"Moi ce que j'aime, c'est les monstres", c'est avec ce titre audacieux qu'Emil FERRIS remporte le Fauve d'or du 46e Festival de la bande dessinée d'Angoulême. Emil Ferris est née en 1962 dans le South Side de Chicago dans une famille d'artistes. Elle grandit dans le quartier d'Uptown1, travaille comme illustratrice et conceptrice de jouets, ayant par exemple pour clients McDonald's et Takara Tomy2.
C'est En 2001 que Emil Ferris, contracte le virus du Nil occidental, qui la laisse partiellement paralysée et la conduit à abandonner un temps son métier. Dans le cadre de sa rééducation, elle s'inscrit au cours d'écriture créative de l'École de l'Institut d'art de Chicago. Elle regagne progressivement ses capacités motrices, se lance dans un long récit en bande dessinée, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres.
Cette histoire de plus de 800 pages se veut un journal intime de Karen Reyes, petite fille de dix ans fan de monstres qui cherche à comprendre pourquoi sa voisine, la belle Anka Silverberg, une rescapée de la Shoah, a été assassinée3. Le récit alterne récit de la vie de Karen à Chicago, réflexions sur l'Amérique des années 1960 et l'histoire d'Anka sous l'Allemagne nazie.
Prévu pour fin 2016 chez Fantagraphics, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres est finalement publié début 2017 après la faillite de son imprimeur chinois. La bande dessinée est très bien accueillie par de nombreux auteurs réputés (Alison Bechdel, Art Spiegelman ou Chris Ware) et Sam Mendes se voit confier par Sony Corporation son projet d'adaptation cinématographique. Sa traduction française sort en août 2018 chez Monsieur Toussaint Louverture et reçoit le fauve d'or au Festival d'Angoulême 2019.
Source et infos: https://www.bdangouleme.com/
C'est En 2001 que Emil Ferris, contracte le virus du Nil occidental, qui la laisse partiellement paralysée et la conduit à abandonner un temps son métier. Dans le cadre de sa rééducation, elle s'inscrit au cours d'écriture créative de l'École de l'Institut d'art de Chicago. Elle regagne progressivement ses capacités motrices, se lance dans un long récit en bande dessinée, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres.
Cette histoire de plus de 800 pages se veut un journal intime de Karen Reyes, petite fille de dix ans fan de monstres qui cherche à comprendre pourquoi sa voisine, la belle Anka Silverberg, une rescapée de la Shoah, a été assassinée3. Le récit alterne récit de la vie de Karen à Chicago, réflexions sur l'Amérique des années 1960 et l'histoire d'Anka sous l'Allemagne nazie.
Prévu pour fin 2016 chez Fantagraphics, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres est finalement publié début 2017 après la faillite de son imprimeur chinois. La bande dessinée est très bien accueillie par de nombreux auteurs réputés (Alison Bechdel, Art Spiegelman ou Chris Ware) et Sam Mendes se voit confier par Sony Corporation son projet d'adaptation cinématographique. Sa traduction française sort en août 2018 chez Monsieur Toussaint Louverture et reçoit le fauve d'or au Festival d'Angoulême 2019.
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