L'attaque du centre des impôts révèle le climat dans le monde paysan, dans le monde agricole. Production excédentaire, consommation qui faiblit. Et les compensations à l'embargo russe obtenues à Bruxelles se chiffrent à 23 euros par producteur. Chômage, croissance, déficits publics: aucune des promesses du gouvernement n'est tenu.
Malgré le retour de Nicolas Sarkozy, je continue d'être candidat aux primaires de la droite et du centre et j'irai jusqu'au bout. Le match a commencé: dans un match, il y a les règles du jeu et un arbitre: le peuple. Mon adversaire, c'est le pouvoir socialiste, c'est surtout le Front National.
Je ne vais pas passer mon temps à me positionner par rapport à Nicolas Sarkozy. Notre pays est engagé aujourd'hui dans une spirale du déclin. Sarkozy président avait très bien réagi à la crise en 2008 et 2009. Les mauvaises décisions qui ont été prises par le gouvernement de la gauche ont eu un impact négatif.
En matière d'ennuis judiciaires, on ne va pas se livrer à un match. Je ne crois pas beaucoup à cette obsession sur l'exemplarité.
Mon âge: l'expérience peut être aussi un atout. Je prendrai des décisions un peu difficiles, si je suis président de la république, je ne me demanderai pas si c'est bon ou mauvais pour ma réélection.
Je suis maire de Bordeaux depuis 20 ans et en permanence au contact avec mes concitoyens qui me parlent d'emploi, de logement, de sécurité, de propreté. Çà me permet de bien comprendre ce qu'attendent les gens.
Nicolas Sarkozy doit s'engager à faire des primaires ouvertes élargies aux sympathisants de la droite, du centre et peut-être un peu plus loin. Il y aura une charte des valeurs sur laquelle il faudra se mettre d'accord.
Si le futur parti, puisqu'il semble que Nicolas Sarkozy veut changer beaucoup de choses - en tout cas le nom-, si le futur parti ne prenait pas d'engagement précis sur des primaires, avec d'autres forces politiques de la droite et du centre, ça me poserait un problème.
Je ne suis pas engagé dans cette élection du président de l'UMP.
L'esprit de rassemblement et de centre. Nicolas Sarkozy voudrait-il engager une droite dure? Je ne me positionnerai pas en fonction de ce que dira Nicolas Sarkozy. En 2002, j'avais rassemblé toutes les tendances de la droite et certains centristes à l'UMP.
Aujourd'hui, ma France a besoin d'apaisement et de tranquillité. On ne sait pas où on va. J'ai deux ans pour dire aux Français ce qu'il faut faire. A l'4UMP, il y a certainement des changements à faire et c'est le prochain président qui en prendra le parti.
Vous sentez-vous en phase avec le peuple de droite. En tête du sondage du Figaro, il y a la diminution du nombre de parlementaires. c'est une chose qu'il va falloir faire. Il y a le problème de la compétitivité des entreprises et il y a consensus là-dessus. Il faut agir sur la compétitivité des entreprises, notamment sur la durée du travail et sur la jurisprudence.
A propos du Front National, je ne veux d'une France barricadée sur elle-même.
Je ne vais pas me lancer dans un concours de beauté avec Nicolas Sarkozy. Les Français choisiront l'homme qui leur paraît le plus à même de les mener pendant les cinq ans qui suivront dans un climat de confiance.
François Bayrou réclame la dissolution. Je ne crois pas à cette hypothèse. François Bayrou a soldé ses erreurs de 2007 qui avaient consisté à soutenir François Hollande. Regardez les sénatoriales Gironde, nous avons une liste qui repose sur l'alliance.
Est-ce que Nicolas Sarkozy peut porter votre concept d'identité heureuse? Il y a des différences en France. Elles ne sont pas nouvelles. Cette diversité est une richesse à condition de ne pas tomber dans le communautarisme. Ce n'est pas une utopie de penser qu'il peut y avoir un islam républicain.
Un ancien président veut briguer la première place de son parti, peut-il être empêché? Je préfère parler de l'éducation. Le système éducatif ne fonctionne pas bien. Il faut investir dans la nouvelle éducation. Il faut premièrement décentraliser l'éducation sur le terrain et donner aux chefs d'établissement des responsabilités.La deuxième idée, c'est la personnalisation des parcours. La troisième idée, je le dis avec prudence, je pense que l'éducation numérique est une véritable révolution pédagogique. J'invite tous ceux qui s'intéressent à ces problèmes à m'aider.
Manuel Valls se rend demain en Allemagne. Je lui souhaite bonne chance mais sa tâche va être rude. Nous devons respecter les règles européennes. Le crédit de la France est érodé à Bruxelles. La France n'est pas en situation de peser.
L'évolution des déficits de la France est remarquable: depuis 2012, nous ne tenons aucun engagement. La France, à propos de la livraison des Mistrals, a pris la bonne décision. Aujourd'hui, nous sommes muets sur l'Ukraine. Il fallait prendre les sanctions mais nous n'avons pas engagé un processus de négociation.
François Hollande a raison de s'engager contre les djihadistes en Irak et nous pourrions aider également en Syrie. Bachar El Assad est responsable de la situation de la Syrie: il n'a pas lâché de lest et a provoqué la radicalisation.
Je me définis comme un libéral parce que je crois à la liberté en politique et en économie, comme social parce que je suis très attaché à notre modèle social qu'il faut réformer mais non pas sacrifier, et ensuite comme gaulliste parce que je crois que l’État a un rôle essentiel à jouer dans la garantie des libertés. Les professions réglementées doivent évoluer mais il ne faut pas agir dans l'amateurisme.
