotte en possession d'armes, ont été placées en garde à vue aussitôt après avoir atterri à La Réunion, où ils avaient été transférés dans la nuit de jeudi à vendredi par avion militaire français.
Mohamed Bacar a demandé l'asile politique à la France.
l'issue de sa garde à vue, samedi, il sera déféré devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis et poursuivi pour "séjour sans titre, importation, port et transport d'armes prohibées", selon le procureur. Des faits passibles de cinq ans de détention maximum.
Les Comores ont réclamé dès jeudi matin son extradition pour le juger.
Mohamed Bacar, président d'Anjouan depuis mars 2002 mais dont la réélection en juin 2007 a été jugée illégale par l'Union des Comores et l'Union africaine (UA), a été renversé lors d'une opération militaire mardi.
Il s'est réfugié le lendemain à Mayotte, où il a été aussitôt appréhendé par les autorités françaises avant d'être transféré à La Réunion, avec les 23 personnes qui l'accompagnaient.
La France "étudie la demande d'asile politique" de M. Bacar, avait déclaré un peu plus tôt M. Jégo, à son arrivée à la Réunion.
Mais Moroni est décidée à traduire le colonel Bacar devant la justice comorienne.
Par ailleurs, la situation était redevenue calme vendredi à Mayotte après le départ du colonel Bacar, dont la présence sur l'île avait provoqué la veille des manifestations qui ont fait 18 blessés, dont un grave, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo était attendu à la mi-journée pour une brève visite sur l'île, prévue avant les incidents.
yahoo.com
Le colonel Bacar et ces 23 personnes, à qui il est reproché d'être entré illégalement sur le territoire français le 26 mars à Mayotte en possession d'armes, ont été placées en garde à vue aussitôt après avoir atterri à La Réunion, où ils avaient été transférés dans la nuit de jeudi à vendredi par avion militaire français.
Mohamed Bacar a demandé l'asile politique à la France.
l'issue de sa garde à vue, samedi, il sera déféré devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis et poursuivi pour "séjour sans titre, importation, port et transport d'armes prohibées", selon le procureur. Des faits passibles de cinq ans de détention maximum.
Les Comores ont réclamé dès jeudi matin son extradition pour le juger.
Mohamed Bacar, président d'Anjouan depuis mars 2002 mais dont la réélection en juin 2007 a été jugée illégale par l'Union des Comores et l'Union africaine (UA), a été renversé lors d'une opération militaire mardi.
Il s'est réfugié le lendemain à Mayotte, où il a été aussitôt appréhendé par les autorités françaises avant d'être transféré à La Réunion, avec les 23 personnes qui l'accompagnaient.
La France "étudie la demande d'asile politique" de M. Bacar, avait déclaré un peu plus tôt M. Jégo, à son arrivée à la Réunion.
Mais Moroni est décidée à traduire le colonel Bacar devant la justice comorienne.
Par ailleurs, la situation était redevenue calme vendredi à Mayotte après le départ du colonel Bacar, dont la présence sur l'île avait provoqué la veille des manifestations qui ont fait 18 blessés, dont un grave, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo était attendu à la mi-journée pour une brève visite sur l'île, prévue avant les incidents.
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