France
23/12/2007 12:04

Ajaccio - Affaire Colonna: deux attentats en plein centre ville


Depuis la fin du procès d'Yvan Colonna, il y a dix jours, les attentats se poursuivent à un rythme soutenu en Corse.Ce dimanche à cinq heure, Deux attentats ont été commis à cinq minutes d'intervalle en plein centre d'Ajaccio ont fait un bléssé.



Dimanche matin, la première charge, de forte puissance, a été placéecontre le mur d'enceinte de la caserne de gendarmerie au quartierBattesti. L'effet de souffle a joué à plein, propageant l'onde de chocjusqu'à l'immeuble d'en face dont toutes les vitres ont été soufflées.


Unefemme de 75 ans a été blessée et hospitalisée. Une fillette de cinq ansa été légèrement commotionnée, sans que son état nécessite unehospitalisation.


Le second attentat visait la trésoreriegénérale, fréquemment prise pour cible par les poseurs de bombes. Lesdégâts sont qualifiés de très importants par les enquêteurs. Cesactions interviennent trois jours après le lancer de grenade dans lapréfecture d'Ajaccio et l'attentat contre les locaux de la directiondépartementale de l'équipement.


Dans la nuit de mercredi à jeudi,également à Ajaccio, des attentats contre la préfecture de région et laDDE, qui avaient pour but de tuer selon la préfecture, avaient étécommis à dix minutes d'intervalle, faisant un blessé léger et denombreux dégâts.
Le palais Lantivy, qui abrite la préfecture de région, a été la cible d'une grenade jetée depuis le toit d'un immeuble voisin.


Laministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait condamné "avec laplus grande fermeté" ces attentats, soulignant que "l'engin lancé endirection de la préfecture(...) aurait pu atteindre de manièreparticulièrement grave les deux fonctionnaires de police qui assuraientleur mission de garde".


"Le climat de violence délétère danslequel certains voudraient enfermer la Corse n'a aucun sens, parcequ'il pénalise tout ceux qui y vivent et y travaillent, en tournant ledos aux valeurs de la République", avait-elle ajouté.


Cesattentats interviennent après la condamnation, le 13 décembre, d'YvanColonna à la réclusion criminelle a perpétuité pour l'assassinat dupréfet de Corse Claude Erignac en 1998.
L'annonce du verdictavait provoqué dans la nuit le plastiquage de cinq villas dePorto-Vecchio et Bonifacio, dont celle d'une amie de Dominique Erignac,la veuve du préfet.
Gérard Bon

H.V/Source YahooNews



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