J'ai été très sensible à tous les soutiens que j'ai reçus. S'il y a des hommes de gauche et des femmes de gauche qui s'intéressent à ce que je dis, moi je veux rassembler de la droite jusqu'au centre gauche.
Malgré le retour de Nicolas Sarkozy, je continue d'être candidat aux primaires de la droite et du centre et j'irai jusqu'au bout. Le match a commencé: dans un match, il y a les règles du jeu et un arbitre: le peuple. Mon adversaire, c'est le pouvoir socialiste, c'est surtout le Front National.
Je ne vais pas passer mon temps à me positionner par rapport à Nicolas Sarkozy. Notre pays est engagé aujourd'hui dans une spirale du déclin. Sarkozy président avait très bien réagi à la crise en 2008 et 2009. Les mauvaises décisions qui ont été prises par le gouvernement de la gauche ont eu un impact négatif.
En matière d'ennuis judiciaires, on ne va pas se livrer à un match. Je ne crois pas beaucoup à cette obsession sur l'exemplarité.
Mon âge: l'expérience peut être aussi un atout. Je prendrai des décisions un peu difficiles, si je suis président de la république, je ne me demanderai pas si c'est bon ou mauvais pour ma réélection.
Je suis maire de Bordeaux depuis 20 ans et en permanence au contact avec mes concitoyens qui me parlent d'emploi, de logement, de sécurité, de propreté. Çà me permet de bien comprendre ce qu'attendent les gens.
Nicolas Sarkozy doit s'engager à faire des primaires ouvertes élargies aux sympathisants de la droite, du centre et peut-être un peu plus loin. Il y aura une charte des valeurs sur laquelle il faudra se mettre d'accord.
Si le futur parti, puisqu'il semble que Nicolas Sarkozy veut changer beaucoup de choses - en tout cas le nom-, si le futur parti ne prenait pas d'engagement précis sur des primaires, avec d'autres forces politiques de la droite et du centre, ça me poserait un problème.
Je ne suis pas engagé dans cette élection du président de l'UMP.
L'esprit de rassemblement et de centre. Nicolas Sarkozy voudrait-il engager une droite dure? Je ne me positionnerai pas en fonction de ce que dira Nicolas Sarkozy. En 2002, j'avais rassemblé toutes les tendances de la droite et certains centristes à l'UMP.
Aujourd'hui, ma France a besoin d'apaisement et de tranquillité. On ne sait pas où on va. J'ai deux ans pour dire aux Français ce qu'il faut faire. A l'4UMP, il y a certainement des changements à faire et c'est le prochain président qui en prendra le parti.
Vous sentez-vous en phase avec le peuple de droite. En tête du sondage du Figaro, il y a la diminution du nombre de parlementaires. c'est une chose qu'il va falloir faire. Il y a le problème de la compétitivité des entreprises et il y a consensus là-dessus. Il faut agir sur la compétitivité des entreprises, notamment sur la durée du travail et sur la jurisprudence.
A propos du Front National, je ne veux d'une France barricadée sur elle-même.
Je ne vais pas me lancer dans un concours de beauté avec Nicolas Sarkozy. Les Français choisiront l'homme qui leur paraît le plus à même de les mener pendant les cinq ans qui suivront dans un climat de confiance.
François Bayrou réclame la dissolution. Je ne crois pas à cette hypothèse. François Bayrou a soldé ses erreurs de 2007 qui avaient consisté à soutenir François Hollande. Regardez les sénatoriales Gironde, nous avons une liste qui repose sur l'alliance.
Est-ce que Nicolas Sarkozy peut porter votre concept d'identité heureuse? Il y a des différences en France. Elles ne sont pas nouvelles. Cette diversité est une richesse à condition de ne pas tomber dans le communautarisme. Ce n'est pas une utopie de penser qu'il peut y avoir un islam républicain.
Un ancien président veut briguer la première place de son parti, peut-il être empêché? Je préfère parler de l'éducation. Le système éducatif ne fonctionne pas bien. Il faut investir dans la nouvelle éducation. Il faut premièrement décentraliser l'éducation sur le terrain et donner aux chefs d'établissement des responsabilités.La deuxième idée, c'est la personnalisation des parcours. La troisième idée, je le dis avec prudence, je pense que l'éducation numérique est une véritable révolution pédagogique. J'invite tous ceux qui s'intéressent à ces problèmes à m'aider.
Manuel Valls se rend demain en Allemagne. Je lui souhaite bonne chance mais sa tâche va être rude. Nous devons respecter les règles européennes. Le crédit de la France est érodé à Bruxelles. La France n'est pas en situation de peser.
L'évolution des déficits de la France est remarquable: depuis 2012, nous ne tenons aucun engagement. La France, à propos de la livraison des Mistrals, a pris la bonne décision. Aujourd'hui, nous sommes muets sur l'Ukraine. Il fallait prendre les sanctions mais nous n'avons pas engagé un processus de négociation.
François Hollande a raison de s'engager contre les djihadistes en Irak et nous pourrions aider également en Syrie. Bachar El Assad est responsable de la situation de la Syrie: il n'a pas lâché de lest et a provoqué la radicalisation.
Je me définis comme un libéral parce que je crois à la liberté en politique et en économie, comme social parce que je suis très attaché à notre modèle social qu'il faut réformer mais non pas sacrifier, et ensuite comme gaulliste parce que je crois que l’État a un rôle essentiel à jouer dans la garantie des libertés. Les professions réglementées doivent évoluer mais il ne faut pas agir dans l'amateurisme.
J'ai été très sensible à tous les soutiens que j'ai reçus. S'il y a des hommes de gauche et des femmes de gauche qui s'intéressent à ce que je dis, moi je veux rassembler de la droite jusqu'au centre gauche.