Perquisition en Angleterre après les explosions à Stockholm
La police britannique a mené une perquisition dans une propriété du sud de l'Angleterre dans le cadre de l'enquête sur la tentative d'attentat samedi soir à Stockholm. Aucune arrestation n'a été effectuée et aucun matériau suspect n'a été découvert lors de l'opération, conduite dimanche soir dans une maison de Luton, dans le Bedfordshire, précise la police lundi dans un communiqué. Le ministère britannique de l'Intérieur a indiqué être en contact étroit avec les autorités suédoises, sans vouloir en dire plus pour le moment. La police suédoise considère la double explosion survenue samedi soir dans un quartier fréquenté du centre de Stockholm comme un acte terroriste commis par un seul individu. Elle le relie à l'envoi de menaces par courriel évoquant la présence suédoise en Afghanistan et une caricature de Mahomet. L'auteur présumé, tué dans l'une des explosions, aurait étudié à l'université du Bedfordshire, fréquentée par de nombreux musulmans, d'après l'organisation américaine SITE, qui traque les activistes islamistes sur internet. SITE indique qu'un membre du Choumoukh al Islam a mis en ligne dimanche soir un message dans lequel il identifie cet individu sous le nom de Taymour Abdoulwahad. Des informations de presse le désignent par ailleurs sous celui de Taymour Abdoulwahad al Abdaly. Dans une annonce postée sous ce nom sur un site de rencontres musulman, où il cherchait une deuxième épouse, il se dit marié et père de deux filles. Né à Bagdad, il a gagné la Suède en 1992. (Reuters)
Suede: L'homme tué dans l'attentat auteur de mails de menaces
La police suédoise a confirmé que l'homme mort dans l'explosion de Stockholm avait envoyé un e-mail de menace faisant référence au "Jihad" et à l'engagement de la Suède en Afghanistan. La porte-parole de la police Sara Kvarnstrom a déclaré que la police pense qu'"il s'agit du même homme" qui a envoyé le courriel et qui est mort dans ce qui ressemble à un attentat-suicide. Selon des sources non-confirmées, l'homme âgé de 28 ans serait originaire d'une petite ville du sud de la Suède, qui avait étudié à l'Université britannique de Bedfordshire, à Luton. (AP)
Rome: début du discours de Silvio Berlusconi au Parlement
Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi a déclaré lundi que la stabilité politique est nécessaire face à la crise économique, lors de son discours devant le Parlement auquel sera soumise une motion de censure mardi. Devant le Sénat, Silvio Berlusconi a estimé que ce serait "une folie" de provoquer une crise politique dans la situation actuelle et a appelé les députés à être "politiquement responsables" en renouvelant leur confiance au gouvernement. Si la motion de censure déposée par l'opposition à la Chambre des députés passe ou si le gouvernement perd le vote de confiance organisé par ses partisans au Sénat, le magnat des médias devra démissionner.
