Al-Qaïda menace d'enlever des membres de la famille royale
Le numéro deux d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) a menacé d'enlever des princes et des responsables saoudiens pour obtenir la libération d'une militante de premier plan arrêtée en Arabie saoudite, dans un enregistrement audio diffusé jeudi sur un site islamiste. Saïd al-Shihri, basé au Yémen et un ancien de Guantanamo, a exhorté les partisans d'Al-Qaïda à "collecter les informations et à inciter les musulmans à former des cellules pour enlever les chrétiens, les princes de la famille Al-Saoud et les grands responsables notamment les ministres et les officiers". "Nous disons à nos soldats, faites ces enlèvements pour libérer les prisonniers", dont Haïla al-Kossaïr, arrêtée selon lui à Bouraïda, dans la région de Al-Qassim, au nord de Ryad. Elle est la veuve d'un membre d'Al-Qaïda tué dans une opération de sécurité des autorités saoudiennes il y a six ans. Elle est impliquée dans le recrutement et le financement de cellules d'Al-Qaïda, selon la télévision satellitaire Al-Arabiya basée à Dubaï. Saïd al-Shihri a également déploré le fait que cette arrestation, dont il n'a précisé ni la date ni les circonstances, "n'a provoqué que peu de réactions à Al-Qassim et dans l'ensemble de la péninsule arabique". L'arrestation de cette Saoudienne n'a jamais été annoncée par les autorités de Ryad, engagées depuis 2003 dans des opérations d'éradication des membres du réseau dirigé par Oussama ben Laden, qui a été déchu de sa nationalité saoudienne. Après son retour de Guantanamo en 2007, Saïd al-Shihri avait suivi un programme de réhabilitation d'anciens membres d'Al-Qaïda conçu par les services de sécurité saoudiens. Mais il s'est enfui ensuite de son pays pour se rendre au Yémen. Il figure sur une liste de 85 personnes les plus recherchées par les autorités saoudiennes. C'est au Yémen que ce Saoudien a créé Aqpa en janvier 2009 avec le Yéménite Nasser al-Wahishi. Il s'agit en fait de la fusion des branches saoudienne et yéménite du réseau dont le numéro un est Wahishi. Le gouvernement de Sanaa est passé à l'offensive contre les membres d'Al-Qaïda depuis l'attentat raté de Noël 2009 contre le vol Amsterdam-Detroit dont l'auteur, le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab aurait bénéficié d'un entraînement au Yémen.(AFP)
Obama intensifie la guerre secrète contre al-Qaida
Leur budget pour 2011 devrait augmenter de 5,7% pour atteindre 6,3milliards $ (environ 5,2 milliards ), qui s'ajoutent aux 3,5 milliards $ de fonds de prévoyance distribués en 2010. Les principales évolutions concernent la Somalie, où les effectifs ont été renforcés (notamment pour mener des raids aériens) et le Yémen, où des opérations avec l'armée du pays ont fréquemment lieu. Cette stratégie internationale donne à Obama l'avantage de la discrétion. Les opérations de ces forces secrètes ne font effet pas l'objet d'un débat public, comme c'est le cas avec celles des forces conventionnelles. Un officier militaire déclare au quotidien, sous couvert d'anonymat : Obama a autorisé des choses que l'administration précédente n'aurait jamais autorisé. La présence de ces forces secrètes à la Maison Blanche est bien plus importante que sous l'ère Bush, durant laquelle la planification des opérations passait par la hiérarchie traditionnelle du Pentagone. Le directeur de l'unité de contre-terrorisme à la Maison Blanche John O. Brennan s'est récemment exprimé sur cette doctrine: Les Etats-Unis ne se contenteront plus seulement de répondre aux attaques terroristes. Ils engageront le combat contre al-Qaida et ses alliés extrémistes où qu'ils complotent et s'entraînent : en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen, en Somalie ou ailleurs. Le rôle des Forces d'Opérations Spéciales a créé dans le passé des dissensions entre le secrétariat d'Etat et le Département de la Défense (qui les a sous sa tutelle). Sous George W. Bush, Donald Rumsfeld a défendu l'importance de ces unités et le secret absolu qui entourent leurs agissements.(slate)
