Les premières manifestations de violence sont survenues dans la soirée de jeudi lors d'une intervention des pompiers dans le quartier des Jardins de l'Empereur. Ils s'étaient rendus dans ce quartier pour maîtriser un départ de feu. Sur place, les pompiers sont tombés dans un guet-apens. Ils ont été roués de coups par plusieurs individus cagoulés qui avaient en leur possession des barres de fer et des battes de baseball. Cette agression soulève l'indignation : les pompiers, en effet, interviennent et sauvent sans discernement.
En réaction, 600 personnes environ se sont réunies vendredi après-midi devant la préfecture d'Ajaccio. Les manifestants protestaient contre l'agression subie par des pompiers. Plus tard, dans la soirée, des centaines de personnes ont convergé vers le quartier des Jardins de l'Empereur. A l'occasion de ce mouvement de foule incontrôlé, la foule s'en est prise à des voitures, a saccagé une salle de prière musulmane et un restaurant kebab.
Samedi, les manifestants ont continué à se rassembler et à lancer des slogans racistes et xénophobes. Dimanche, le Préfet de Corse a prononcé un arrêté d'interdiction. Il "prend effet aujourd'hui et durera jusqu'au 4 janvier au moins, … il concerne toutes les manifestations et les rassemblements, et les contrevenants sont passibles de sanction pénale", a-t-il précisé. La cité dans laquelle s'est déroulée l'agression serait peuplée à 50% de musulmans ou de personnes originaires du Maroc. On peut se demander quelle politique a permis un tel déséquilibre dans la répartition des habitants.
En réaction, 600 personnes environ se sont réunies vendredi après-midi devant la préfecture d'Ajaccio. Les manifestants protestaient contre l'agression subie par des pompiers. Plus tard, dans la soirée, des centaines de personnes ont convergé vers le quartier des Jardins de l'Empereur. A l'occasion de ce mouvement de foule incontrôlé, la foule s'en est prise à des voitures, a saccagé une salle de prière musulmane et un restaurant kebab.
Samedi, les manifestants ont continué à se rassembler et à lancer des slogans racistes et xénophobes. Dimanche, le Préfet de Corse a prononcé un arrêté d'interdiction. Il "prend effet aujourd'hui et durera jusqu'au 4 janvier au moins, … il concerne toutes les manifestations et les rassemblements, et les contrevenants sont passibles de sanction pénale", a-t-il précisé. La cité dans laquelle s'est déroulée l'agression serait peuplée à 50% de musulmans ou de personnes originaires du Maroc. On peut se demander quelle politique a permis un tel déséquilibre dans la répartition des habitants.