Silvio Berlusconi a été affaibli par les récentes défections de plusieurs de ses alliés et des scandales sexuels mais le magnat des médias affirme qu'il remportera le vote de la semaine prochaine. Samedi, une grande manifestation était organisée à l'appel du parti démocrate italien, principale formation de l'opposition. (AP)
L'avenir du gouvernement Berlusconi ne tient plus qu'à un fil
Les commentateurs politiques italiens sont dans l'incapacité dimanche de prédire l'issue du vote de confiance qui peut, dans 48 heures, faire chuter le gouvernement de Silvio Berlusconi ou renforcer le président du Conseil. Le vote dans les deux chambres, qui mettra un terme à une année de scandales pour le chef du gouvernement, sera particulièrement serré à la chambre basse. Les derniers calculs d'un quotidien italien donnent la confiance votée avec une voix d'écart. Berlusconi pourrait finalement obtenir les 314 voix nécessaires pour se maintenir au pouvoir, pas une de plus. La pression est forte sur les derniers indécis à deux jours de ce que les médias italiens ont appelé le "B-Day". Une intense campagne de lobbying est à l'oeuvre à Rome pour rallier au camp Berlusconi la poignée de députés indépendants. La justice italienne a pris au sérieux les accusations de partis d'opposition évoquant des tentatives de corruption et les magistrats romains ont ouvert une enquête. Le résultat du vote de confiance pourrait dépendre de revirements de dernière minute ou même de facteurs extérieurs comme l'état de santé de trois députées enceintes, dont l'absence mardi serait fatale aux opposants à Berlusconi. Le chef du gouvernement ne dispose plus d'une majorité assurée au parlement depuis que Gianfranco Fini, son ancien allié et co-fondateur de son parti Peuple de la liberté (PDL), a décidé de faire sécession en raison d'une série de scandales. Fini et ses partisans n'ont pas obtenu la démission du magnat, âgé de 74 ans, et devraient donc joindre leurs voix à celles de l'opposition. (Reuters)
Allemagne: trois morts dans une explosion dans une maison à Brühl
Une maison de Brühl dans l'ouest de l'Allemagne s'est effondrée à la suite d'une explosion faisant trois morts, dont une fillette de dix ans, a-t-on appris dimanche auprès des autorités. Les identités des corps retirés dimanche des décombres par les pompiers n'étaient pas encore formellement établies mais il s'agirait d'un homme de 47 ans et de sa compagne de 43 ans. L'enfant décédé serait leur fille. Leur fils de 12 ans a pu s'enfuir indemne. (AP)
Fraude fiscale: sept milliards d'euros rapatriés en France
La régularisation des évadés fiscaux français en Suisse, notamment, a permis de rapatrier en France 7 milliards d'euros de capitaux, indique le ministre du Budget François Baroin dans le Journal du dimanche. Le ministre, qui va lancer lundi le plan de réduction du train de vie dans les établissements de l'Etat, précise que la cellule de régularisation, fermée depuis un an, a permis à 4.600 personnes "de mettre leur situation au clair". "Le bilan est très positif. Nous avons encaissé un milliard d'euros de droits et de pénalités. Nous avons fait revenir en France 7 milliards d'euros de capitaux", ajoute-t-il. Plus de 8.000 noms de Français figuraient dans les fichiers volés à une filiale suisse de HSBC, avait annoncé au printemps dernier le procureur de Nice, Eric de Montgolfier. Le ministre du Budget de l'époque, Eric Woerth, avait tout d'abord évoqué 3.000 noms, avant de se voir reprocher de ne pas s'être penché sur la cas de la milliardaire Liliane Bettencourt, qui a reconnu depuis avoir des comptes en Suisse. François Baroin détaille par ailleurs les propositions qu'il présentera lundi aux directeurs des 497 opérateurs publics pour mettre en oeuvre comme prévu à partir de 2011 la réduction du train de vie de l'Etat. Plus de 8.000 noms de Français figuraient dans les fichiers volés à une filiale suisse de HSBC, avait annoncé au printemps dernier le procureur de Nice, Eric de Montgolfier. (Reuters)
Nick Clegg désavoué par l'opinion après la réforme universitaire