Le numéro deux d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) a menacé d'enlever des princes et des responsables saoudiens pour obtenir la libération d'une militante de premier plan arrêtée en Arabie saoudite, dans un enregistrement audio diffusé jeudi sur un site islamiste. Saïd al-Shihri, basé au Yémen et un ancien de Guantanamo, a exhorté les partisans d'Al-Qaïda à "collecter les informations et à inciter les musulmans à former des cellules pour enlever les chrétiens, les princes de la famille Al-Saoud et les grands responsables notamment les ministres et les officiers". "Nous disons à nos soldats, faites ces enlèvements pour libérer les prisonniers", dont Haïla al-Kossaïr, arrêtée selon lui à Bouraïda, dans la région de Al-Qassim, au nord de Ryad. Elle est la veuve d'un membre d'Al-Qaïda tué dans une opération de sécurité des autorités saoudiennes il y a six ans. Elle est impliquée dans le recrutement et le financement de cellules d'Al-Qaïda, selon la télévision satellitaire Al-Arabiya basée à Dubaï. Saïd al-Shihri a également déploré le fait que cette arrestation, dont il n'a précisé ni la date ni les circonstances, "n'a provoqué que peu de réactions à Al-Qassim et dans l'ensemble de la péninsule arabique". L'arrestation de cette Saoudienne n'a jamais été annoncée par les autorités de Ryad, engagées depuis 2003 dans des opérations d'éradication des membres du réseau dirigé par Oussama ben Laden, qui a été déchu de sa nationalité saoudienne. Après son retour de Guantanamo en 2007, Saïd al-Shihri avait suivi un programme de réhabilitation d'anciens membres d'Al-Qaïda conçu par les services de sécurité saoudiens. Mais il s'est enfui ensuite de son pays pour se rendre au Yémen. Il figure sur une liste de 85 personnes les plus recherchées par les autorités saoudiennes. C'est au Yémen que ce Saoudien a créé Aqpa en janvier 2009 avec le Yéménite Nasser al-Wahishi. Il s'agit en fait de la fusion des branches saoudienne et yéménite du réseau dont le numéro un est Wahishi. Le gouvernement de Sanaa est passé à l'offensive contre les membres d'Al-Qaïda depuis l'attentat raté de Noël 2009 contre le vol Amsterdam-Detroit dont l'auteur, le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab aurait bénéficié d'un entraînement au Yémen.(AFP)
Obama intensifie la guerre secrète contre al-Qaida
Leur budget pour 2011 devrait augmenter de 5,7% pour atteindre 6,3milliards $ (environ 5,2 milliards ), qui s'ajoutent aux 3,5 milliards $ de fonds de prévoyance distribués en 2010. Les principales évolutions concernent la Somalie, où les effectifs ont été renforcés (notamment pour mener des raids aériens) et le Yémen, où des opérations avec l'armée du pays ont fréquemment lieu. Cette stratégie internationale donne à Obama l'avantage de la discrétion. Les opérations de ces forces secrètes ne font effet pas l'objet d'un débat public, comme c'est le cas avec celles des forces conventionnelles. Un officier militaire déclare au quotidien, sous couvert d'anonymat : Obama a autorisé des choses que l'administration précédente n'aurait jamais autorisé. La présence de ces forces secrètes à la Maison Blanche est bien plus importante que sous l'ère Bush, durant laquelle la planification des opérations passait par la hiérarchie traditionnelle du Pentagone. Le directeur de l'unité de contre-terrorisme à la Maison Blanche John O. Brennan s'est récemment exprimé sur cette doctrine: Les Etats-Unis ne se contenteront plus seulement de répondre aux attaques terroristes. Ils engageront le combat contre al-Qaida et ses alliés extrémistes où qu'ils complotent et s'entraînent : en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen, en Somalie ou ailleurs. Le rôle des Forces d'Opérations Spéciales a créé dans le passé des dissensions entre le secrétariat d'Etat et le Département de la Défense (qui les a sous sa tutelle). Sous George W. Bush, Donald Rumsfeld a défendu l'importance de ces unités et le secret absolu qui entourent leurs agissements.(slate)