Sur lefigaro.fr
L'intersyndicale CFTC, FO, UNSA, SNPNC et SUD ne souhaite pas arrêter le mouvement de protestation avant expiration des délais signifiés dans le préavis de grève. "La grève ira à son terme jusqu'à lundi minuit puisque la direction reste sur sa position et que rien n'a changé depuis samedi", a déclaré l'intersyndicale.
Indépendante dans cette action de grève et minoritaire parmi le personnel d'accueil à bord, la CFDT doit rencontrer la direction d'Air France pour la première fois aujourd'hui à la mi-journée. Cyril Jouan prévoit cependant la poursuite du mouvement jusqu'à obtention des revalorisations de salaires et de l'amélioration des conditions de travail demandées : "A priori nous sommes pour que la grève s'arrête lundi soir et déposer un nouveau préavis de grève reconductible dans quelques jours ou dans quelques semaines, à Noël par exemple."
Sur Edicom.ch
Le PDG d'Air France s'est défendu sur RTL: "J'ai mis en place une politique de progression permanente des salaires de toutes les catégories, y compris les PNC (personnels navigants commerciaux, c'està-dire hôtesses et stewards), nous avons créé des accords d'intéressement et de participation".
Selon lui, le salaire de début de carrière s'élève à 1.845 euros si l'on prend en compte les 13e et 14e mois, et "autour de 1.950 euros" si l'on ajoute intéressement et participation. Depuis trois ans, les salaires des PNC "ont augmenté de 17%", a-t-il fait valoir.
Depuis son arrivée à la tête de la compagnie, le PDG a signé "cinq accords sociaux majeurs sur les hôtesses et stewards améliorant les conditions de travail, de carrière et de rémunération".
Sur rtlinfo.be
A Orly, une dizaine de départs ont été annulés dimanche matin sur les 25 programmés, alors que les écrans de contrôle ne mentionnaient que deux annulations. Air France demandait à ses clients de consulter de préférence avant leur départ son site internet (www.airfrance.fr), le numéro vert 0800 240 260 étant surchargé.
Devant l'avalanche des critiques, Air France a expliqué dimanche que les annulations "préventives", annoncées sur le site internet et basées sur les estimations de grévistes, ne permettaient "pas d'éviter totalement" les annulations "à chaud", décidées en fonction du nombre de membres d'équipage se présentant 1H30 avant les départs des vols.i[