La popularité de Nick Clegg et de son parti libéral-démocrate est en chute libre en Grande-Bretagne après l'adoption au Parlement de la hausse des frais universitaires. Le vice-Premier ministre britannique, qui était en avril le dirigeant de parti le plus populaire depuis Winston Churchill, n'a plus la confiance de 61% des sondés dans une enquête Ipsos MORI publiée dimanche. Un autre sondage montre que près de la moitié (46%) des électeurs "Lib Dem" lors des législatives du mois de mai ne pensent pas redonner leur voix au parti centriste aux prochaines élections. Le Parlement a voté jeudi en faveur du projet gouvernemental qui laisse la possibilité aux universités de tripler leurs frais d'inscription. Nick Clegg, qui a soutenu ce projet, disait avant l'élection qu'il s'opposerait à toute augmentation de ces droits d'entrée. Moins de la moitié des 57 députés "Lib Dem" ont voté en faveur du texte. Le sondage Ipsos MORI montre que les deux tiers des Britanniques sont opposés à la hausse des frais universitaires, craignant que cela empêche les familles les moins aisées d'envoyer leurs enfants à l'université. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
La police britannique a mené une perquisition dans une propriété du sud de l'Angleterre dans le cadre de l'enquête sur la tentative d'attentat samedi soir à Stockholm. Aucune arrestation n'a été effectuée et aucun matériau suspect n'a été découvert lors de l'opération, conduite dimanche soir dans une maison de Luton, dans le Bedfordshire, précise la police lundi dans un communiqué. Le ministère britannique de l'Intérieur a indiqué être en contact étroit avec les autorités suédoises, sans vouloir en dire plus pour le moment. La police suédoise considère la double explosion survenue samedi soir dans un quartier fréquenté du centre de Stockholm comme un acte terroriste commis par un seul individu. Elle le relie à l'envoi de menaces par courriel évoquant la présence suédoise en Afghanistan et une caricature de Mahomet. L'auteur présumé, tué dans l'une des explosions, aurait étudié à l'université du Bedfordshire, fréquentée par de nombreux musulmans, d'après l'organisation américaine SITE, qui traque les activistes islamistes sur internet. SITE indique qu'un membre du Choumoukh al Islam a mis en ligne dimanche soir un message dans lequel il identifie cet individu sous le nom de Taymour Abdoulwahad. Des informations de presse le désignent par ailleurs sous celui de Taymour Abdoulwahad al Abdaly. Dans une annonce postée sous ce nom sur un site de rencontres musulman, où il cherchait une deuxième épouse, il se dit marié et père de deux filles. Né à Bagdad, il a gagné la Suède en 1992. (Reuters)
Suede: L'homme tué dans l'attentat auteur de mails de menaces
La police suédoise a confirmé que l'homme mort dans l'explosion de Stockholm avait envoyé un e-mail de menace faisant référence au "Jihad" et à l'engagement de la Suède en Afghanistan. La porte-parole de la police Sara Kvarnstrom a déclaré que la police pense qu'"il s'agit du même homme" qui a envoyé le courriel et qui est mort dans ce qui ressemble à un attentat-suicide. Selon des sources non-confirmées, l'homme âgé de 28 ans serait originaire d'une petite ville du sud de la Suède, qui avait étudié à l'Université britannique de Bedfordshire, à Luton. (AP)
Rome: début du discours de Silvio Berlusconi au Parlement
Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi a déclaré lundi que la stabilité politique est nécessaire face à la crise économique, lors de son discours devant le Parlement auquel sera soumise une motion de censure mardi. Devant le Sénat, Silvio Berlusconi a estimé que ce serait "une folie" de provoquer une crise politique dans la situation actuelle et a appelé les députés à être "politiquement responsables" en renouvelant leur confiance au gouvernement. Si la motion de censure déposée par l'opposition à la Chambre des députés passe ou si le gouvernement perd le vote de confiance organisé par ses partisans au Sénat, le magnat des médias devra démissionner.
Silvio Berlusconi a été affaibli par les récentes défections de plusieurs de ses alliés et des scandales sexuels mais le magnat des médias affirme qu'il remportera le vote de la semaine prochaine. Samedi, une grande manifestation était organisée à l'appel du parti démocrate italien, principale formation de l'opposition. (AP)
L'avenir du gouvernement Berlusconi ne tient plus qu'à un fil
Les commentateurs politiques italiens sont dans l'incapacité dimanche de prédire l'issue du vote de confiance qui peut, dans 48 heures, faire chuter le gouvernement de Silvio Berlusconi ou renforcer le président du Conseil. Le vote dans les deux chambres, qui mettra un terme à une année de scandales pour le chef du gouvernement, sera particulièrement serré à la chambre basse. Les derniers calculs d'un quotidien italien donnent la confiance votée avec une voix d'écart. Berlusconi pourrait finalement obtenir les 314 voix nécessaires pour se maintenir au pouvoir, pas une de plus. La pression est forte sur les derniers indécis à deux jours de ce que les médias italiens ont appelé le "B-Day". Une intense campagne de lobbying est à l'oeuvre à Rome pour rallier au camp Berlusconi la poignée de députés indépendants. La justice italienne a pris au sérieux les accusations de partis d'opposition évoquant des tentatives de corruption et les magistrats romains ont ouvert une enquête. Le résultat du vote de confiance pourrait dépendre de revirements de dernière minute ou même de facteurs extérieurs comme l'état de santé de trois députées enceintes, dont l'absence mardi serait fatale aux opposants à Berlusconi. Le chef du gouvernement ne dispose plus d'une majorité assurée au parlement depuis que Gianfranco Fini, son ancien allié et co-fondateur de son parti Peuple de la liberté (PDL), a décidé de faire sécession en raison d'une série de scandales. Fini et ses partisans n'ont pas obtenu la démission du magnat, âgé de 74 ans, et devraient donc joindre leurs voix à celles de l'opposition. (Reuters)
Allemagne: trois morts dans une explosion dans une maison à Brühl
Une maison de Brühl dans l'ouest de l'Allemagne s'est effondrée à la suite d'une explosion faisant trois morts, dont une fillette de dix ans, a-t-on appris dimanche auprès des autorités. Les identités des corps retirés dimanche des décombres par les pompiers n'étaient pas encore formellement établies mais il s'agirait d'un homme de 47 ans et de sa compagne de 43 ans. L'enfant décédé serait leur fille. Leur fils de 12 ans a pu s'enfuir indemne. (AP)
Fraude fiscale: sept milliards d'euros rapatriés en France
La régularisation des évadés fiscaux français en Suisse, notamment, a permis de rapatrier en France 7 milliards d'euros de capitaux, indique le ministre du Budget François Baroin dans le Journal du dimanche. Le ministre, qui va lancer lundi le plan de réduction du train de vie dans les établissements de l'Etat, précise que la cellule de régularisation, fermée depuis un an, a permis à 4.600 personnes "de mettre leur situation au clair". "Le bilan est très positif. Nous avons encaissé un milliard d'euros de droits et de pénalités. Nous avons fait revenir en France 7 milliards d'euros de capitaux", ajoute-t-il. Plus de 8.000 noms de Français figuraient dans les fichiers volés à une filiale suisse de HSBC, avait annoncé au printemps dernier le procureur de Nice, Eric de Montgolfier. Le ministre du Budget de l'époque, Eric Woerth, avait tout d'abord évoqué 3.000 noms, avant de se voir reprocher de ne pas s'être penché sur la cas de la milliardaire Liliane Bettencourt, qui a reconnu depuis avoir des comptes en Suisse. François Baroin détaille par ailleurs les propositions qu'il présentera lundi aux directeurs des 497 opérateurs publics pour mettre en oeuvre comme prévu à partir de 2011 la réduction du train de vie de l'Etat. Plus de 8.000 noms de Français figuraient dans les fichiers volés à une filiale suisse de HSBC, avait annoncé au printemps dernier le procureur de Nice, Eric de Montgolfier. (Reuters)
Nick Clegg désavoué par l'opinion après la réforme universitaire
La popularité de Nick Clegg et de son parti libéral-démocrate est en chute libre en Grande-Bretagne après l'adoption au Parlement de la hausse des frais universitaires. Le vice-Premier ministre britannique, qui était en avril le dirigeant de parti le plus populaire depuis Winston Churchill, n'a plus la confiance de 61% des sondés dans une enquête Ipsos MORI publiée dimanche. Un autre sondage montre que près de la moitié (46%) des électeurs "Lib Dem" lors des législatives du mois de mai ne pensent pas redonner leur voix au parti centriste aux prochaines élections. Le Parlement a voté jeudi en faveur du projet gouvernemental qui laisse la possibilité aux universités de tripler leurs frais d'inscription. Nick Clegg, qui a soutenu ce projet, disait avant l'élection qu'il s'opposerait à toute augmentation de ces droits d'entrée. Moins de la moitié des 57 députés "Lib Dem" ont voté en faveur du texte. Le sondage Ipsos MORI montre que les deux tiers des Britanniques sont opposés à la hausse des frais universitaires, craignant que cela empêche les familles les moins aisées d'envoyer leurs enfants à l'université. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités